Savoyères de Claix

« Une ancienne école en haut de nos montagnes,

où des enfants se réunissaient pour étudier,

se transformait, un jour, en un centre aéré…

 

Au cœur de la forêt,

des vestiges de cabanes montées,

où, si bien, vous pouvez les regarder,

en levant les yeux vers le ciel éclairé.

 

Au milieu du ruisseau, des barrages élevés,

permettaient au moulin en bois de tourner.

Les jeux de ballon au Crêt du loup,

les points des tournois rendaient jaloux.

 

La chasse aux escargots, dans un climat pluvieux,

la course de ces colimaçons, nous rendait heureux,

causant palpitations à nos cœurs,

dans nos paris, un seul serait vainqueur.

 

Les jeux de piste organisés,

les chemins faussement balisés,

les questions posées sur des bouts de papiers,

développaient, sur la nature, leur curiosité.

 

La pièce de cuisine, bien loin de sembler sophistiquée,

Mémé Giraud, vieille dame en confectionnait,

des plats dont l’odeur, dans nos narines, narguait,

Ni Michel, ni nous, ni les enfants, ne pouvaient entrer.

 

Les soirées, les enfants chantaient ou balbutiaient,

des histoires leur étaient contées,

dans la lueur de la lune au milieu la nuit,

les yeux doucement se fermaient, endormis.

 

A la fin des saisons,

tous, déguisés en papier crépon,

présentant un spectacle aux parents,

fiers, furent les enfants.

 

Seuls, les craquements des murs résonnent,

mon cœur se serre, mon esprit s’abandonne,

dans ce lieu, aujourd’hui, sans aucune vie,

où, il ne reste plus qu’à chacun des récits. »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

Une réflexion au sujet de « Savoyères de Claix »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *