Archive par auteur | agnes

ITALIE

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(mes propres photos : avec le temps, elles ont changé de couleur….)

 

« Au bas de la botte de l’Italie, nous étions invités à un mariage.

Nous profitions de ce voyage pour rendre visite aux lieux. Nous demeurions chez les habitants, l’accueil fût chaleureux.

Les repas étaient riches. Les filles se levaient à 5 heures pour préparer de vraies pâtes à la main. Lors du premier repas, je pensais que mon assiette servie de pâtes était le plat principal, mais… ce n’était que l’entrée.

Petite mangeuse que je suis, j’ai eu bien du mal avec les repas, mais refuser de manger ou ne pas finir son assiette, était une offense…

Le patriarche assis au bout de la table dominait les hommes.  Les femmes mangeaient sur une autre table.

Je me rappelle un matin, le soleil plombait, je me suis habillée en mini juge. Très vite, les italiennes sont venues me voir, j’ai de suite compris… Je suis allée me changer.

La majorité des femmes étaient habillées en noir, ne montraient pas leurs jambes…

Les visites des lieux me permettaient de digérer, les demeures ressemblaient étrangement à celles du sud de la France.

Il fallait nous adapter à toutes leurs coutumes, qui n’étaient alors pas les nôtres.

Mais le temps a passé, même si certaines de leurs traditions vivent encore, d’autres choses ont changé, mon petit récit date de trente années… »

Agnès

le jeu annuaire pour les nuls : la lettre L

La lettre L… quelle aile ? celle de cet oiseau…

 

J’ai noté les écrivains mais Il ne vous faut lire que les phrases, les unes après les autres comme un récit :

 

« L’art et la poésie, voilà les deux « L » de nôtre âme » (Georges Sand)

Mais…. « L’âme a deux « L » : la raison et l’amour » (Victor de Laparde)

Seulement… « L’amour cachera sous ses « L » notre fureur et nos plaisirs » (Evariste de Parny)

Finalement… « deux « L » sur la même œuvre, deux cœurs dans le même nid » (Victor Hugo)

Parfois, selon les lettres proposées :« Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n’a pas d' »L » » (André Breton)

Puis des lumières s’agitent : « J’engloutis les cités sous les sables mouvants, je renverse les monts sous les « L » des vents » (Alfred de Vigny)

« Je défie le torrent, les bêtes à « L » et les rampantes » (Henry de Montherlant)

Il est peut être vrai que :« Ce ne sont pas des « L » qu’il faut à notre esprit mais des semelles de plomb » (Francis Bacon)

Soudain, je réfléchis : « Quand tu ouvres à la mésange la porte de sa cage, est ce qu’elle déploie ses « L » de suite ? (Valentine Goby)

Rapidement : « Une nostalgie qui joint les mains au lieu de déployer ses « L » « (Ranier Maria Rilke)

« Parce qu’on croit avoir décroché la lune, on veut croquer le soleil aussi et c’est là qu’on se crame les « L » (Yasmina khadra)

Mais heureusement : « Les amis sont les anges qui nous soulèvent lorsque nos deux « L » n’arrivent plus à se rappeler comment voler » (Guillaume Mussa)

Et eux, n’ont surtout pas oublié que : « Le temps doit emprunter ses « L » à l’imagination » (Orhan Pamuk)

Et aujourd’hui :« Enfin, l’oiseau naguère sans « L », a retrouvé son envergure » (Honoré de Balzac)

Agnès

Jura : un petit bout du chemin

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(photo prise par mes soins)

 

« Je vais vous parler un tout petit peu du Jura. Je sélectionne deux endroits visités : Orgelet et le domaine de surchauffant, lac de Vouglant (je n’en dirai pas trop pour que vous puissiez aller visiter le Jura…)

Orgelet : un circuit pédestre historique.

En effet, savez-vous qui demeurait à Orgelet ?
Quelqu’un de bien connu dans nos chansons « …. a trois maisons …… a trois maisons… » et oui, bravo, notre fameux Cadet Roussel… Dans la rue de la République se dresse sa maison natale. Et pour vous aider dans vos recherches, le numéro de sa maison est le : 19.

Et comme tout village : une église.. Celle ci se nomme Notre Dame de L’assomption (13è au 17è siècle)… et un ordre régulier, les Bernardines, ce couvent du 18è, comme beaucoup d’autres couvents, a été transformé : celui ci en collège…

Et si vous vous arrêtez sur le parking dominant le village, vous découvrirez en longeant le sentier, un panorama dont il faut découvrir…

Je n’en dirai pas plus d’Orgelet et ne parlerais pas du chateau (en ruine) !

