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LA VIGNE

Je vous propose d’abord 3 citations :

« On dit qu’il ne crut pas à la divinité, c’est lui faire une injure insigne, Plutus, Vénus et le Dieu de la vigne, lui tinrent lieu de trinité »

Epithaphe du régent Philippe d’Orléans (1674 – 1723)

« De Reims à la Moselle commencent la vraie vigne et le vin, tout esprit en Champagne, bon et chaud en Bourgogne, il se charge, s’alourdit en Languedoc, pour se réveiller à Bordeaux »

Histoire de France Tome 3

« J’ai rencontré la vigne et j’ai vu la croissance du raisin, j’ai fait la vendange et je fus couronné de grappes et ma bouche a goûté le verjus. »

Géo Norge – j’ai rencontré la Vigne 1968

ENFIN DE CETTE VIGNE VOICI CE QUE MA PLUME ECRIT :

Dans notre commune, d’antan,

les vignes fleurissaient, enivrant

nos yeux et nos papilles, virginal parfum,

pourquoi ne suis je plus au temps divin ?

 

Malheureusement, je ne bois jamais de vin,

seulement j’aime les grappes de raisins,

gourmands fruits, voluptés foudroyantes,

dans ma mémoire : seconde jeunesse brûlante.

AgfaPhoto(vieille photo prise par mes soins)

De peine, de sueur, de soleil cuisant,

dans les champs, sur les coteaux, les collines,

je sais combien ce travail est épuisant,

pour ces vignerons, effleurant des diamants.

Laissant place aux habitations,

les pieds de vigne sont arrachés,

la fanfare nommée « les vignerons de Claix »

ne fredonne plus sous le kiosque l’été.

Il ne nous reste que l’acceptation…

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

Les petites maisons ou vieux hangars se démolissent,

s’effondrant, sans toit, envahis par la végétation,

mais, j’ai encore la joie dans cette gourmandise

de venir tailler dans mon enfance maison.

Les vignes, ceps de plus de cent ans, immortels,

où murissent encore les grappes roses,

dont le goût subtil, fondant, est glucose,

où la maison de vigne en pierres devient culturelle… »

AGNES

.

Le Pic Saint Michel

« Promontoire sur nos rochers Le Vercors…

Le Pic Saint Michel est une balade que nous pouvons faire tranquillement, dans une seule journée…

Lorsque nous étions jeunes, nous ne nous ennuyions jamais, nous organisions souvent, nous mêmes, entre autre, nos montées en partant à pied, du centre de notre village. Et tout en haut, un magnifique panoramique tant sur le côté du Vercors que sur notre côté…

Peut être qu’un jour, vous aussi, vous aurez envie de voir d’en haut…

st michel pic

 

Presque au sommet : silence… je dors !

pic st michel

Arrivée au sommet : pose bien méritée… je suis la 2ème en partant de la gauche…

 

montée pic st michel (2)

Je ne vous en montre qu’une, afin que vous puissiez aller voir l’autre….

(mes propres photos)

Agnès

 

 

Le Pic Saint Michel

« Promontoire sur nos rochers Le Vercors…

Le Pic Saint Michel est une balade que nous pouvons faire tranquillement, dans une seule journée…

Lorsque nous étions jeunes, nous ne nous ennuyions jamais, nous organisions souvent, nous mêmes, entre autre, nos montées en partant à pied, du centre de notre village. Et tout en haut, un magnifique panoramique tant sur le côté du Vercors que sur notre côté…

Peut être qu’un jour, vous aussi, vous aurez envie de voir d’en haut…

st michel pic

 

Presque au sommet : silence… je dors !

pic st michel

Arrivée au sommet : pose bien méritée… je suis la 2ème en partant de la gauche…

 

montée pic st michel (2)

Je ne vous en montre qu’une, afin que vous puissiez aller voir l’autre….

(mes propres photos)

Agnès

 

 

Le curé de Claix…

peuilpeuil 78 1

Le Peuil (au jeu du volley : je lève les bras pour rattraper le ballon..)

peuil 2Le Peuil (je suis en bleu…)

plateau

Plateau dans Paris (je suis de face…)

plateau 1

Plateau dans Paris : ( je suis debout de profil…)

plateau paris

Nos moments de partage des repas…

« Plusieurs années ne peuvent être racontées sur une seule page et toutes les photos ne peuvent être insérées, alors je vous propose de lire cet infime texte pour vous raconter :

Nous avions d’antan un curé sur Claix, Monsieur François Carrier…

Il faisait beaucoup pour les jeunes. Ils organisaient des camps au Peuil à Claix  (situé juste au dessous des rochers du Vercors), ou dans d’autres endroits comme le Plateau dans Paris (montagne), à la Salette (montagne, dans le département de la Drôme (plat pour faire du vélo…) aussi etc….

Par exemple : la maison du Peuil : à l’époque, cette demeure était vêtuste, le toit fuyait, il n’y avait pas d’eau, nous devions aller la chercher à un kilomètre se trouvait une fontaine, il n’y avait pas d’électricité, nous utilisions des lampes de torche, nous n’avions pas de toilette, une cabane en bois avec un gros tonneau en faisait office, deux pièces en bas, le sol en terre battu, un vieux poêle à bois (il nous fallait couper le bois), un escalier en bois pointu nous amenait vers de grandes pièces. Les mamans et les papas avaient fabriqués des lits en bois, les filles et les garçons étaient séparés… Même si le confort n’existait pas, nous étions tous heureux… Heureux de chanter aussi avec la guitare autour d’un feu de bois à l’extérieur…

Nous avons vécu à chaque vacances des moments de partage avec les copains, les copines.. Des moments de rire, de jeux, le partage des tâches, des longues marches avec le soleil, la pluie, la neige et même l’orage…

Puis avec les années, j’ai aussi encadré des jeunes durant deux ans…

Une petite anecdote : alors que nous étions à la Salette, nous devions redescendre… Seulement Monsieur Le Curé se trompait toujours de chemin, parfois au lieu de faire une heure de marche nous en faisions deux… Mais ce n’était pas grave, nous aimions… L’orage menaçait, la pluie tombait… Les jeunes avaient froid.. Je leur avais tout donné, mon pull, mon chapeau, mon pantalon et mon tee shirt et comme c’était l’été, heureuse d’avoir mis un maillot de bain ! c’est ainsi que je me suis retrouvée : en maillot de bain avec mes chaussettes et mes chaussures..

L’ironie du sort : plusieurs enfants étaient malades par la suite sauf moi… Pourquoi ? tout simplement parce que rien n’était sur ma peau, l’eau ne pouvait stagner sur ma peau comme un habit peut le faire.

Une autre petite anecdote : alors que nous étions dans la Drôme, nous souhaitions ne pas faire de bruit le soir et partir dans le cimetière en pleine nuit… Mais les adultes nous ont entendu bien sûr ! Du coup, nous y sommes tous allés… Déçus, nous n’avons vu aucun feu follet…

Et je me rappelle d’un d’entre nous qui avait un vélo bien plus grand que lui… Il n’arrivait pas à toucher à la fois les pédales et la selle de son vélo… Mais il était si fort dans ce sport, malgré la disproportion de son corps avec son vélo, il arrivait toujours à nous dépasser..

Je me rappelle plein de moments qui ont, pour chacun d’entre nous, apporté beaucoup… Et même si nous n’étions pas tous, dans mon propre langage « curitains » l’essentiel était de vivre des instants ensemble…. »

(mes propres photos)

Agnès

1977… départ du foot féminin à Claix

1977(ma propre photo)

Alors que nous n’avions que 14/15 ans, les dirigeants du foot masculin, proposèrent aux filles volontaires de faire un match amical durant les vacances…

Je suis de profil avec le short blanc….

Depuis, le foot féminin s’est développée sur notre commune de Claix, avec de très belles performances par la suite….

Agnès

 

 

 

 

 

Le saut à l’élastique…

Le Pont de Ponsonnas, 1er site d’Europe du saut…

Je n’ai alors qu’une trentaine d’année… Avec des amis nous faisions souvent des jolis paris… celui ci ? Sauter à l’élastique.

Quatre garçons et une fille tiennent le pari !

La fille ? Casse cou que je suis…

Arrivés près du pont, nous sommes tous heureux de pouvoir sauter.

Afin de ne pas changer les élastiques, les garçons sautent les premiers, leurs poids sont tous similaires.

Les uns après les autres, attachés aux pieds, ils sautent naturellement, certains osent faire les « idiots » avec des belles figures en sautant et en remontant.

Les regardant si joyeux dans leur vas et viens du sol au pont, je me dis : « ho, c’est trop facile, de sauter ! ».

L’élastique change. A mon tour. Les pieds attachés, je monte sur le bord du pont…

Et là, une véritable angoisse me prend. Je regarde en bas, les gens sont plus que tous petits, mes pieds tremblent, mes yeux grossissent. Je reviens sur le petit escalier.

OUOUOU…. Je reprends mon souffle, je respire. Je remonte sur le bord du pont. Je regarde en bas…

Non, c’est trop haut, je n’y arriverai jamais… Je redescends sur les marches.

En bas, j’entends les garçons hurler, leurs voix résonnent : « saute Agnès, saute… Ne regarde pas en bas, saute.. saute… »

L’homme qui nous installe les élastiques se mit à parler et à engager un discours  !

Et là, il m' »énerve » particulièrement avec ses théories sans aucun sens, je peux vous le dire… Je suis attachée, je ne peux fuir, je lui réponds « oui, oui » avec la tête, pour ne pas attiser la conversation.

Je suis patiente, mais en deux, trois minutes, il me saoule avec sa dissertation…

Et d’en bas, j’entends les voix des garçons : « saute Agnès saute… »

Je ne veux plus rien entendre ! mes oreilles se bouchent ! je me concentre ! je remonte sur le bord.. je regarde droit devant moi et… je saute !

Waouh, je me rappelle encore du sol, il se rapproche de moi et juste au dessous une rivière… Instinctivement, je bouche mon nez, en pensant que ma tête toucherait l’eau…

Au moment où je serre de mes deux doigts mes narines, l’élastique se met à remonter, mon cœur fait quatre tours… Mon regard se fixe sur le dessous du pont…

Montée, descente, montée, descente, au fur et à mesure, mon corps se relâche très vite, mes yeux apprécient le paysage autour de moi, d’infiniment petit, de plus en plus gros, à nouveau petit…

Les ressentis de chacun étaient bien différents mais nous avons tous apprécié cette journée et notre pari : gagné !

Dans la voiture, un de mes amis m’a dit très justement : « Agnès, si tu n’avais pas sauté, tu l’aurais regretté toute ta vie.. » Il me connait bien…

Depuis ? j’ai ressauté !

Mais mon premier saut avec mes amis et les « foutus » paris que nous faisions, ne peuvent être oubliés. »

Agnès