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l…elle… la fin d’une « brêle »
Je creuse un grand trou avec ma pelle
pour savoir si le centre de la terre est pareil
aux images, dans les livres, qui sont belles
en creusant, je ne vois aucune merveille.
Des pierres, de la terre, et voici que la grêle
se met à tomber, je lâche tout, je me gèle
dans mon trou, me voici bien, tiens, ma belle,
je ne peux remonter, j’ai trop creusé depuis la veille….
Agnès
Y dans la communauté des nuls
YAOU !
le Y est parmi nous !!!
Il saute le Y sur un pied
jette le ballon sans ricoché.
Mais qui vois je sur le terrain,
YANGA MBIWA Mapou,
il saute, il se replie, il devient mou,
file, enquille, va, oui, c’est bien…
YALY assis à mes côtés,
me regarde les yeux écarquillés,
il me revoit en YOUGOSLAVIE,
où d’un jeu, j’en prenais vie.
Même le YUCCA, qu’il tenait,
me contemplait d’un air désabusé,
et moi, je continuais à crier,
pour un but ou un ballon mal lancé.
Quelle partie ! mon YAOURT, je mange
avant de partir à YAMOUSSOUKRO
avec notre YOMA de couleur orange,
Son pays, je peux le dire : il est beau.
Mais avant, de prendre la longue route,
pour se détendre… une séance de YOGA,
l’horrible Y n’a qu’un pied mais deux bras,
Et… pour ma peine… aucune tête, je ne lui rajoute…
ainsi j’écris à la fois au présent, à la fois au passé
afin que ce Y… je puisse l’oublier.. »
Agnès
LE JEU CONTINU… LA LETTRE R
Et je passe de la lettre L à la lettre R….
Bien en retard, je suis.
Mais dans ma courte histoire, car ce soir, me voilà bien pressée… Je vous raconte quelque chose de simple, et après, à vous de créer…
« Depuis des années, tous les vendredis matins,
ROMAIN, vieillit et parcourt le même chemin,
De ROME, il traverse pour se rendre en ROUMANIE,
Longue est la distance, mais continuons mes amis…
REGRATTIER, il emmène ses RADIS,
ses closes ROSES et tous ses fruits,
dans son avion, avec son RATON LAVEUR,
Mais non, il n’a ni citroën, ni RENAULT.
Vous y êtes ? Auriez vous en tête l’image de ce tableau ?
Alors, pourquoi ne pas le peintre comme Auguste RODIN… »
Agnès
jeu annuaire pour les nuls : la lettre k
Sous une pluie d’automne attristé,
Karla, le nez sur sa fenêtre,
du Kénya, se mit à penser
à travers le kniphofia ou l’hêtre.
Sur les murs de sa kitchnette,
elle a accroché des photos de kangourous,
de kiwis, des kakis, des paquerettes,
mais son rêve kidnappait son esprit fou.
Elle ne pouvait partir, elle était kieffère,
n’avait qu’un trop petit salaire,
Justus kyalo, et ses œuvres bleus,
dans ses mots, elle émettait des vœux.
Ce peintre, d’inspiration nubienne,
grande fresque en hommage aux dames
des danseurs en mouvement de flamme,
A des kilomètres… son cœur se remplit de peine.
Derrière sa fenêtre, une larme perlait,
Koeur la petite, elle ne quittera,
tout petit village, sans kiosque, où elle est née…
Mais au fond d’elle, une petite voix,
lui dit tout bas : ne désespère pas Karla…. »
Agnès
JEU ANNUAIRE POUR LES NULS : la lettre F
Je parcourais ma route dans ma ferrari
à la radio, en France, une histoire en résumé,
où depuis se sont écoulées des décennies,
dans un village dénommé Fislis.
Elle concoctait avec des fenouilles des potions,
quelques fraises pour donner un goût sucré,
Fleurette, faiseuse de bonne aventure, avait un don,
mais au 16è siècle, sorcière était elle surnommée.
Son chat noir guettait, se blottissait sous les faitières,
mais quand Johannes Faustus apparaissait,
l’animal poilu allait se faire librement caresser,
de son xème sens, ses facultés en lui, il ressentait.
En cachette, tous les gens du village lui rendait visite,
lui apportant des poules, des faisans, ou des marguerites,
Fleurette voyait de bons et de mauvais présages,
mais un jour, elle vit, pour elle, la fin de sa propre image.
Elle partit sur le fleuve de Fensh, avec ses bougies,
sa magie, son faitout, emmaillotée dans un drap,
au milieu de l’eau, tous les fantômes, elle appela,
mais, l’écho de sa voix retentissait dans le firmament.
Elle savait, Fleurette sentait la fin approcher,
sur les fagots du bûcher, elle saluait tous les étrangers,
ils n’ont cru en elle, une pythonisse ne peut exister,
ce jour, près de la forêt, regardez, Fleurette viendra vous saluer….
Je suis passée, sans le vouloir, près de la forêt avec ma ferrari,
un faisceau de lumière est apparu,
elle était devant moi, je ne suis descendue,
Fleurette m’a fait un geste, des années après, j’ai compris »
Agnès
DEFI 131 : la chance
Deuxième défi numéro 131 proposé par Martine….
Novice dans le jeu…
Un soir, la seule fois où j’ai joué dans un casino
me voici partie avec des copines en métro,
des machines, un peuple, des sonneries,
je parcours les grandes salles, là et ici…
Regardant les autres assis, jouant,
je n’osais bouger, je n’osais parler,
je n’osais prendre le devant,
ils étaient tous très concentrés.
Soudain, une machine m’appelle,
ma tête se retourne à deux fois,
étonnée, je me dirige vers elle,
mon cœur me dit « ressens et crois ».
Je ne comprenais rien en ce jeu
des carottes, des choux fleurs et lapins
mais que devais je faire, enfin !
taper sur des touches couleur feu…
Je tapais, je tapais et tapais encore
une sonnerie, une lumière, une pièce sort
puis deux, puis trois, une infinie,
un bol blanc, naturellement, je rempli.
J’ai gagné 500 francs, ce n’était pas rien,
je suis repartie sans avoir compris,
ce jeu, amusant les autres, les uns,
et à ce jour, novice, encore, je suis… »
Agnès
Jeu annuaire pour les nuls : lettre D
Un dôme représentait sa maison,
ses dessins noirs et blancs : Dakar ou Djibouti
Régions dans ses livres, loin de chez lui,
à travers elles, il imaginait des missions.
Dans son coffre, il emmènerait l’essentiel,
des daïkons, une photo de Daniel Balavoine,
pour offrir des couleurs, des graines de dahlia,
des dattes ? non, ils en possèdent déjà.
Passant peut être sur le fleuve du Dra
il parcourait l’Afrique sur un dromadaire,
avec son dictionnaire spécialisé dans ses affaires,
soudain…, un bruit… il revient au Danemark, ici bas.
Envolé, son rêve d’acheter une Dodge nitro,
ses copains pensent qu’il souffre de ses maux,
dans son esprit, bien sûr, il n’en est rien,
il voudrait devenir docteur… Damien. »
Agnès
communauté des croqueurs de mots : défi 130 : l’herbe et le bêton…
Etendus à perte de Vue
Les lapins et les cabanes,
Le fermier qui a trop bu
Où sont les sentiers de terre
Les dames en robe à vélo
Où sont partis les gitans?
Dans des pièces où il fait chaud
Le Monde Change, mon Ami (e)
Le monde change si vite,
Au-dessus les avions,
On passe de l’herbe au béton,
Le Monde change trop vite
Cher(e) ami (e) (bis)
Où est la rivière dorée,
Par les éclats d’un été,
Les grosses vaches quittent nos prés,
Fini les bals de clair de lune,
A quoi bon s’apitoyer,
Cette époque a bien vécu,
Il nous faut une page tournée,
Mettre les pieds dans l’Inconnu(e)
Qui a dit qu’une autoroute
Etait comble de laideur ?
Qui a dit que tout ce qu’arrive,
Compte forcément pour du beurre?
Prends garde à la Nostalgie,
Celle-ci remue tes frayeurs,
Notre siècle est dynamique,
Ferme les yeux sur ta douleur
»
LE JEU ANNUAIRE POUR LES NULS : la lettre S
Elle est jolie, tient, cette citation avec la lettre S…
« C’est quand le chat est repu qu’il dit que le derrière de la souris pue » Proverbe ghanéen….
Et pour me faire pardonner de cette vilaine citation, avec beaucoup, beaucoup d’humour, je vous propose de chanter avec moi….
« Une souris verte, qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces messieurs,
ces messieurs me disent : tremper dans l’eau, tremper dans l’huile, elle fera un escargot tout bleu…
Je la mets dans mon chapeau, elle dit qu’il fait trop chaud, je la mets dans le placard, elle dit qu’il fait trop noir, je la mets dans ma culotte…
Qu’est ce qu’elle fait ?….. trois petites crottes… »
Avec ce S, je n’ai pas cassé trois pattes à un canard… ni celles de la souris…. bon allez, je vais parler d’elle…
« Eh ! toi ! oui, toi ! souris qui rit,
tourne souris, toute jolie,
toi qui fait tant de bruit,
tu grattes, tu grattes dans la nuit.
Les femmes sautent sur la chaise,
tu te balades en prenant ton aise,
fromage au milieu de tes moustaches,
avec un balai tout le monde te chasse….
Tu souris, tu passes… et tu repasses
en silence, de trous en trous, tu agaces,
mais sans toi, belle petite souris,
le chat s’ennuierait en pleine nuit ! »
Agnès