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Jeu annuaire pour les nuls : abecédaire : LA LETTRE A

Premier jeu : LA LETTRE A : pays, objet, fleur, ville….
 
ALLEMAGNE
 
1984 : « winsen lu », Allemagne. Ville jumelée avec la ville de Pont de Claix. J’ai eu l’honneur à cette époque de pouvoir accompagner les élèves de 3ème et leur professeur du CES le Moucherotte de Pont de Claix, vers leurs correspondants allemands. Les élèves de 3ème parlaient Allemand en première langue.

Il est important que je précise que je ne connais qu’un seul mot de ce pays : YA.

Nous faisions des visites guidées et libres. Je mets quelques photos de monuments sur mon blog. Très beau pays qu’est l’Allemagne.

Mais aujourd’hui, pour changer un peu, je vais partager avec vous quelques unes de mes mésaventures lors de ce voyage :

* Le matin, chaque élève devaient aller en cours avec leur correspondant.
Ne parlant pas un mot d’allemand, courageuse mais pas témaire que je suis, j’allais tranquillement avec les élèves dans les cours de français, là où je pensais être sécurisée et où je pouvais comprendre quelque chose.
Le language français appris aux élèves allemands était très et pour moi trop sophistiqué.
Moi même était étonnée des mots qu’ils pouvaient utiliser lors des traductions et avec toute sincèrité et innocence, je le dis au professeur.
Mais lorsque le professeur m’a demandé de lire un texte en allemand…. Je n’avais pas du tout mais pas du tout leur accent, je devais très certainement lire d’une façon horrible.
Et je me rappelle que lors de ma lecture, les élèves riaient en gloussant.. Je faisais le tour de la classe avec ma tête… Oui, ils se moquaient bien de moi. Je peux vous dire que je n’avais pas fière allure !

* Un jour, l’hotellier me fit un signe avec le doigt pour venir.
Je vins en souriant vers lui, il me montra un article d’un journal local. Je regardais l’article, sans comprendre un piètre mot, je lèvais la tête, il me parlait, naïve et gentille, la seule chose que je pouvais lui répondre était YA, YA, YA…. Ce que je fis.
Le professeur accompagnateur vint vers moi, je lui montrais l’article et lui demandais de me traduire… En l’écoutant… Gloups, j’étais stupéfaite !!! pétrifiée !!! Mes yeux faisaient trois tours..
En fait, l’article racontait que « les françaises aimaient faire l’amour au clair de lune sous un arbre… « 
Et moi qui venais de répondre YA YA YA à tout ce que pouvait me dire l’Hotelier. Je ne vous fais aucune image de la honte qui a pu me tomber dessus… il y aurait eu un trou, je vous assure que je m’y serais mise dedans !!!

* Un soir, nous sommes cordialement invitées chez un professeur allemand. Dans une assiette creuse, une soupe nous est servie. J’ai encore ce goût affreux dans la bouche : un mélange de lait très sucré avec des concombres…
J’avale avec difficulté, j’ai du mal à finir mon assiette, je lève de temps à autre la tête et montre un sourire très hypocrite.
Mais à peine l’assiette vide, avec un large sourire, la maitresse de maison, toute contente, ressert à tous ceux qui étaient autour de la table, une nouvelle assiette… Je serre les dents, en gardant un sourire cordial… un véritable cauchemard pour moi !

* Nous avions une voiture prêtée, en location : coccinelle bleue.
Elle était flambant neuve. Malheureusement, lors d’une manoeuvre au bout du cinquième jour, il fallait que cela tombe sur moi bien sûr, une barrière toute toute petite, mais je vous assure vraiment petite, était derrière la voiture.
En fait, je ne l’avais pas vue. et PAAFFF…
Nous sommes sortis sans se presser de la voiture par crainte de voir.. Aie aie aie.. ou là là… Et devinez quoi ? J’ai enfoncé la carosserie…

J’ai encore d’autres anecdotes de ce séjour, mais ce serait trop long pour vous, lecteur. Alors je m’arrête là. Ce voyage était génial, les élèves admirables, les Allemands très acceuillants, malgré les mésaventures, j’en garde un très très bon souvenir. »

