J’ai écrit un petit texte sur les chapeaux parce que….
La question existentielle : quel chapeau vais je mettre aujourd’hui ?
Un chapeau bizarre, un chapeau transforme,
laine, feutre, coton, lin, sous toutes ses formes,
pas un pareil, mais tous caressent mes oreilles.
Le trilby est trop court, clochant sur le devant
relevé sur le dos, il est plutôt urbain,
et au petit visage il convient,
Le canotier, chapeau mythique de l’été
mais je n’aime ni le pastis, ni les cartes à jouer.
Pointu et noir, le chapeau de sorcière,
m’invite à regarder mon derrière,
un chapeau melon, appelle souvent le cuir,
en le portant, un cheval, je ne peux faire fuir,
la cloche a sonné, le front est caché,
il me faut faire une coupe au carré,
la cigarette en haut du béret
seuls les bergers peuvent la tricoter,
voilà que gavroche a perdu sa casquette,
pour la retrouver, il me faut chanter sa chansonnette,
vais je mettre un bob sous la pluie
dicton : mariage pluvieux… d’une épingle et d’un bibi,
comme les hôtesses sous leur calot,
je m’envole vers le haut,
sous ma capeline sur la plage,
je fabrique des chapeaux chinois,
avec quelques coquillages sur mes doigts,
voilà bien des chapeaux ! qui me mettent en haut de forme…. »
Agnès