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il court…

Il court après quoi, il court après qui ?

Il court vers l’infini,

Il court, il s’enfuit,

Même dans la nuit.

 

Laissant son passé déchiré,

Les pages de son livre brûlées

Ses brûlures ne peuvent être soignées,

Son corps douloureux… émietté.

 

Il court, ne peut s’arrêter,

La peur d’une histoire inachevée,

Laisse le courir, laisse le partir,

Seul, il trouvera son avenir…

Agnès

ANNE

 

Dans le ciel, tournoie une colombe,

une collègue, une amie dans mon job,

a fermé ses yeux, a fermé ses lobes.

 

Un besoin de parler, articulant mes syllabes,

avec des mots liés aux verbes,

une chanson devenant pour elle un tube.

 

Elle était si douce et superbe,

ne portait jamais de robe

mais des jeans serrant ses jambes.

 

Elle aimait le saumon, le crabe,

du riz, quelques petits pois, la rhubarbe,

détestait la soupe en cube.

 

Nous te laissons partir, Anne, loin de ce globe,

nos peines, ce jour, ne retombent,

tu es bien plus belle que toutes ces gerbes…. »

Agnès

VVVVV la lettre V de la Communauté des nuls….

abecedairepaysvillesetc[1]

 

Des tonnes de mauvaises infos

Dans ma V8, j’entends à la radio

Dans différents pays, la haine, la guerre

n’existera-t-il pas un siècle de paix sur cette terre ?

D’un tour de doigt, je tourne le bouton

A Venise, sous un ciel pluvieux, malédiction,

Valérie raconte quelque chose en italien

Sur cette onde, je n’y comprends rien.

Un tour à droite, un à gauche, je filtre bien,

mais pour me décontracter, je ne trouve rien

les vélos s’entremêlent entre les autos,

je ne supporte le bruit sourd des métros.

Sur les trottoirs, les vergettes me sourient

Dans mon esprit, pour continuer ma poésie

je cherche, commençant par V, le nom d’un fruit

j’arrête ma voiture pour demander à autrui…

Personne n’a su me répondre, je n’ai pas de fruit,

il existe tant d’agrumes à Venise mais le V « s’enfuit ».

Mon trajet se termine dans la ville de Voiron

Le veilleur de nuit ne m’attend plus sur le pont.

VVVrrrr, cette journée, fut loin d’être vertigineuse !

Je me plonge dans certaines poésies de Boris Vian

Et vlan que lis je ? « La vie c’est comme une dent… » »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les profondeurs…

« Dans les profondeurs de la vie,
l’être se cherche, veut réaliser
parfois seul, une utopie,
parfois à plusieurs, des idées.

Dans les profondeurs de l’esprit,
oubliant notre monde corporel,
le rêve, allié de nos envies,…
est l’ami de nos envols perpétuels.

Dans les profondeurs des âmes anciennes,
des ancêtres, au milieu des fumées,
prenaient visages avec des calumets,
chaque image était sienne.

Dans les profondeurs de la nuit,
les rêves, représentations de nos pensées,
souvent confus et emmêlés,
au petit jour, malheureusement s’enfuient.. »
Bonne nuit à tous.
Agnès

Dans les profondeurs…

« Dans les profondeurs de la vie,
l’être se cherche, veut réaliser
parfois seul, une utopie,
parfois à plusieurs, des idées.

Dans les profondeurs de l’esprit,
oubliant notre monde corporel,
le rêve, allié de nos envies,…
est l’ami de nos envols perpétuels.

Dans les profondeurs des âmes anciennes,
des ancêtres, au milieu des fumées,
prenaient visages avec des calumets,
chaque image était sienne.

Dans les profondeurs de la nuit,
les rêves, représentations de nos pensées,
souvent confus et emmêlés,
au petit jour, malheureusement s’enfuient.. »
Bonne nuit à tous.
Agnès

Sur une feuille blanche, il est aisé d’écrire,

des paroles que l’on entend, ne rien dire,

ne rien dire pour éviter les malentendus,

garder les maux de chacun dépourvu.

