Archive par auteur | agnes

les interdits…

De jolis mots depuis mon enfance j’ai évoqués,

soudain, avec des gros mots, je me suis mise à parler,

de plus en plus, je les ai prononcés avec facilité,

ma voix, ma bouche, mes tripes se débloquaient

les adultes me disaient que c’était interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit.

 

Dans les magasins, les jouets sont à portée

je les prenais, je les utilisais pour jouer,

de rayons en rayons le tour je faisais,

les uns après les autres je les touchais,

les adultes me disaient que c’était interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit

 

A quelques pas, encerclée d’arceaux entrecroisés,

si aplatis qu’ils ne sauraient servir à jouer au croquet,

la pelouse fraichement tondue, je caresse le gazon

de la pointe de ma chaussure je marche à tatillon,

sur un panneau il était bien marqué interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit.

 

L’eau jaillissait violemment depuis le sommet,

de mes habits je me suis dénudée,

les goûtelettes de partout rebondissaient,

de tout mon corps, j’ai plongé,

sur un panneau il était bien marqué interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit.

 

Le nombre d’interdit est considérable,

ils croisent tous les jours nos chemins,

ils en rajoutent dès l’aube le matin,

mais parfois aller au delà de l’interdit est si agréable… »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

Defi du jeudi : poèsie… lacommunautélescroqueursdemots

Voici pour le nouveau défi de poésie. Un poème qui est toujours resté dans mon cœur et dans mon esprit, il est tellement beau….

Inconscient peu être un lien avec mon métier d’aujourd’hui…

escargot : Vector illustration de bande dessinée d'escargot Illustration

A l’enterrement d’une feuille morte,

deux escargots s’en vont

ils ont la coquille noire

du crêpe autour des cornes

ils s’en vont dans le soir

un très beau soir d’automne

hélas quand ils arrivent

c’est déjà le printemps

les feuilles qui étaient mortes

sont toutes ressuscitées

et les deux escargots sont très désappointés..

En primaire, nous l’avions appris par cœur jusque là…

Mais ce beau poème ne s’arrête pas ici, j’ai appris la suite plus tard :

mais voilà le soleil

le soleil qui leur dit

prenez la peine de vous asseoir

prenez un verre de bière

si le cœur vous en dit

prenez si ça vous dit

l’autocar pour paris

il partira ce soir

vous verrez du pays

mais ne prenez pas le deuil

c’est moi qui vous le dit

ça noircit le blanc de l’oeil

et puis ça enlaidit

les histoires de cercueil

c’est triste et pas joli

reprenez vos couleurs

les couleurs de la vie

alors toutes les bêtes

les plantes et les arbres

se mettent à chanter

à chanter à tue tête

la vraie chanson vivante

la chanson de l’été

et tout le monde de boire

tout le monde de trinquer

c’est un très joli soir

un joli soir d’été

et les deux escargots

s’en retournèrent chez eux

ils sont très émus

ils s’en vont très heureux

comme ils ont beaucoup bu

ils titubent un peu

mais là haut dans le ciel

la lune veille sur eux.

Jacques Prévert

 

Où souffres tu ?

Notre corps se détraque un peu plus chaque jour,

s’use, s’abime et vieillit avec l’âge,

les ans deviennent pesant et plus lourd,

dans nos diverses conversations

s’ouvrent d’obsédantes questions

et nous pouvons en parler davantage.

 

Où souffres tu, où souffres tu ? de partout ?

au bras, à l’épaule, aux pieds, aux genoux,

tu parles du dysfonctionnement de tes reins,

des douleurs dans le cou, d’arthrose de tes mains,

Et si d’extérieur le corps est encore présentable,

l’intérieur, dans le détail est plus que pitoyable.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

ton cœur forme des morceaux brisés

d’une histoire de vie emplie de drames

où coule le goût du sel de tes larmes,

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

tu souffres, mais tu ne dis pas tout.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

Ton estomac ne digère plus et se resserre,

plein le dos en haut ou vers tes lombaires,

et sur les jambes tu restes droit,

pour éviter les douleurs au foie.

tu souffres de tes maux, ton être devient mou.

 

L’intérieur de ton corps en a pris un coup,

tout se détériore, mais tu gardes le moral malgré tout. »

Agnès

 

 

 

 

Où souffres tu ?

Notre corps se détraque un peu plus chaque jour,

s’use, s’abime et vieillit avec l’âge,

les ans deviennent pesant et plus lourd,

dans nos diverses conversations

s’ouvrent d’obsédantes questions

et nous pouvons en parler davantage.

 

Où souffres tu, où souffres tu ? de partout ?

au bras, à l’épaule, aux pieds, aux genoux,

tu parles du dysfonctionnement de tes reins,

des douleurs dans le cou, d’arthrose de tes mains,

Et si d’extérieur le corps est encore présentable,

l’intérieur, dans le détail est plus que pitoyable.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

ton cœur forme des morceaux brisés

d’une histoire de vie emplie de drames

où coule le goût du sel de tes larmes,

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

tu souffres, mais tu ne dis pas tout.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

Ton estomac ne digère plus et se resserre,

plein le dos en haut ou vers tes lombaires,

et sur les jambes tu restes droit,

pour éviter les douleurs au foie.

tu souffres de tes maux, ton être devient mou.

