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JEU ANNUAIRE POUR LES NULS : la lettre X

 

Nous voici vers la fin du jeu avec la lettre X…. : Xiao…

 

Voici mes citations :

« Quand je vais d’un côté, la voix du piano ressemble à celle d’un dragon, quand je vais de l’autre côté, elle ressemble à celle des oiseaux »

– Claire Roig

« Le plus difficile, dans l’interprétation de la musique, est non seulement de dire quelque chose, mais de le dire à une autre culture »

– Kahlan

 

Xiao : instrument de musique d’une part, une femme d’autre part, puis un mélange des deux dans mon écrit…

 

Xiao  est un ancien instrument de musique chinois, et qui a une histoire de deux mille ans. La Xiao fût inventée sous la dynastie des Han, dans l’ethnie Qiang.
La Xiao est d’une forme simple, comme celle de la flûte. Fabriquée dans du bambou rouge ou blanc, elle est un peu plus long que le flûte. Sur le corps, on trouve des petits orifices, et sur la face postérieure, des trous pour exhaler le son.

 

Xiao Mei Zhu : Sa passion pour la musique commence très tôt, elle entre à l’École Nationale de Musique pour enfants surdoués à 10 ans. Elle est obligée d’interrompt ses études. Afin de la connaitre davantage elle a écrit son autobiographie La Rivière et son secret et nous livre un témoignage du conditionnement psychologique des Chinois durant la Révolution culturelle. Malgré ce qu’elle peut vivre, en cachette elle travaille son piano et la musique la sauve. Dans les années 1980 elle part aux Etats Unis et se fait connaitre dans la musique. Puis elle arrive à Paris, elle donna des concerts dans l’Europe et devint professeur du Conservatoire supérieur de musique et de danse à Paris.

 

Voici mon écrit :

« Entends tu le son dans le lointain ?

Tend l’oreille, écoute, écoute ce refrain,

elle chemine, la Xiao, poursuit sa route

cette flûte, dans son paysage, nous envoûte.

Entends tu l’harmonie de ce bambou,

celui ci, percé de 6 à 8 trous,

accord du Do ou bien du Ré,

généralement du Sol en sa Clé.

Entends tu les nuances mélodieuses,

des touches de Xiao, sur son piano,

elle effleure les notes de ses mains, désireuse,

de transmettre sa musique à son monde nouveau. »

Agnès

 

Il n’aurait pu revivre sans elle…

Violin : Picture of the old italian violin on a wall background Stock Photo

« Dans un vieux château rénové,

au fond du couloir,

se dressa une immense armoire.

 

Alors qu’elle jouait sur son PC,

une note surgit du néant,

son corps se dressa machinalement.

 

Une deuxième note résonna,

à petits pas, elle se dirigea vers ce son,

ouvrit les portes, aperçut un violon.

 

D’un linge, amoureusement, elle l’essuya

seules, les cordes semblaient vieillies,

de son index, caressa le sol, le ré, le la, le mi.

 

Contempla l’éclisse, la caisse, le chevalet,

l’ensemble de l’âme et la barre d’harmonie,

les quatre cordes… elle les changea sans bruit.

 

L’archet, sur son étagère, espérait,

qu’un jour, il redonne aux cordes des vibrations,

produisant, des graves, des aigus, des sons.

 

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Sur son épaule, avec grâce, elle mit

ce violon, des années, oublié,

des virtuoses, s’accorda pour jouer…

 

Back, Berg, Corelli, Monteverdi…

Avec tous ces compositeurs, sans en omettre,

 son archet, son violon, elle forma un orchestre. »

Agnès

clac, clac, clac,

une goutte d’eau…

toc, toc, toc,

un doigt qui frappe à la porte…

vroum, vroum, vroum,

des voitures qui passent…

cui cui cui,

un oiseau qui chante…

tic tac tic tac,

le temps qui avance…

 

Tous ces sons, que l’on n’entend plus,

font partis de nos vies quotidiennes,

ces notes, les oreilles tendues,

inspirent les musiciennes »

Agnès