 

Une feuille blanche sur un large cahier,

confident de tous les songes, les secrets,

où les mots défilent sans hésiter,

où les phrases ne restent jamais bloquées.

 

Certains écrivent, dégagent leurs ressentis,

les joies, les peines, le chemin d’une vie,

les êtres se posent pleins de questions,

sur tout ce qui nous entoure….. »

Agnès

Souviens toi…

« Souviens toi du vent sur nos visages,

entends le chant du hibou la nuit,

nous comptions les étoiles à minuit,

emmitoufflés dans nos sacs de couchage.

 

Sur les roches nous grimpions, des tornades,

rappelle toi de nos genoux,

écorchés vifs par nos glissades,

nous rions en dévalant les cailloux.

 

Les près emplis de couleurs,

les animaux flânaient parmi les odeurs,

des fleurs ouvrirent leurs pétales…

 

Je m’évade dans un lieu lointain,

Où nous nous amusions.. Tout me parait loin… »

Agnès

 

 

L’ACTRICE

« Les lumières éclairées, ses personnages illustrés,

Dès son entrée, nous oubliions sa propre personnalité,

Tant elle apportait dans un fictif rôle,

Des gestes, des postures, de véritables caracoles.

 

Les salles bondées, les couloirs encombrés,

Dans tous les théâtres, le peuple l’a conviée,

Sa valise toujours prête, pour de nouveaux voyages,

Des comédies sérieuses, amusantes ou des naufrages.

 

Elle a pris bon nombre de locomotion dans sa vie,

Sur les planches, elle se lançait aisément dans les récits,

Un soir, elle avait des pages de texte à débiter d’un trait,

Elle entrait en scène… J’ai souris et je me suis levée.

 

Encore dans sa loge, juste avant, elle se maquillait,

Au coin de l’oreille, me tenant la paume, elle m’avait confiée :

« A mon grand âge, je ne sais rien encore,

Je n’en suis qu’à ma première aurore… » « 

 

Agnès

Un ange

Un jour,  un ange m’a dit,

les êtres peuvent être tous réunis,

d’un regard, d’un geste, il suffit,

pour donner l’espoir dans une vie.

Un jour, un ange m’a raconté,

la solidarité ne devrait pas être réinventée,

aider les autres n’est synonyme de charité,

mais de bienveillance envers les gens rencontrés

Un jour, notre planète, un ange m’a montrée,

l’immensité des mers, des montagnes, des forêts,

les déserts du soleil asséchés,

les saisons offrant des toiles variées.

Un jour, un ange, le doigt levé,

m’a fait découvrir le ciel de l’été,

où des milliers d’astres brillaient,

suspendus, contemplant notre voie lactée.

Un jour, un ange m’a expliqué,

sur cette terre, vous n’êtes que de passage,

de votre vie, faites en bon usage,

le temps est court sur une éternité.

Un jour, un ange est parti,

oubliant mon âme d’enfant et grandissant,

je ne l’ai pas toujours suivi,

mais derrière moi, il est encore présent.« 

Agnès

 

Son destin

Reine : Hiver Beauty.High-cl? de maquillage de mode Art.Perfect Banque d'images

« La mèche blanche de ses cheveux,

recouvrait la profondeur de son œil bleu,

accroupie dans le coin d’une rue,

frôlent des calèches, des charrues.

 

Tendant la main, offrant des tulipes,

quelques badauds lancèrent une pièce d’argent,

ne voyant sa maigresse sous ses fripes ;

sa blessure, son chagrin, ne ressentant.

 

Un chat roux, de l’adret, descend-il,

vint se blottir, de son air habile,

contre la petite fille, en miaulant ;

sa voix porta, les autres chats entrainant.

 

De leurs queues entrelacées,

cette enfant fut levée,

sur un orière, des ombres, des curieux,

un abave se dressa devant eux.

 

« Adonc, se présente une belle aspiole,

dit-il d’un ton ouaté,

absence d’amis, de parents, l’estiole,

vient, nous allons t’instruire dans la mondanité ».

 

Cette petite, dans le coin de la rue,

pieds nus, n’a plus été revue,

les chats continuent de lui donner affection,

elle grandit et consomma de coquettes dictions. »

Agnès