« Entre l’Espagne et la Belgique : un pays se nomme France.
Demeurant à Engin, dans le Vercors, le vieil éleveur de chèvres, parcourait comme un écureuil, des forêts, des montagnes et ressemblait dans les rochers à Edleinger Patrick. N‘ayant peur de rien, il naviguait même sur le fleuve d’Eyrieux !.
Ce vieil homme se nomme Edurne, les fruits, il les savoure tous, les fruitiers inonde son paysage, mais celui qu’il préfère est l’évis (mais là il ne les trouve qu’en polynésie où vit sa fille, mais c’est une autre histoire..).
Il aimait jouer à l’Epervier avec les enfants.
Sa plus belle passion : narrer des histoires ou des contes tant aux enfants qu’aux adultes…
Si vous rencontrez une express verte en forme d’épi, arrêtez la, et demandez à Edurne de descendre pour vous raconter cette légende.
Il la raconte bien mieux que je ne peux l’écrire……
« Des années, des siècles se sont écoulés,
sans que nous parlions de ce petit berger,
assis, seul, sur son immense rocher,
observant son troupeau, de ses yeux éveillés.
Un jour, alors qu’il appelait son chien,
une dame feutrée de poils blancs,
apparut devant lui, à l’aube de son chemin,…
surprit, d’un grand pas, il prit le devant.
N’ai pas peur, n’ai pas peur, petit berger,
tous les jours, tu regardes ma beauté,
va dire aux gens de ton peuple de partir,
de ma rareté, il ne peut me cueillir.
Je me développe dans les vires rocheuses,
je m’ouvre dans les pelouses rocailleuses,
mais si vous ne me laissez grandir,
je ne pourrai plus me reproduire.
Le petit berger enfile son habit de troubadour,
et se mit à crier dans les rues, dans les tours,
rapportant les mots de la pureté et l’amour,
pour que cesse la cueillette à compter de ce jour.
Depuis lors, écoutant le berger, personne n’en reprit,
ni à l’aube, ni le jour, ni même la nuit,
mais les regards envers elle, ne cessent,
cette belle étoile qu’est…. l’Edelweiss »
Toute l’histoire n’est que pure invention de ma part, Edurne et le petit berger n’existent que dans mon imagination…
Je voulais seulement vous faire rêver avec un peu de paysages, de faune, de flore qui m’entourent mais surtout je souhaitais vous distraire avec la lettre E…. »
(photo : André Valpato)
Agnès