« Allez hop les années passent mais ce n’est pas une raison pour laisser s’envoler les légendes ou les histoires…
Parce que vous devez connaitre : « Ecoutez cette histoire que l’on m’a racontée, du fond de ma mémoire, je vais vous la conter, elle se passe en provence…. le petit âne gris…
Bien triste histoire à la fin, les larmes caressent nos joues…
Et bien, j’ai une triste histoire vécue aussi à vous raconter d’un petit âne…
Ce n’est pas, il était une fois… Mais… Il était un âne, un joli âne logé dans notre commune entre le Peuil et Savoyères, pour ceux qui connaissent les lieux, se repéreront de suite,
Alors que la chasse est ouverte, ce bel âne, comme à ses habitudes se promenait dans la montagne, dans la forêt, dans la nature, quoi de plus naturel ?
Un jour d’automne de cette année, alors que les chasseurs tiraient sur tout ce qui bougeait sans vraiment prendre garde, notre pauvre petit âne revint à son bercail une balle dans son corps…
Bien sûr, aucun chasseur n’a voulu dire par exemple : « par inadvertance, j’ai tiré, je n’ai pas vu que c’était un âne, je l’ai confondu à un chevreuil ou à un marcassin…. » Non, tous les chasseurs se sont tus. Et bien sûr chacun a pu dire : « ce n’est pas moi… »
Pauvre petit âne ferma ses yeux, comme l’âne de la chanson, il est peut être mort sans adieu…
Grand silence, de cette petite histoire il ne faut divulguer, certaines publications se sont même faites réprimander…
Et pourquoi ? pour protéger les chasseurs ?
Tout cacher, comme la maison des chasseurs construite sans permis de construire…
Un petit âne… et s’il était un enfant, un adulte… L’aurions nous également mis sous silence ?… Et quand bien même ce soit un âne… Pourquoi ne rien dire…?
Puisqu’il ne faut rien dire alors j’écris… »
Agnès