« L’aube n’est point encore levée,
Entre leurs mains, ils embauchent dans la traite,
beuglent, les vaches dans l’étable éclairée,
offrant leur liquide d’une généreuse valeur de pureté.
Parcourant le village dans leur carriole,
sillonnant les chemins, les pierres dégringolent,
à la pointe du jour, chargés de gros récipients,
ils distribuent le lait aux habitants.
Dans les immenses près, sur les versants des coteaux,
marchent, broutent, dorment les troupeaux,
dans la semaine, vaqués certains jours,
enfants, vers ces bovins, nous aimons dire bonjour.
Je raconte cette histoire au présent….
Je me rappelle le gris du pot à lait,
suspendu sur le mur de notre entrée,
et froid ou chaud, le régal de mes papilles d’antan… »
Agnès