Quant au lac de Vouglans : des vallons verdoyants accueillent les eaux émeraude de ce lac artificiel de 1968, 3ème plus grand lac. De la pêche, de la plongée, du bateau, de la marche, du vtt, tout est mis en oeuvre pour que chacun trouve sa place.

Sous cet immense lac artificiel, des murs de maisons. Et j’imaginais en le regardant que ces murs soufflaient à travers l’eau, des histoires d’antan, que seuls les pêcheurs pouvaient entendre…

BONNE ROUTE dans l’histoire de nos villages DU JURA, car malgré l’immensité des champs, des bois, des vallons à perte de vue de cette région, le passé est beaucoup plus riche et mouvementé que se l’imagine la majorité des personnes au 21è siècle… »

AGNES

 

Les chevaux à Claix

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Sur notre commune de Claix, nous pouvons croiser des chevaux sur les chemins ou les routes, nous approcher et les caresser dans plusieurs prés.

Mais d’où vient cet animal si élégant et intelligent ?

Dans les livres « les dernières tribus de légende des Apaches, navajos, cheyennes, sioux » et « L’art des Indiens d’Amérique du Nord », il est noté :

«  »… en 1624 : un cheva…l a été aperçu dans un troupeau de bisons, et l’on a donné la consigne de ne pas le tuer.
… en 1680, pour la première fois, des chevaux ont été montés. Ensuite, ces animaux étaient régulièrement employés pour la chasse au bison. »

« LE CHEVAL ET LA « CULTURE DU BISON »
Les Européens apportèrent le germe de la révolution culturelle des Plaines : Le cheval.
Au 16ème siècle il fit son apparition sur le nouveau continent (accompagné d’autres animaux domestiques tels que la vache, le cochon et la poule) avec les Espagnols qui colonisèrennt le Rio Grande au Nouveau-Mexique. Les Apaches et les Navajos achetaient des chevaux aux rancheros et les revendaient à leurs voisins du Nord. La technique équestre se répandit rapidement de tribu en tribu, le long des Rocheuses jusqu’aux habitants des maisons de terre des vallées de la Platte et du Missouri.
Née de la présence du cheval, la révolution culturelle se développa dès 1700. Les sociétés de chasseurs qui auparavant ne pouvaient traquer les bisons que sur de courtes distances, suivaient désormais les troupeaux jusque dans les régions les moins accessibles des plaines… La chasse à cheval étant bien plus productive, les communautés s’élargirent rapidement. Les chasseurs de bisons nomades avaient utilisé les chiens comme bêtes de bât avant l’introduction du cheval.
Les chevaux améliorèrent la mobilité de vastes communautés ; grâce à eux, les Plaines, étendues inhospitalières, allaient devenir un pays rempli de nouvelles promesses… » »

Quel élégant animal que nous offre la nature, n’est ce pas ? »

 
Agnès

L’Aveyron

« MICROPOLIS : Les plus de cet endroit : des animations riches en émotion !

Dans le village de Saint-Léons en Aveyron, au milieu du vide, une immense cité des insectes, certains pas très connus, attend petits et grands. Ce n’est qu’à 20 minutes de Millau.

Vous connaissez Millau ! Ce grand viaduc gigantesque où nous nous sentons fourmi, voire microscopique à ses pieds.. (j’en parlerai dans un autre article)

 
Donc pour vous rendre à Saint-Léons vous pouvez emprunter le viaduc légendaire de Millau…

MICROPOLIS vous offre un parcours à l’intérieur et à l’extérieur. Et pour respecter la visite vous devez suivre la direction indiquée par les fourmis rouges…

A l’intérieur : 16 salles vous attendent, temps de visite moyen 2 heures : par exemple, l’éveil de la biodiversité, être insecte, métamorphoses, serre à papillons tropicaux, salle des vivariums, jardin des sens….

A l’extérieur : « carnaval des insectes », temps de visite moyen 1 heure : j’en cite quelques uns : La loge de l’artiste, l’atelier de musique, le bal masqué, la fontaine des demoiselles…

En plus de la visite de Micropolis, vous pouvez parcourir un sentier piéton vous permettant de découvrir les atouts du village. La maison natale de Jean-Henri Fabre, père de l’entomologie moderne.

