Archive par auteur | agnes

jeu concours : Ecrire une lettre pour la saint valentin 2016

Dans le jeu : il nous fallait insérer les mots suivants : pensées, amour, beigne, besoin, toujours, courir, cœur, au delà, bouton, brûlant, pipe, frénétique, facteur, épicé, louche, beigne, hypocrite, wagonnet, business.

Les lettres de tous les participants étaient très jolies…

Au concours, je suis arrivée 2ème.

1ère : EVAJOE

3ème : CLARA

VOICI MON ECRIT :

 

Mon Cher Toujours,
 
Au-delà de ton brûlant regard,
De tes sourires m’enivrant,
Sur ton fauteuil, ta pipe, allumant,
Mon cœur entre dans ta gare.
 
Tu es le wagonnet le plus fleuri,
Le bouton.. Les boutons ouvrent leurs pétales,
Avec toi, je voudrais courir, être en cavale,
Sans beigne, sans haine, jusqu’à la fin de nos vies.
 
Les années passent, mais notre amour frénétique,
Continue de vivre, dans notre élan épicé,
De doux arômes, une odeur angélique,
Se dégage de nos corps éperdument enlacés.
 
Mon vieux, je n’ai besoin de facteur,
Pour t’offrir toutes mes pensées,
Ni de business, très hypocrite, pour l’heure,
Ou d’un cadeau louche… Pour continuer de t’aimer »

-Agnès-

 

VOICI LA LETTRE DE EVAJOE : 1ère

Mon Amour, mon cœur,

Au-delà de tout ce qui nous unit et bien que nous soyons fort éloignés l’un de l’autre, je te revois toute jeune fille, fleur en bouton, brûlant de ce feu que je n’arrivais pas à éteindre tant tu te consumais d’amour pour moi.

Ton parfum épicé me hante jour et nuit, mélangé à l’odeur de ma pipe. Je laisse vagabonder mes pensées en poussant le wagonnet de la mine d’or où je fais mon business  en ce moment.

J’ai lu dans ton dernier courrier que tu regrettais le temps où j’étais facteur quand nous nous voyions chaque jour pour nos ébats frénétiques. Je vois que je te manque et que tu as toujours besoin de moi.

 Aussi, mon Amour, mon cœur ai-je décidé de rentrer pour la Saint-Valentin. Mais auparavant éloigne ta tante Marcelle, cette vieille fille pugnace et hypocrite, si elle traîne dans nos jambes, je lui filerai une beigne ou un coup de louche. Mais j’espère ne pas en arriver là,  sinon nous serons obligés de courir afin de nous réfugier dans la vieille grange ou je dévorerai ton corps comme naguère.

J’imagine ton regard de feu me lancer des éclairs, et je me sens tout émoustillé par nos futurs jeux. J’ai réussi à trouver ce que j’étais venu chercher ici, je te ferai monter la plus belle bague et je te la passerai au doigt avant de  nous envoler en voyage de noce.

Mille baisers de ton Valentin

-Evajoe-

 

VOICI LA LETTRE DE CLARA : 3ème

Mon coeur,

C’est bientôt la Saint Valentin et à cette occasion, j’ai quelques suggestions à te faire.

Chaque année, tes pensées sont ailleurs, et comme tu t’y prends toujours au dernier moment pour me faire un cadeau,  je te ficherais des beignes. C’est  un sujet brûlant entre nous, parce qu’au-delà de ton oubli,  évidemment,  tu finis par m’offrir n’importe quoi.

Pour éviter ça et afin de t’éviter aussi de courir dans tous les sens, au risque de te casser la pipe,  sache que je n’ai pas besoin de grand-chose (tu me connais, je ne suis pas vénale,  ça non !) mais surtout  ne m’offre pas :

– Une boîte de chocolats maladroitement rangée pour que je ne voie pas que tu as déjà mangé tous les  noirs, ceux que je préfère,

 – De la lingerie taille 38 alors que je fais du 46,

 – une culotte amincissante ou un collant remonte-fessier, 

 – De la nourriture épicée que j’aime bien, mais avec les mots “régime”, “allégée,” ou “riche en fibres”,

– Des chrysanthèmes (même s’il ne restait plus que ça chez le fleuriste),

 – Quelque chose  que tu as récupéré chez ta mère, cette hypocrite, comme une louche en argent,

 –  Une friteuse, une cafetière, un grille-pain, un aspirateur…t’as des actions chez SEB ou quoi ?

Je me contenterai,  s’il le faut, d’un bouquet de roses en boutons, mais un wagonnet rempli de fleurs serait plus original.

Et ne me dis pas que tu pensais que seuls les catholiques  fêtaient la Saint Valentin et en avaient fait un business, ou bien que tu croyais que  c’était le 14 mars, ça ne prendra pas !