Agnès

BRETAGNE

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mes propres cartes postales et photos
« J’aime paimpol et sa falaise, son église et son grand pardon. J’aime surtout la paimpolaise qui m’emmène au pays Breton… » une chanson que je chantais plus jeune. Elle me transportait dans des rêves.
Ce rêve fût réalisé. Les vagues claquent sur les falaises en émettant de jolis sons, que je ne cesse d’entendre. Les mouettes tournoient sur la mer en créant des valses incessantes.
Je suis assise… au bord d’une falaise et je regarde ce spectacle majestueux.
Puis une petite fille s’approche de moi et me sourit. Une petite bretonne tout habillée en costume de sa région : un chapeau dentellé, une longue robe bordeau et rose en satin, un tablier blanc brodé, des chaussettes blanches couvertes de petites chaussures noires. Elle me tend la main, je me lève. La visite de la Bretagne commence.
La plupart des maisons sont couvertes de toits de chaume ou d’ardoise, les vieilles maisons en pierre sont pour la plupart ornées de grosses cheminées. Tout est fleuri, le soleil se reflète dans la mer.
Nous rentrons dans la cité de Saint Malo, je ferme les yeux et je m’imagine à l’époque des chateaux forts.
Dinan, Dinard quels spendides communes avec leurs maisons anciennes, les ponts, le port et les chateaux. Je m’arrête devant une statue : Du Guesclin : mais qui était ce personnage ? J’accoste une personne âgée. Je suis fascinée par son récit et la manière dont elle me raconte l’histoire de ce vayant guerrier.
Le chemin continue, du sable, du sable, du sable, au loin la mer et au milieu un ilot : Le Mont Saint Michel. Les marches d’escaliers sont nombreuses, je ne les ai pas comptées mais peu importe, la visite est merveilleuse. Le sommet de la flèche de l’église abbatiale est à 150 mètre au dessus du niveau de la mer. Et lorsque vous êtes tout en haut, vous avez envie de voler, l’espace, un immense espace.
Au Cap Fréhel, une étendue de plage nous ouvre les bras. Très peu de monde, les camping cars occupent les places de stationnement. Nous prenons un petit bateau et là, une vue imprenable de falaises, de trous dans les falaises, des édifices construits sur ces rochers. A chaque coin de visite, nous rencontrons des phares, des ronds, des carrés, en pierre, de couleurs, tous différents les uns des autres.
Vu d’avion, un grand C dans la mer, avec ses huits tours, la ville close, c’est bien sûr Concarneau. La Bretagne est riche en fort, je n’en citerai que deux : le Fort Boyard que vous connaissez tous et le Fort La Latte.
Je termine ma visite dans une cité médiévale, la place au Beurre à Quimper.
Le temps est court, la Bretagne est immense, très riche en histoire, en légende, en architecture, en chanson. Elle a été envahie plusieurs fois mais nous avons la chance que beaucoup de prestiges soient restés élevés.
Le soleil se couche sur Le Roc Trévézel des Monts d’Arrée, je dois partir. Je me retourne pour me nourrir encore de cette image de soleil couchant et de rochers fleuris qui longent la mer… Bretagne : Je reviendrai… »
Agnès

Malte

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(mes propres cartes postales ou photos)
 
 
« Aujourd’hui, je souhaiterais vous parler de Malte, petite ile bien au sud de la France et de l’Italie, où j’ai passé quelques jours.
 
Le mélange des civilations se font très ressentir, les bus, les téléphones publics, la circulation sont typiquement anglais, les habitations ressemblent à l’Italie profonde, avec certaines devantures ou balcons colorés,.
 
Cette ile présente des villes très riches, puis lorsque vous rentrez dans les terres, vous découvrez des maisons abandonnées, vieillissantes, se dégrader, des routes creusées de trous, la pauvreté.
 
Par endroit, les terres sont encore cultivées grace aux ânes.
 
Les langues les plus parlées sont le malte, l’anglais, l’italien. Le français est très peu parlé par les gens.
Les maltais les plus riches envoient leurs enfants étudier dans les écoles supérieures en Italie.
 
La population de cette ile est très croyante, la religion prédominante est le catholicisme. La population comprend aussi une minorité juive et musulmane.
 
Les monuments cultes sont bondés de monde lors des messes. A la Valette, la cathédrale St John’s présente au sol des scènes extraordinaires, toutes significatives.
 
Les bateaux à rames, toutes colorées de différentes couleurs avec des yeux (qui protègent des mauvais oeil) peuvent vous emmener sur les flots voir de merveilleuses méduses danser dans l’eau. 
 
