Anna et Christine

Photo : Felicitations "La Boutique"!

 

 

« Devant leur boutique prêt à porter,  

nos deux femmes se sont afférées,  

depuis plusieurs mois si vous saviez,  

elles concoctent leur projet.

 

 Leur rêve se réalise enfin,  

la porte ouvre son vérin,  

pour nous tous demain matin,..

 n’hésitez pas, faites venir vos voisins.

 

 De belles robes, des sacs, des bijoux,  

du vert, du bleu, de l’acajou,  

plein de couleurs selon vos goûts,  

sont conçues spécialement pour vous… »   Agnès

blouz…

 « A 16 ans, période d’adolescence,
où rien ne paraissait aisance,
  je confiais à la montagne, au sommet,
mes tracas, mes soucis, mes secrets.
 
 Un jour, de rage, très fort, j’ai hurlé,
la vie est horrible et méchante,
 l’écho de cette montagne a rétorqué,
chante… chante… chante…. …
 
 De sa réponse, je suis restée béate,
sans hésiter, sans question et avec hâte,
  j’ai pris ma guitare, caressé les cordes, j’ai chanté,
la tristesse et mes tous mes pleurs s’estompaient. »
 
guitare en vedette matériel photo
Agnès

les couverts

« Sur table, à gauche ou à droite ce couvert ?

L’hotellerie, je n’ai point appris,

D’un conseil : à droite, je l’ai mis,

 Coté tranchant vers l’assiette rectangulaire.

 

 Le couteau, premier outil coupant,

Approprié par l’homme et ce, au delà de mille ans,

 D’abord sous forme de pierre pointue,

Puis se transforme, en acier, aux lignes voulues.

 

 Par sa diversité de modèles, de forme, d’utilité,

Le couteau prend une place dans nos vies,

En milieu naturel, indispensable pour notre survie,

Pour les collectionneurs, la coutellerie est visitée… »
Agnès

petit flocon

Photo : Il neige sur Grenoble Presque bien au chaud au bureau !!!!!!

 

« Petit flocon, des courbes tu nous fais,

tu viens errer sur mon nez,

de ma chaleur, tu fonds, solo,

ruisselant comme une goutte d’eau.

 

 Petit flocon, tu te glisses le long de l’herbe,

recouvrant le vert par ta valeur,

tu nous incites à réciter des proverbes,…

 mais notre récit devient bafouilleur.

 

 Petit flocon, tes semblables couvrent les pierres,

les enrobant, devenant invisibles,

empêchant le gel de la terre,

 comme un processus irréversible.

 

 

 D’un coup de pinceau, sur une toile,

petit flocon, miroir d’une étoile… »

(photo : Anna Derrendinger) AGNES

elle

« Main dans la main,

nous regardons le sapin dans la salle de la maison,

une à une, les boules nous accrochons avec des guirlandes, nous affinons.

 

 Dehors, ensemble, les lumières nous mélangeons

les cadeaux sous le sapin nous installons,

quand tout fût terminé,…

nos yeux se sont croisés.

 

 Sur le perron de la porte, nous attendons les yeux dans le vide,

nous entendons des cris de joie de petites filles,

 à travers les nuages, nous imaginons son profil.

 

 Tout défile, notre vie, notre amour,

nous ressentons son âme délicat,

 elle est notre enfant pour toujours,

De nouveau, les cloches sonnent…  Elle ne viendra pas… »

Agnès

si tu entends..

« Si tu entends dans la nuit, un cliqué, ce n’est pas grave, le bec d’un oiseau dans l’arbre a tapé.

 Si tu entends dans la nuit, gratter, ce n’est pas grave, une souris prépare sa niché. …

 

Si tu entends dans la nuit, parler, ce n’est pas grave, des jeunes se sont rassemblés.

 Si tu entends dans la nuit, miauler, ce n’est pas grave, le chat souhaite rentrer.

 

 Si tu entends dans la nuit, rouler, ce n’est pas grave, une voiture est entrain de passer.

 Si tu entends dans la nuit, huhuler, ce n’est pas grave, un hibou vient de chanter.

 

 Si tu entends dans la nuit, frapper, c’est plus grave, une amie en pleurant voudrait te parler… »

Agnès

petit oiseau

« L’oiseau, était ce un dimanche ?

 se posa sur la branche,

il chantait une chanson,

celle qui portait ton prénom.

 

 Chaque année, au printemps,

sur cet arbre, il revient,

j’écoute dans la bise du matin…

 l’élégance de son chant.

 

 Dans son nid, se blottissent des petits,

 de leurs ailes, leurs premiers envols,

hésitant, pas vraiment dégourdis,

plongent vers les tournesols.

 

 Un jour en automne, ils partiront,

en chantant toujours ton prénom,

reviendront ils sur cette branche ? un printemps, peut être… un dimanche. »

Agnès

Neige…

 Photo : Woaaa! J'y crois pas dehors c la tempête de neige! mais nonnn! c mon dernier aprèm de boulot avant mes vacances, dèja que c le caca en s'moment et en plus il me faut affronter cette salope blanche qui c'est entassée pdt la nuit! grrrr!

« Les flocons dansaient sur Claix,

ce matin quand je me suis levée,

mais la neige a finalement fondu,

avec la terre mouillée, il avait plu.

 Douce neige blanche de saison,

reviendras tu nous rendre visite,

recouvrir les toits de nos maisons,…

tombant lentement ou plus vite.

 Quand les champs sont couverts,

nous sentons venir l’hiver,

 le froid, le chocolat chaud,

les joies de vêtir nos manteaux.

 Et de cette saison,

 Noël nous préparons,

les décors, des sapins, nous mettrons,

 les maisons décorées vont alors s’éclairer,

dans la nuit, nous pourrons les regarder. »

(photo : prise par mes soins) AGNES

Gaston

« Il fait froid,
mes yeux rivés sur le sol,
Errant, j’avance dans les rues,
de la musique, des rires, des pigeons s’envolent,
Dans un coin, je vois un homme perdu.
Blotti sous un carton, une couverture déchirée,
il cherche désespéremment à se réchauffer,
ses pieds nus, reflètent une couleur violette,
rien, rien, il ne porte rien sur sa tête. …
Comme au présent, je me rappelle du sourire de cet homme,
mon bonnet, mes chaussettes, mes gants, je lui donne,
dans une boulangerie, des vives, j’achète, le clocher sonne,
un moment, nous avons dialogué, Gaston, il se nomme ».
Agnès