L’Aveyron a aussi ses secrets ! »

Agnès

Pouvoir piloter…

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(photo de mathieu) dans l’avion le pilote dont je vais vous parler et au fond vous pouvez découvrir la montagne du Vercors

 

« Un matin, j’ai rencontré une personne. Je l’ai écoutée avec toute mon attention, parce qu’elle me racontait avec une telle passion son activité actuelle alors que ce n’était pour elle, qu’un rêve d’enfant…

Piloter… pouvoir voler quand on veut… quel pur bonheur de pouvoir piloter en dessous ou au dessus des nuages…

Et bien aujourd’hui cette personne peut voler en prenant des cours de… pilotage afin d’obtenir sa licence…

Apparemment, ce n’est pas facile, il faut plusieurs années pour maitriser le vol et passer plusieurs échelons différents : parcourir une distance de 30 kms du point de départ avec ou sans vent, se poser sur un glacier.

La difficulté est de plus en plus importante selon le degrè des échelons.

 J’étais fascinée par ce qu’elle me racontait, en même temps, je rêvais…

Merci à toi de m’avoir partagé ta passion… »

Agnès

 

Le TARN

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LAUTREC

 

Village plein d’histoires, murs en pierre et en bois. Plus loin vous attend un moulin mais ce n’est pas n’importe quel moulin…

 

Tous les ans, dans la période festivale,  les gens de la France entière viennent s’y rendre sans hésiter…. LA FETE A L’AIL ROSE.

 

CONCOURS : plusieurs participants doivent confectionner quelque chose avec l’ail.. Et un Jury !

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(photos prises par mes soins)

 

Puis défilent les différentes confréries….

A midi : une grande soupe à l’ail et la journée continue avec des danses folkloriques….

Cela se passe dans la joie et la bonne humeur où petits et grands s’amusent. La vie dans le Tarn à découvrir..

Agnès

 

 

 

 

Corse : quelques mots

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(mes propres photos)
 
 
 
La Corse… Je ne vous raconterai qu’une infime partie de ce voyage.

Le Corse est corse avant tout, apparemment il est fier de l’être.

Une île, un monde clos.

La Corse apparait dans ses hommes et dans ses paysages, comme un monde à part.
Vous pouvez visiter cette ile pittoresque, mélange de montagne enneigée, de mer tranquille ou déchainée, de rochers à piques ou de longues plages, riche en faune et flore, mais il est difficile de s’y installer.

Avec plusieurs amis, nous avons exploré le tour de la Corse en moto, véhicule pratique pour cette île. En effet, surtout au nord, du côté du Cap Corse les routes sont étroites, deux voitures rencontrent de réelles difficultés pour se croiser.

Le Cap Corse donne à l’ile sa silhouette particulière, paysage pittoresque de terre rouge et de hauts rochers abrupts surplombant la mer. Il me semble que les sommets varient entre 1100 et 1300 mètres d’altitude.
 
Le vent soufflait, les escales s’imposaient. A chaque arrêt, nous découvrions des paysages fascinants, les couleurs naturelles que nous donnait la nature, nous laissaient sans voix.
Le circuit du Cap Corse permet également d’admirer des tours génoises édifiés entre le 15è et 16è siècle…
 
Une légende : « En Corse, on dit que Lucie aurait offert ses yeux à la vierge Marie afin de sauver sa mère d’une maladie incurable. L’opercule du coquillage corse est orange d’un côté, blanc avec une ellipse sombre lorsqu’il est poli l’autre côté. L’opercule du coquillage représenterait l’œil de Saint Lucie. il favoriserait la chance, porte bonheur, il conduirait à la prospérité, éloignerait le mauvais œil et la jalousie. »
 
Je vous invite à visiter la Corse, en mai… »
Agnès

Carcassonne : quelques mots

« Unique en son genre : la cité de Carcassonne :

Ville fortifiée, cette cité médiévale est classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO… 2500 ans d’histoire…

Autour, à l’époque médiévale, les villages étaient fortifiés pour des raisons de sécurité, construits en hauteur et en rond, d’où le nom de circulades, exemple Cailhau, Lasbordes..

En 1208, le pape lança une croisade contre l’hérésie cathare ayant fait beaucoup d’adeptes dans cette région.