Ne me fais pas non plus le coup de l’an dernier, j’avais rêvé que tu m’offrais un collier de perles, je t’ai demandé ce que tu en pensais. Tu m’as répondu « t’auras une belle surprise, ce soir » !. Et en guise de bonne surprise,  tu m’as offert un livre « la signification des rêves » !

Prépare-toi bien cette fois, pour me prouver ton amour, sinon il pourrait t’en cuire. Penses-y assez tôt, prends ton temps, ne sois pas frénétique, tu peux même commander le cadeau sur Internet, il sera livré par le facteur !

A bon entendeur, salut !

-Clara-

 

 

La chandeleur

« Sur le nez de la blanche farine,
les oeufs se sont entrechoqués,
le saladier, attend, reste clean,
dans l’attente, le lait a tourné.

Les fils de la spatule, se mettent à danser,
l’épaisse pâte se mit à frimer,
devenant fine avec un aspect lisse,
  bulles d’air à la surface se hissent.

Vole petite crêpe, vole, vole, mignonette,
retombe gracieusement dans l’assiette,
enrobe toi d’ingrédients sucrés,
ou peut être préfères tu le salé ?

Vole petite crêpe, vole, vole,
si légère, dore des deux cotés,
tu seras, pour notre soirée, à l’honneur,
Belle crêpe ronde, ce jour de la chandeleur… »
Agnès

magie

« Sous les regards de tous les spectateurs,

ses mains s’ouvrent, se referment,

deux doigts tendus, la dame de cœur,

les visages deviennent blêmes.

 

Dans la pièce, à la lueur de la bougie,

des mots incompréhensibles, de leur bouche, se crient,

la table tremble, les livres tombent,

les esprits sortent des catacombes.

 

 Dans la nature, des conditions particulières,

autrefois, avaient un caractère mystique,

de cette magie, expliquée par les scientifiques,

laisse encore des instants féériques et garde ses mystères.

 

Une belle, dans l’extraordinaire,

une de tous les jours, la magie de l’amour,

troublant les cœurs, mettant les têtes à l’envers,

de tous mes vers, reste encore : magie d’un jour, magie pour toujours.. »

Agnès

 

neige

« L’hiver arrive à grand pas

le froid, le vent, le verglas,

danse en rythme la neige, vive saison,

le blanc recouvre les floraisons.

 

Dans un bruit sourd de la nature,

les animaux se cachent dans la verdure,

sous les branches, sous les toits, dans les trous,

la nuit, je n’entends plus le son du hibou.

 

Le squelette des arbres blanchi,

sous le poids, de chaque flocon, se fléchit,      

certaines branches touchent la terre,

on dirait qu’elles ont froid dans ce climat austère.

 

Les anciens, les enfants ressentent le changement,

s’énervent, se comportent différemment,

leur grognement, par eux, ne se définira,

nous, nous savons que la neige tombera.

 

les traineaux, les luges, les skis,

sont de nouveau de sorties,

ils caressent le coton du sol

pour certains, dans une course folle.

 

Les enfants lancent les boules

se jettent dans la pente et roulent,

les carottes ne sont point oubliées

sur le bonhomme, en guise de nez.

 

Ce blanc, ces flocons, cette neige,

font écrire, chanter, dessiner les artistes,

l’héroïne d’une saison forme un cortège,

les danseurs, les musiciens se lancent sur la piste.

 

Douce neige,  blanche, valeur pure,

tu aides les Hommes et toute la nature,

nous avons besoin d’eau, lorsque vient l’été,

grâce à toi, la faune et la flore ne seront asséchés. »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

Concours lettre au Père Noël 2015 : 1ère ex aequos…

Concours : lettre au père Noël 2015

Un concours était ouvert aux participants, participantes, anonymes.

Ecrire une lettre au Père Noël avec des mots imposés : amour poupougnette splendeur magie famille national fraternité neige encollés boursicoter schtroumphs foutoir puer vomir schnock.

L’année dernière j’étais arrivée 2ème ex aequo avec Mlle Jeanne et Claramicalement.

Cette année, je suis arrivée 1ère ex aequo avec Voay.

Merci à Dominique qui participe à l’organisation du jeu, merci à tous les participants, toutes les lettres sont pour moi, ex eaquos.

 

« Cher Père Noël,

Je suis la poupougnette de l’année dernière, j’ai grandi de un an, mais dans ma tête c’est un peu le foutoir à cause de ma maladie, elle me fait vomir.

Je suis entrée à l’hôpital des enfants depuis un mois, dans un pays qui m’est étranger, je vois par la fenêtre des murs et le sable n’est plus là, je ne sens plus la rivière de mon pays puer , qui nous rend malade. Les adultes disent que c’est un problème national. Ils parlent, ils crient, ils boursicotent, je ne comprends rien.

Tu sais Père Noël, ici les schtroumpfs viennent nous faire rire et nous oublions nos maladies, c’est une vraie magie.
 
Ils apportent à tous les enfants, aux familles, à moi un sentiment de fraternité.
 
Je rigole Père Noël, en écrivant cette lettre, je pense à la lecture de mon livre de mon cadeau de l’année dernière, à ton petit lutin Schnock qui est tombé dans la neige et c’était la première fois que je voyais la neige, mais je ne l’ai pas vue en vrai, je ris en me rappelant que Schnock était encollé sur les paquets cadeaux, pauvre Schnock.
 
Père Noël, cette année, je ne veux pas de cadeau. 
 
Dans mon lit, je regarde la télévision, ce n’est pas toujours joli, alors je ne te demanderai qu’une seule chose dans cette splendeur de fête, apporte en cadeau sur la terre des étoiles d’amour éternel à toutes les personnes du monde.
 
Merci Père Noël et tu sais, Schnock est à côté de moi.
 
Poupougnette »
Agnès

Noël peut être un moment d’une tristesse….

Une version de l’histoire de la petite fille aux allumettes….

quelques phrases de mes connaissances…

« ce soir c’est noel dans les maisons décorées,
toutes les lumières sont éclairées,
dans la rue, la nuit est tombée,…
une petite fille essuie ses souliers…

De sa poche, elle prend des allumettes
et de sa voix se met à chanter :

Une allumette pour chauffer mon coeur,
Une allumette pour mes mains qui tremblent
Une allumette pour sécher tes larmes
Une allumette pour avoir moins peur…

Une à une les petites flammes
entre ses doigts se sont consumées
quand la dernière a rendu l’âme
l’image de sa mère s’est envolée…

Emporte moi dans ton royaume,
tout là haut, tout là haut..
mon corps, mes pieds, mes paumes,
sont gelés, mes habits sont en lambeaux… »
Agnès

L’AME dédiée à Mali

L’ange, petites ailes, spirituel,

ferait de l’humain, un être divin,

son âme donne la grâce,

d’une grande qualité sans fin,

profondeur d’une préface.

 

Le souffle de paroles, luste de beauté,

l’âme passionnelle, végétale,

dans la tête, âme raisonnable,

âme de la personne dans son unité,

âme présente, ensemble de reflets.. invisibles,

de nos images conscientes… imperceptibles.

 

L’âme, l’une cherche la destruction des phénomènes de la vie

avec les différentes lois comme celle de la chimie,

l’autre, cherche la puissance spéciale,

sur des partitions, dans des récitals.

 

Ame bien présente, anime nos corps,

et celui qui son âme n’a pas quitté, vit encore,

Ame, nous ne pouvons la peser,

ni la décrire réellement, âme, spiritualité,

elle compte dans chacune de nos vies,

comme elle raisonne par comparaison.. l’esprit.

 

Profondeur de l’âme, monde de sentiments,

dont tout ce qui est surface, n’est qu’une ombre furtive…. »

Agnès

 

 

je lui parlais

 

Un jour, au milieu d’un champ
se dressait un arbre sur le versant,
la forme de ses branches m’intriguait,
d’un élan, le champ je traversais.
 
A l’approche de mes pas, solitaire,
une à une la musique des ailes,
s’envolait vers le soleil et la plaine,
l’arbre devint nu, laissant traverser la lumière.
 
Il ne donnait sa véritable beauté,
qu’aux oiseaux qui le veillaient,
observant l’horizon, doyen de la nature,
l’arbre sans feuille, absorbait les murmures.
 
Tous les soirs, près de lui, je me rendais,
les oiseaux ne s’envolèrent plus,
ils attendaient tous ma venue,
jusqu’à ce jour, un matin…
 
Dans ce champ, je ne suis retournée,
l’arbre, par une tempête, s’est couché,
d’une plume ramassée, j’ai dessiné,
ce chêne et ses oiseaux que j’aimais. »
Agnès 

GGGRRRRR

Afin de me plaire,

il valait mieux se taire,

ce petit oiseau vert,

chantait toujours à l’envers.

je me rappelle comme hier,

de ses phrases de Prévert,

« je suis faite pour plaire…

cette pluie sur la mer…

quelle connerie la guerre… »

Mais à l’aube d’un hiver,

une plume sur ma table claire,

posée là…  je n’ai pu rien faire..

mon oiseau ne chantera plus ses airs… »

Agnès

Le O : d’une barjot

Sur la musique du banjo,

les amis du jeune Gringo,

dansent sous les arbres, le rococo,

sortant du vieux disque de la sono.

L’un d’entre eux avec sa bouche joue du yoyo,

dans sa tête des milliers de « neutrimos »

jouent ensemble du petit vélo,

mais qui est donc cet idiot ?

Ne cherchez pas, c’est un guanaco,

errant dans les près du zoo,

il s’en vient en smorzando,

un véritable après midi fiasco…

Je ne vous emmenerai pas vers le haut,

avec ce texte aussi horrible qu’un tombeau,

c’est avec ma tête de moineau,

que je vous dis à tous : Tchao.. »

Agnès