Le Pont de Ponsonnas, 1er site d’Europe du saut…
Je n’ai alors qu’une trentaine d’année… Avec des amis nous faisions souvent des jolis paris… celui ci ? Sauter à l’élastique.
Quatre garçons et une fille tiennent le pari !
La fille ? Casse cou que je suis…
Arrivés près du pont, nous sommes tous heureux de pouvoir sauter.
Afin de ne pas changer les élastiques, les garçons sautent les premiers, leurs poids sont tous similaires.
Les uns après les autres, attachés aux pieds, ils sautent naturellement, certains osent faire les « idiots » avec des belles figures en sautant et en remontant.
Les regardant si joyeux dans leur vas et viens du sol au pont, je me dis : « ho, c’est trop facile, de sauter ! ».
L’élastique change. A mon tour. Les pieds attachés, je monte sur le bord du pont…
Et là, une véritable angoisse me prend. Je regarde en bas, les gens sont plus que tous petits, mes pieds tremblent, mes yeux grossissent. Je reviens sur le petit escalier.
OUOUOU…. Je reprends mon souffle, je respire. Je remonte sur le bord du pont. Je regarde en bas…
Non, c’est trop haut, je n’y arriverai jamais… Je redescends sur les marches.
En bas, j’entends les garçons hurler, leurs voix résonnent : « saute Agnès, saute… Ne regarde pas en bas, saute.. saute… »
L’homme qui nous installe les élastiques se mit à parler et à engager un discours !
Et là, il m' »énerve » particulièrement avec ses théories sans aucun sens, je peux vous le dire… Je suis attachée, je ne peux fuir, je lui réponds « oui, oui » avec la tête, pour ne pas attiser la conversation.
Je suis patiente, mais en deux, trois minutes, il me saoule avec sa dissertation…
Et d’en bas, j’entends les voix des garçons : « saute Agnès saute… »
Je ne veux plus rien entendre ! mes oreilles se bouchent ! je me concentre ! je remonte sur le bord.. je regarde droit devant moi et… je saute !
Waouh, je me rappelle encore du sol, il se rapproche de moi et juste au dessous une rivière… Instinctivement, je bouche mon nez, en pensant que ma tête toucherait l’eau…
Au moment où je serre de mes deux doigts mes narines, l’élastique se met à remonter, mon cœur fait quatre tours… Mon regard se fixe sur le dessous du pont…
Montée, descente, montée, descente, au fur et à mesure, mon corps se relâche très vite, mes yeux apprécient le paysage autour de moi, d’infiniment petit, de plus en plus gros, à nouveau petit…
Les ressentis de chacun étaient bien différents mais nous avons tous apprécié cette journée et notre pari : gagné !
Dans la voiture, un de mes amis m’a dit très justement : « Agnès, si tu n’avais pas sauté, tu l’aurais regretté toute ta vie.. » Il me connait bien…
Depuis ? j’ai ressauté !
Mais mon premier saut avec mes amis et les « foutus » paris que nous faisions, ne peuvent être oubliés. »
Agnès
c’est une chose que je ne ferai pas c’est prendre trop de risques
oui et bien moi je crois que….nonnnnnnnn je veux pas 🙂 à vrai dire je ne sais pas, pour un défi pourquoi pas, avec une bande d’amis, malheureusement mes amis n’étaient pas comme les tiens hihi, et moi tu sais il faut toujours me pousser pour y aller 😉
Bises
merci merci pour vos commentaires. Pas de risque et dans ce genre de « sport » personne ne pousse personne… Bises à vous