Plus loin, par exemple à Hagar qim, Mnajdra, Rabat, l’ile de Gozo vous pourrez découvrir les prestiges, des temples, des citadels, les domes très très anciens dont l’histoire nous fait frissonner. 
Vous pouvez également passer par le fort de St Angelo. la forteresse Mdina.
 
Durant longtemps, le tissage manuel, la filature du coton et la dentellerie ont été les grandes spécialités de l’artisanat maltais. Par exemple, sur l’ile de Gozo, Vous pouvez encore regarder ces artisans tisser.

Un peu d’histoire : Les armes de Malte : l’emblème de Malte consiste en un blason qui montre la représentation du drapeau national. Tout ce qu’il représente signifie quelque chose, en particulier il est noté République Malte en majuscule.

 
Malte a longtemps été colonisée par les Romains et byzantins puis la domination espagnole apparue vers 1282 puis en 1530 les Hospitaliers de St Jean (fondateurs d’hopital à Jérusalem dédié aux pélerins, et à Malte : création de cathédrales, hotels de ville…) jouèrent un rôle très important dans la défense de la chrétienneté.
 
Ils font de Malte une forteresse imprenable. Les chevaliers de Malte au 16ème siècle réussissent à s’imposer contre l’armée d’invasion turque… Grande histoire les Chevaliers de Malte…
 
C’est alors que Malte devint un centre culturel de l’Europe.
Puis entre le 18è et 19è siècle les français envahisseurs se rendent aux anglais. Au 19è siècle, La Paix de Paris accorde aux Anglais la possession de Malte.
Ce n’est qu’au cours du 20ème siècle que Malte devint un état indépendant.
Je ne peux tout vous raconter, il y a tant de choses à dire sur Malte…

J’étais seule en partant sur cette ile, un peu angoissée par l’inconnu, avec un anglais parlé moyen, j’ai pu visiter, poser des questions aux Maltais, ils m’ont tous acceuilli et répondu avec une très grande gentillesse.

 
Je ne suis pas écrivain mais je souhaite que mon petit article vous donne envie d’aller visiter l’ILE DE MALTE, pleine d’histoire, d’architecture, de mélange de civilisation, d’artisanat, de poésie et de musique.. »
Agnès

La cité de l’espace…

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(mes propres photos)

« Il y a quelques années, nous avions amené les enfants, alors d’âges 5 et 9 ans dans un lieu où nous pensions nous arrêter que deux heures…

De ces deux heures, nous y sommes restés, à la demande des enfants, de 9 heures à 19 heures !!! Les enfants nous surprennent quelques fois…

Mais ce lieu était pour eux et nous mêmes, magique, fascinant, pleins d’apprentissages et de surprises…

Lieu scientifique, pédagogique et ludique, il a pour vocation de permettre à chacun de découvrir les progrès de la science et des techniques spatiales ainsi que les multiples applications de l’espace dans notre vie quotidienne.
Ici, hommes et femmes de sciences et spécialistes ont conjugé leurs compétences pour favoriser la diffusion du savoir dans le domaine spacial.

Ce lieu offre des expositions, des jeux, un parc et le planétarium.

Il présente de manière simple chacun de ces espaces, tout le monde peut comprendre.

* Le pavillon des expositions est un lieu de vie et de connaissances où nous, visiteurs, devenons les principaux acteurs :
Vous pourrez découvrir les points de repère, de la terre à l’espace, communiquer à distance, observer la terre, vivre dans l’espace, prévoir le temps, explorer l’univers.

* Dehors, le parc vous propose des promenades : le jardin astronomique où vous découvrirez l’allée de l’infini (grands panneaux du système solaire, plus vous avancez, plus vous vous éloignez de la terre…) et le chemin du soleil ; le jardin d’ariane où vous trouverez des salles d’expositions sur l’anatomie d’une fusée ; la station Mir où vous pourrez entrer et vous mettre dans la peau d’un astronaute ; la promenade des objets où le long de l’allée sont exposés de vrais engins spatiaux. Vous réalisez la dimension d’un satellite (du ER2, du véhicule Soyouz..) ; le champ des antennes de télécommunications et de radiostronomie.

