« Dans un sous bois, au coeur de la forêt,
 j’avance sur un tordu sentier,
au loin, une demeure semble éclairée,
je me hate par ma curiosité.
 
 Les volets accrochés, une porte entre ouverte,
aucune fleur suspendue aux fenêtres,
de mon pied, je pousse le battant,
une immense pièce, aucun mouvement. …
 
Je me faufile dans cette demeure,
une échelle, une trappe, aucun interrupteur,
sans honte,
je monte…
 
 Un grenier emplit d’objets, une verrière,
un tableau caressé par la poussière,
un landeau recouvert d’un drappé,
un miroir ne renvoyant pas mon reflet.
 
 Derrière mon dos, je sens une présence,
mon souffle devient sans aisance,
une ombre légère sur le mur se profile,
je me retourne, aucun volatil.
 
 Blottie, le dos contre le mur,
je laisse l’imagination de la nature,
une âme, un fantôme, un revenant,
rien ne me parait angoissant…
 
 L’aube s’installe, mes paupières se lèvent,
mes yeux bougent dans tous les sens,
je suis allongée sur mon lit, mon esprit pense… »
 Agnès

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *