Le curé de Claix…

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Le Peuil (au jeu du volley : je lève les bras pour rattraper le ballon..)

peuil 2Le Peuil (je suis en bleu…)

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Plateau dans Paris (je suis de face…)

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Plateau dans Paris : ( je suis debout de profil…)

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Nos moments de partage des repas…

« Plusieurs années ne peuvent être racontées sur une seule page et toutes les photos ne peuvent être insérées, alors je vous propose de lire cet infime texte pour vous raconter :

Nous avions d’antan un curé sur Claix, Monsieur François Carrier…

Il faisait beaucoup pour les jeunes. Ils organisaient des camps au Peuil à Claix  (situé juste au dessous des rochers du Vercors), ou dans d’autres endroits comme le Plateau dans Paris (montagne), à la Salette (montagne, dans le département de la Drôme (plat pour faire du vélo…) aussi etc….

Par exemple : la maison du Peuil : à l’époque, cette demeure était vêtuste, le toit fuyait, il n’y avait pas d’eau, nous devions aller la chercher à un kilomètre se trouvait une fontaine, il n’y avait pas d’électricité, nous utilisions des lampes de torche, nous n’avions pas de toilette, une cabane en bois avec un gros tonneau en faisait office, deux pièces en bas, le sol en terre battu, un vieux poêle à bois (il nous fallait couper le bois), un escalier en bois pointu nous amenait vers de grandes pièces. Les mamans et les papas avaient fabriqués des lits en bois, les filles et les garçons étaient séparés… Même si le confort n’existait pas, nous étions tous heureux… Heureux de chanter aussi avec la guitare autour d’un feu de bois à l’extérieur…

Nous avons vécu à chaque vacances des moments de partage avec les copains, les copines.. Des moments de rire, de jeux, le partage des tâches, des longues marches avec le soleil, la pluie, la neige et même l’orage…

Puis avec les années, j’ai aussi encadré des jeunes durant deux ans…

Une petite anecdote : alors que nous étions à la Salette, nous devions redescendre… Seulement Monsieur Le Curé se trompait toujours de chemin, parfois au lieu de faire une heure de marche nous en faisions deux… Mais ce n’était pas grave, nous aimions… L’orage menaçait, la pluie tombait… Les jeunes avaient froid.. Je leur avais tout donné, mon pull, mon chapeau, mon pantalon et mon tee shirt et comme c’était l’été, heureuse d’avoir mis un maillot de bain ! c’est ainsi que je me suis retrouvée : en maillot de bain avec mes chaussettes et mes chaussures..

L’ironie du sort : plusieurs enfants étaient malades par la suite sauf moi… Pourquoi ? tout simplement parce que rien n’était sur ma peau, l’eau ne pouvait stagner sur ma peau comme un habit peut le faire.

Une autre petite anecdote : alors que nous étions dans la Drôme, nous souhaitions ne pas faire de bruit le soir et partir dans le cimetière en pleine nuit… Mais les adultes nous ont entendu bien sûr ! Du coup, nous y sommes tous allés… Déçus, nous n’avons vu aucun feu follet…

Et je me rappelle d’un d’entre nous qui avait un vélo bien plus grand que lui… Il n’arrivait pas à toucher à la fois les pédales et la selle de son vélo… Mais il était si fort dans ce sport, malgré la disproportion de son corps avec son vélo, il arrivait toujours à nous dépasser..

Je me rappelle plein de moments qui ont, pour chacun d’entre nous, apporté beaucoup… Et même si nous n’étions pas tous, dans mon propre langage « curitains » l’essentiel était de vivre des instants ensemble…. »

(mes propres photos)

Agnès

5 réflexions au sujet de « Le curé de Claix… »

  1. Bonjour, je viens de lire votre article. J’habite actuellement dans la maison du Peuil (rénovée depuis) j’aurais aimé connaître le passé de cette maison et également voir plus de clichés d’époque…

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