* Le planétorium : une salle de spectacle pour découvir le ciel, voyager dans l’espace et suivre l’actualité astronomique.
Vous pourrez regarder des films : « le ciel est à portée de votre main »… « Deux millénairees d’observations du ciel »…
Le planétorium met au service du rêve et de l’émotion : simulation en 3 dimensions, images animées, sièges inclinés…

Ces spectacles nous permettent d’aller très loin, nous avons l’impression de nous trouver dans l’Univers, là où nous n’irons jamais !!!

Ce lieu spectaculaire, tant pour les adultes que pour les enfants, se nomme :
LA CITE DE L’ESPACE à TOULOUSE… »

Agnès

Monte avec moi, je te tends la main…

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Des feux colorés, placés sur le bord des voies ferrées,

signalent au conducteur s’il peut passer,

fière de partir, la locomotive envoie son sifflement,

les sièges se remplissent dans ses compartiments,

dernier regard sur ses wagons teintés,

pousse ses pistons, les roues peuvent tourner.

Je ne sens aucune rail,

rien ne semble toucher le train,

je passe ma tête à travers le vitrail,

à l’horizon, n’apparait plus rien.

L’aile d’un oiseau effleure le bout de mon nez,

la tête baissée, mes yeux, vers le sol, rivés,

une meute, un troupeau, une forme, un visage,

un rêve ? non, simplement un banc de nuages.

Siffle le train, envoie ta vapeur,

du haut de ce ciel, aucune frayeur,

emporte nous dans un monde sans pareil,

sans maladie, sans haine, empli de soleil,

un ciel dégagé, sans tristesse, sans nostalgie,

arrête toi, dans toutes les gares fleuries,

laisse place aux personnes dont l’amour et l’affection

redonnent de l’espoir en ce que nous croyons.

Train de vapeur emporte nous au dessus des nuages,

dans les défis de nos rêves… »

Agnès

Paris sous ses mauvais jours…

PARIS

 

De Paris, l’encre ne cesse de couler,

Capitale vénérée du monde entier,

Mes pas longent les ponts sculptés,

les monuments n’ont de cesse d’être visités…

 

Les amoureux de Paris vont certainement m’honnir,

Mais moi aussi, à dire, j’ai des mots bénis,

De Paris, je n’ai nullement vu que des édifices.

 

Je n’aime point Paris dans ses mauvais côtés,

Pressés, sont les gens, dans le métro,

Marchent comme de véritables robots,

Bousculant, écrasant mes pieds, sans se retourner.

 

Les périphériques toujours bouchonnés,

Les véhicules doublent du mauvais côté,

Notre œil doit regarder de partout,

Comme un caméléon. J’ai besoin d’un garde-fou.

 

Sous la pluie ou les nuages, les rues sont pleines de vie,

Sous le soleil ou les étoiles, les ruelles sont pleines de bruit,

Difficile pour moi de vivre dans cette ville de fourmis,

J’ai le mal du calme et de la tranquillité de ma vie. »

Agnès

 

 

Insomnies…

Il est minuit, je ne dors toujours pas,

mes yeux ne se ferment plus,

le gel dehors, je ne ressens aucun froid,

mon esprit vagabonde dans un espace étendu…

 

Le ciel dégagé, les étoiles de belle clarté, suspendues,

des lumières clignotent, rouge, blanc, rouge,

les avions transportent dans les couloirs, des inconnus,

pause, profond silence, mon être ne bouge.

 

Où vont ils donc, parcourir le monde, dans un seul pays,

j’imagine leur parcours,  le Canada, les Etats Unis,

 la Russie, la Chine, ou peut être l’Australie,

dans des îles ou dans notre capitale qu’est Paris.

 

Soudain, mes membres s’engourdissent, le sommeil m’envahit,

trois heures écoulées, le rideau se ferme  sur ce décor infini. »

Agnès

 

 

 

 

Claix

Photo« Et sur le sable, je n’ai pu m’empêcher

d’écrire ton nom, pour que quelques uns

viennent aussi te visiter durant l’année,

de nos quatre saisons différentes,

tu peux offrir aux voyageurs, à chacun,

un panel de couleurs changeantes. »

Agnès

Sans réponse…

 

« Le voyage n’est pas seulement un passage dans l’espace,

mais un arrêt sur de vieilles pierres laissant des traces,…

 

Le voyage n’est pas seulement raconter de visu,

mais s’enrichir et pouvoir chercher l’inconnu,

 

Le voyage, de réponse, n’apporte pas toujours,

mais de questions, n’en faisons détour… »

(photo : prise par mes soins) Agnès