Archive par auteur | agnes

LE MUR DE MA VISION

 

Sur le mur de ma vision

j’imagine trois fées allant,

de leurs ailes, donner vie doucement

à la sublime belle au bois dormant.

 Sur le mur d’un chemin

je parcours un monde enchanté,

 plutôt, donald, dingo, mickey…

créant des bêtises sans fin.

 Sur le mur du destin

je vois le petit poucet,

retrouver son chemin

et ses pains éparpillés.

 Sur le mur des frissons,

se trouvent le loup, les trois petits cochons,

fabriquant pour se protéger des maisons

en paille, en bois, en béton.

 Sur le mur de ma passion,

j’entends siffler les sept nains, 

bienveillants envers blanche neige, le matin

avant de partir dans les bois, les buissons.

 Sur le mur de mon cœur,

je ressens bambi en pleure,

sa maman est définitivement partie

entourée d’étoiles, le regarde dans le nuit.

 Sur le mur de mon humble maison,

est dessiné le roi lion,

ce prestigieux petit félin

avec  son étonnant air malin

 A su redonner le cycle éternel…

Depuis les contes, j’ai mûris et de toute mon armure, je vous murmure :

c’est l’histoire de n’importe quelle vie…  sur un mur. »

Agnès

Le Pic Saint Michel

« Promontoire sur nos rochers Le Vercors…

Le Pic Saint Michel est une balade que nous pouvons faire tranquillement, dans une seule journée…

Lorsque nous étions jeunes, nous ne nous ennuyions jamais, nous organisions souvent, nous mêmes, entre autre, nos montées en partant à pied, du centre de notre village. Et tout en haut, un magnifique panoramique tant sur le côté du Vercors que sur notre côté…

Peut être qu’un jour, vous aussi, vous aurez envie de voir d’en haut…

st michel pic

 

Presque au sommet : silence… je dors !

pic st michel

Arrivée au sommet : pose bien méritée… je suis la 2ème en partant de la gauche…

 

montée pic st michel (2)

Je ne vous en montre qu’une, afin que vous puissiez aller voir l’autre….

(mes propres photos)

Agnès

 

 

Le Pic Saint Michel

« Promontoire sur nos rochers Le Vercors…

Le Pic Saint Michel est une balade que nous pouvons faire tranquillement, dans une seule journée…

Lorsque nous étions jeunes, nous ne nous ennuyions jamais, nous organisions souvent, nous mêmes, entre autre, nos montées en partant à pied, du centre de notre village. Et tout en haut, un magnifique panoramique tant sur le côté du Vercors que sur notre côté…

Peut être qu’un jour, vous aussi, vous aurez envie de voir d’en haut…

st michel pic

 

Presque au sommet : silence… je dors !

pic st michel

Arrivée au sommet : pose bien méritée… je suis la 2ème en partant de la gauche…

 

montée pic st michel (2)

Je ne vous en montre qu’une, afin que vous puissiez aller voir l’autre….

(mes propres photos)

Agnès

 

 

Le curé de Claix…

peuilpeuil 78 1

Le Peuil (au jeu du volley : je lève les bras pour rattraper le ballon..)

peuil 2Le Peuil (je suis en bleu…)

plateau

Plateau dans Paris (je suis de face…)

plateau 1

Plateau dans Paris : ( je suis debout de profil…)

plateau paris

Nos moments de partage des repas…

« Plusieurs années ne peuvent être racontées sur une seule page et toutes les photos ne peuvent être insérées, alors je vous propose de lire cet infime texte pour vous raconter :

Nous avions d’antan un curé sur Claix, Monsieur François Carrier…

Il faisait beaucoup pour les jeunes. Ils organisaient des camps au Peuil à Claix  (situé juste au dessous des rochers du Vercors), ou dans d’autres endroits comme le Plateau dans Paris (montagne), à la Salette (montagne, dans le département de la Drôme (plat pour faire du vélo…) aussi etc….

Par exemple : la maison du Peuil : à l’époque, cette demeure était vêtuste, le toit fuyait, il n’y avait pas d’eau, nous devions aller la chercher à un kilomètre se trouvait une fontaine, il n’y avait pas d’électricité, nous utilisions des lampes de torche, nous n’avions pas de toilette, une cabane en bois avec un gros tonneau en faisait office, deux pièces en bas, le sol en terre battu, un vieux poêle à bois (il nous fallait couper le bois), un escalier en bois pointu nous amenait vers de grandes pièces. Les mamans et les papas avaient fabriqués des lits en bois, les filles et les garçons étaient séparés… Même si le confort n’existait pas, nous étions tous heureux… Heureux de chanter aussi avec la guitare autour d’un feu de bois à l’extérieur…

Nous avons vécu à chaque vacances des moments de partage avec les copains, les copines.. Des moments de rire, de jeux, le partage des tâches, des longues marches avec le soleil, la pluie, la neige et même l’orage…

Puis avec les années, j’ai aussi encadré des jeunes durant deux ans…

Une petite anecdote : alors que nous étions à la Salette, nous devions redescendre… Seulement Monsieur Le Curé se trompait toujours de chemin, parfois au lieu de faire une heure de marche nous en faisions deux… Mais ce n’était pas grave, nous aimions… L’orage menaçait, la pluie tombait… Les jeunes avaient froid.. Je leur avais tout donné, mon pull, mon chapeau, mon pantalon et mon tee shirt et comme c’était l’été, heureuse d’avoir mis un maillot de bain ! c’est ainsi que je me suis retrouvée : en maillot de bain avec mes chaussettes et mes chaussures..

L’ironie du sort : plusieurs enfants étaient malades par la suite sauf moi… Pourquoi ? tout simplement parce que rien n’était sur ma peau, l’eau ne pouvait stagner sur ma peau comme un habit peut le faire.

Une autre petite anecdote : alors que nous étions dans la Drôme, nous souhaitions ne pas faire de bruit le soir et partir dans le cimetière en pleine nuit… Mais les adultes nous ont entendu bien sûr ! Du coup, nous y sommes tous allés… Déçus, nous n’avons vu aucun feu follet…

Et je me rappelle d’un d’entre nous qui avait un vélo bien plus grand que lui… Il n’arrivait pas à toucher à la fois les pédales et la selle de son vélo… Mais il était si fort dans ce sport, malgré la disproportion de son corps avec son vélo, il arrivait toujours à nous dépasser..

Je me rappelle plein de moments qui ont, pour chacun d’entre nous, apporté beaucoup… Et même si nous n’étions pas tous, dans mon propre langage « curitains » l’essentiel était de vivre des instants ensemble…. »

(mes propres photos)

Agnès

1977… départ du foot féminin à Claix

1977(ma propre photo)

Alors que nous n’avions que 14/15 ans, les dirigeants du foot masculin, proposèrent aux filles volontaires de faire un match amical durant les vacances…

Je suis de profil avec le short blanc….

Depuis, le foot féminin s’est développée sur notre commune de Claix, avec de très belles performances par la suite….

Agnès

 

 

 

 

 

jeu annuaire pour les nuls : la lettre T

citation-Domi

 LA LETTRE T………… LE TEMPS

CITATIONS :

 » On dit que le temps change les choses mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous mêmes » Andy Warlhol

« Certains moments ont un goût d’éternité » Marc Levy

« C’est la vie…. ça. Tous les jours des innocents meurent sans savoir pourquoi » Pierre Dac et Francis Blanche

De cette lettre T, voici ce que ma propre plume écrit :

JE N’AI PAS EU LE TEMPS DE TE CONNAITRE….

« Le temps se volatilise, tout est frêle,

effleurant ainsi la vie,

le futur se fait la belle,

je suis un espoir, une attente, une envie,

puis un éclair au petit matin,

plus tard un souvenir, une étincelle,

 un semblant de visage sans fin. …

 

Sur une pierre est dressée une hirondelle,

ne pleurez pas, mes amis les mortelles,

j’ai ressenti délicatement vos ailes,

à l’intérieur, une première caresse,

vous aviez l’amour, la tendresse.