 

L’intérieur de ton corps en a pris un coup,

tout se détériore, mais tu gardes le moral malgré tout. »

Agnès

 

 

 

 

la voiture…

« Elle peut être de différentes couleurs,
Plus sobres, préfèrent les acheteurs,
Vous pouvez voyager avec elle,
Jamais vous n’aurez querelle.

Elle ouvre ses portes et acceuille,
Tous ceux qui veulent entrer dedans,
Ses yeux s’éclairent autant derrière que devant,…
Elle peut être simple et sans orgeuil.

Néanmoins, elle peut s’exposer,
Devant des milliers de personnes,
Par elle, des petits sons résonnent,
Pour montrer qu’elle souhaite exister.

Elle peut être grande ou petite,
Mais d’une utilité sans limite,
D’une ou de deux mains, vous la caressez,
D’un geste, elle comprends ce que vous désirez.

A boire, Elle demande bien souvent,
Arrive à se fatiguer, s’user et crever,
Elle peut être jouet d’un enfant,
Ou le bijou d’un des parents.

Elle fait partie de votre quotidien,
Et de ce fait, vous ne la regardez plus,
Vous vous asseyez à l’intérieur le matin,
Vaillante, elle parcourt les rues. »
Agnès

Dans les profondeurs…

« Dans les profondeurs de la vie,
l’être se cherche, veut réaliser
parfois seul, une utopie,
parfois à plusieurs, des idées.

Dans les profondeurs de l’esprit,
oubliant notre monde corporel,
le rêve, allié de nos envies,…
est l’ami de nos envols perpétuels.

Dans les profondeurs des âmes anciennes,
des ancêtres, au milieu des fumées,
prenaient visages avec des calumets,
chaque image était sienne.

Dans les profondeurs de la nuit,
les rêves, représentations de nos pensées,
souvent confus et emmêlés,
au petit jour, malheureusement s’enfuient.. »
Bonne nuit à tous.
Agnès

Dans les profondeurs…

« Dans les profondeurs de la vie,
l’être se cherche, veut réaliser
parfois seul, une utopie,
parfois à plusieurs, des idées.

Dans les profondeurs de l’esprit,
oubliant notre monde corporel,
le rêve, allié de nos envies,…
est l’ami de nos envols perpétuels.

Dans les profondeurs des âmes anciennes,
des ancêtres, au milieu des fumées,
prenaient visages avec des calumets,
chaque image était sienne.

Dans les profondeurs de la nuit,
les rêves, représentations de nos pensées,
souvent confus et emmêlés,
au petit jour, malheureusement s’enfuient.. »
Bonne nuit à tous.
Agnès

Souffle…

« Volent les tuiles, les branches,
volent les tables, les chaises blanches,
autour de toi, tout s’envolent,
volent, volent, volent

 Souffle le vent, souffle fort
réveille brusquement celui qui dort,
de ton bruit, ton son, ton souffle,…
souffle, souffle, souffle.

Eclate orage de désespoir,
de ta blancheur tu nous fait voir,
que puissante est ta colère,
éclairs, éclairs, éclairs.

Et toi, grande nature puissante
sous tes apparences merveilleuses,
tu nous donnes une vision désastreuse,
et de cet égarement, tu nous ventes ».
AGNES

Pour tous les amis motards….

AgfaPhoto

 « Vieux motards, vous êtes, je vous aime,
dans toutes les gommes, un poinçon sommeille,
la clé à molette est mère de votre vie,
la route est votre liberté, oubliant vos soucis,
la vitesse n’est plus à votre honneur,
l’espace, les burns, le son de votre moteur,
vous donnent un tel plaisir de bonheur..
elle est votre maîtresse dans votre existence,
vous créez de sa silhouette, une élégance
elle, elle vous offre des frissons,
des ailes, à travers votre blouson …
Bisous à vous »
Agnès

Il me faut partir…

PENTAX DIGITAL CAMERA(photo prise par mes soins…)

 

« Mes amis, un moment difficile,
je pars, je m’en vais voyager,
nos esprits, nos corps vont se séparer,
durant un tout petit temps d’exil.

Une voie ! l’étendue m’appelle,
je suis comme l’hirondelle,
voletant, poursuivant son chemin,…
sans se soucier du lendemain.

Mes amis, je dois vous quitter,
l’histoire de ma vie ne s’arrête pas ici,
il me faut parcourir d’autres pays,
afin de mieux apprécier ce que j’ai.

Traversant la richesse ou la misère,
je peux, tout de même, vous expliquer,
parmi le meilleur sur cette terre,
sont les cœurs et les âmes rencontrés.

Mes amis, mon être va vous abandonner,
mais près de vous, un jour, je reviendrai.. »

Agnès