Après de longues années de luttes, ces forteresses tombèrent les unes après les autres. Ces forteresses mystiques, symbole de résistance des cathares se dressent encore au milieu de paysages sauvages.
Quelques noms de chateaux cathares : Quéribus, Montségur, Arques…

A Castelnaudary vous avez d’excellents cassoulets, mais vous pouvez en trouver également à Carcassonne.

Bonne visite à Carcassonne et ses alentours… »

Agnès

Jeu annuaire pour les nuls : abecédaire : LA LETTRE A

Premier jeu : LA LETTRE A : pays, objet, fleur, ville….
 
ALLEMAGNE
 
1984 : « winsen lu », Allemagne. Ville jumelée avec la ville de Pont de Claix. J’ai eu l’honneur à cette époque de pouvoir accompagner les élèves de 3ème et leur professeur du CES le Moucherotte de Pont de Claix, vers leurs correspondants allemands. Les élèves de 3ème parlaient Allemand en première langue.

Il est important que je précise que je ne connais qu’un seul mot de ce pays : YA.

Nous faisions des visites guidées et libres. Je mets quelques photos de monuments sur mon blog. Très beau pays qu’est l’Allemagne.

Mais aujourd’hui, pour changer un peu, je vais partager avec vous quelques unes de mes mésaventures lors de ce voyage :

* Le matin, chaque élève devaient aller en cours avec leur correspondant.
Ne parlant pas un mot d’allemand, courageuse mais pas témaire que je suis, j’allais tranquillement avec les élèves dans les cours de français, là où je pensais être sécurisée et où je pouvais comprendre quelque chose.
Le language français appris aux élèves allemands était très et pour moi trop sophistiqué.
Moi même était étonnée des mots qu’ils pouvaient utiliser lors des traductions et avec toute sincèrité et innocence, je le dis au professeur.
Mais lorsque le professeur m’a demandé de lire un texte en allemand…. Je n’avais pas du tout mais pas du tout leur accent, je devais très certainement lire d’une façon horrible.
Et je me rappelle que lors de ma lecture, les élèves riaient en gloussant.. Je faisais le tour de la classe avec ma tête… Oui, ils se moquaient bien de moi. Je peux vous dire que je n’avais pas fière allure !

* Un jour, l’hotellier me fit un signe avec le doigt pour venir.
Je vins en souriant vers lui, il me montra un article d’un journal local. Je regardais l’article, sans comprendre un piètre mot, je lèvais la tête, il me parlait, naïve et gentille, la seule chose que je pouvais lui répondre était YA, YA, YA…. Ce que je fis.
Le professeur accompagnateur vint vers moi, je lui montrais l’article et lui demandais de me traduire… En l’écoutant… Gloups, j’étais stupéfaite !!! pétrifiée !!! Mes yeux faisaient trois tours..
En fait, l’article racontait que « les françaises aimaient faire l’amour au clair de lune sous un arbre… « 
Et moi qui venais de répondre YA YA YA à tout ce que pouvait me dire l’Hotelier. Je ne vous fais aucune image de la honte qui a pu me tomber dessus… il y aurait eu un trou, je vous assure que je m’y serais mise dedans !!!

* Un soir, nous sommes cordialement invitées chez un professeur allemand. Dans une assiette creuse, une soupe nous est servie. J’ai encore ce goût affreux dans la bouche : un mélange de lait très sucré avec des concombres…
J’avale avec difficulté, j’ai du mal à finir mon assiette, je lève de temps à autre la tête et montre un sourire très hypocrite.
Mais à peine l’assiette vide, avec un large sourire, la maitresse de maison, toute contente, ressert à tous ceux qui étaient autour de la table, une nouvelle assiette… Je serre les dents, en gardant un sourire cordial… un véritable cauchemard pour moi !

* Nous avions une voiture prêtée, en location : coccinelle bleue.
Elle était flambant neuve. Malheureusement, lors d’une manoeuvre au bout du cinquième jour, il fallait que cela tombe sur moi bien sûr, une barrière toute toute petite, mais je vous assure vraiment petite, était derrière la voiture.
En fait, je ne l’avais pas vue. et PAAFFF…
Nous sommes sortis sans se presser de la voiture par crainte de voir.. Aie aie aie.. ou là là… Et devinez quoi ? J’ai enfoncé la carosserie…

J’ai encore d’autres anecdotes de ce séjour, mais ce serait trop long pour vous, lecteur. Alors je m’arrête là. Ce voyage était génial, les élèves admirables, les Allemands très acceuillants, malgré les mésaventures, j’en garde un très très bon souvenir. »

Agnès