 

 Je n’ai pas eu le temps de vous rencontrer,

d’une naissance quelque peu précipitée,

 je suis un enfant, dit imaginaire,

mais serai toujours l’enfant de ma mère,

même si je n’ai pu apercevoir votre lumière… »

(photo : on a tous besoin d’un mot d’amour) Agnès

LE JEU ANNUAIRE POUR LES NULS : la lettre S

15477585-souris-verte-et-coche

 

Elle est jolie, tient, cette citation avec la lettre S…

 

« C’est quand le chat est repu qu’il dit que le derrière de la souris pue » Proverbe ghanéen….

 

Et pour me faire pardonner de cette vilaine citation, avec beaucoup, beaucoup d’humour, je vous propose de chanter avec moi….

 

« Une souris verte, qui courait dans l’herbe, je l’attrape par la queue, je la montre à ces messieurs,

ces messieurs me disent : tremper dans l’eau, tremper dans l’huile, elle fera un escargot tout bleu…

Je la mets dans mon chapeau, elle dit qu’il fait trop chaud, je la mets dans le placard, elle dit qu’il fait trop noir, je la mets dans ma culotte…

Qu’est ce qu’elle fait ?….. trois petites crottes… »

 

Avec ce S, je n’ai pas cassé trois pattes à un canard… ni celles de la souris…. bon allez, je vais parler d’elle…

 

« Eh ! toi ! oui, toi ! souris qui rit,

tourne souris, toute jolie,

toi qui fait tant de bruit,

tu grattes, tu grattes dans la nuit.

Les femmes sautent sur la chaise,

tu te balades en prenant ton aise,

fromage au milieu de tes moustaches,

avec un balai tout le monde te chasse….

Tu souris, tu passes… et tu repasses

en silence, de trous en trous, tu agaces,

mais sans toi, belle petite souris,

le chat s’ennuierait en pleine nuit ! »

Agnès

 

 

 

 

 

Lis les mots sur le petit bout de papier…. tu trouveras ton chocolat

10264385_623286494430631_4691019490117113076_n

« Le dimanche, dans un immense jardin, nos parents se faisaient un énorme plaisir à cacher nos petits chocolats de pâques.

Maman préparait des feuilles sur lesquelles elle écrivait une citation simple, pour chacune d’entre nous.

Nous avions alors un indice mais… il nous fallait tout de même réfléchir et chercher.

Ce jeu nous prenait toute la matinée, mes parents possédaient un savoir faire.

Cette tradition perdurait avec les petits enfants et maintenant elle continue avec les arrières petits enfants.

Merci Papa, merci Maman »

Agnès

 

les lettres

        « Les lettres que tu ne m’écris pas,

j’ai besoin de les inventer parfois,

Je dessinerais en vert ou en rose,

chacun de tes maux moroses.

 

Tu m’écrirais « de jolis mots », noir sur blanc,

Ils ressembleraient à un serment,

une pensée d’amour ou un secret,

un signe que je pourrais déchiffrer.

 

Tu colorierais tes phrases de poésie,

mon cœur serait moins seul en ton absence,

si tu m’envoyais de belles correspondances,

juste quelques mots, des citations choisies.

 

Hélàs….

 

Les lettres que tu ne m’écris pas,

sont d’une couleur qui n’existe pas »

Agnès

Sur une feuille blanche, il est aisé d’écrire,

des paroles que l’on entend, ne rien dire,

ne rien dire pour éviter les malentendus,

garder les maux de chacun dépourvu.

 

Une feuille blanche sur un large cahier,

confident de tous les songes, les secrets,

où les mots défilent sans hésiter,

où les phrases ne restent jamais bloquées.

 

Certains écrivent, dégagent leurs ressentis,

les joies, les peines, le chemin d’une vie,

les êtres se posent pleins de questions,

sur tout ce qui nous entoure….. »

Agnès