La lumière du jour, lentement, baissait

sur son lit, paisiblement, Louison lisait,

dans le livre de Jean de La Fontaine

la grenouille, le loup, la fourmi se promènent.

Son père, livreur, rentrait tard le soir,

Louison s’endormit sans même le voir,

A l’école, au Luxembourg, le lendemain,

la maitresse leur donna une interro dès le matin.

Louison prit soudain une grosse frayeur,

regardant l’orange du lys sur le radiateur,

elle pensa à sa maman demeurant à Louvet,

puis à Lenorman et ses chansons préférées…

Louison était lente, avait des difficultés, en face de sa table,

subitement, elle réagissa et perdue dans les fables,

sur sa feuille blanche se mit à écrire de son crayon,

toute l’histoire de la tortue avec le Lièvre dans sa composition… »

Agnès

Je n’ai pas trouvé tous les mots qui me sont demandés pour cette lettre J…. Mais permettez moi de vous emmener un instant…..

Montez avec JULIE et moi, tous ensemble,

Dans la JEEP, pour nous rendre au JAPON,

Nous passerons par Kyoto, mais JOYO nous éviterons,

Ressemblance d’habitats européens, de mémoire, il me semble.

L’alcool de riz, à outrance nous en gouterons,

les fleurs en forme de JONQUILLE nous sentirons,

Les jardins embellis nous contemplerons,

L’art dans leur composition nous admirerons.

Cette archipèle si souvent illustrée

par des signes que nous ne pouvons décrypter,

la grâce en leur danse à travers la musique,

nous nous abandonnerons, sans réplique.

A travers leur tradition, leur éveil intérieur,

formes et couleurs révèlent un système de symboles,

mers perlières où des êtres travaillent sans parole,

ces habitants possèdent des valeurs en profondeur.

Nous repartons de cette île étonnante,

une célébrité européenne commençant par J, serait elle restée ? »

Agnès

« Très doué, il n’avait que dix huit ans,

obtint son diplôme d’infographie

demeurant en Islande depuis longtemps,

une crise d’humeur, il partit dans les pays.

Il ne parlait que de Iacovleff, artiste

Un Russe, parcourant l’Afrique et l’Asie,

jadis, ce peintre n’eût atteint le siècle demi,

ces œuvres ne ressemblaient pas aux cubistes.

Dans sa Isuzu, parcourant les Antilles, Isidore

se nourrissait d’igname,  de crabes farcis,

dans sa poche, des icaques, quelques graines d’or,

pour ramener peut être dans son natal pays.

A Isafjorour, qu’il revienne, ses parents souhaitaient,

ils devaient se parler, s’expliquer,

mais…. mais il en fût autrement…

Si vous voyagez dans ces iles… s’il vous plait..

ces images, prenez les et donnez lui,

sa mère, son père, en un portait vieillit,

sa photo de son pays qu’il ne peut oublier..

leur unique fils… ils pensent tous les jours à lui…

Agnès

« Les projecteurs, sur la scène, éclairaient,

les sièges vides vont bientôt s’éveiller

en grand nombre Hong Kong se déplace

pour applaudir la plus grande des as.

Les Hyundai sont garées de partout,

depuis des heures, certains restent debout,

lointain pays, connaissent peu la Hollande,

mais d’où elle vient, elle est une légende…

L’herbe de la pompa, l’hypéricum décoraient

un vaste hall et toutes les entrées,

l’horloger se mit a sonner trois fois,

les portes s’ouvrent, la foule se pressa.

Sur le parquet au milieu une mystérieuse,

un bel haricot, du moins elle ressemblait

par cette forme si délicate et gracieuse,

avec ses cordes qui ne se touchaient.

La, la, la, do, do, mi une belle mélodie

dressait les poils comme un hérisson,

les notes d’Hector Berlioz à l’unisson

l’instant précis ou le destin s’entremêle

sur sa Harpe, les doigts défilent, décibèle…

je vous présente : Harmony« 

Agnès

Elle prépare sa valise d’une nuance cacao

laissant derrière elle, son Chevrolet, sa moto,

De sa vie, de son stress,  elle n’en voulait plus,

Câbleuse, ses fils resteront dorénavant nus.

Laissant derrière elle tout son grand potager,

où se meurent ses belles pétales de plusieurs couleurs,

les crocus, de son départ, prennent frayeur,

les carottes ne savent plus devenir orangées.

elle s’en va notre Claudine, elle s’en va,

laissant derrière elle, sa carpe se noyer,

sans nageoire, rejoindre le courant d’huchet,

elle s’en va notre Claudine, elle s’en va.

Ne pouvait elle pas rester gamine,

jouant avec son chicco, son vélo, ses cailloux,

elle part sans se retourner, elle s’éloigne de nous,

emportant son seul fétiche : la canne de Charly Chaplin.

Elle part en Chine… »

Agnès

Nous voici à la lettre W : pour cette lettre, j’ai choisi le mot WESTERN….

Quelques citations d’acteurs :

« C’est plus facile de faire d’un acteur un cowboy que d’un cowboy un acteur. »

— John Ford

« Ce n’est peut-être que mon opinion, mais à mes yeux il n y pas d’art original purement américain en dehors du western et du jazz. »

— Clint Eastwood

« Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l’actrice. »

— Gary Cooper

 

« Entre l’histoire et la légende, je choisirai toujours la légende. »

— John Ford

 

 » Un homme, un cheval, et toute l’immensité de Monument Valley, 
c’est l’image de Western d’une Amérique qui se reconnaît encore dans les mythes de la conquête de l’Ouest. « Le western est le cinéma américain par excellence », écrivit justement le critique et théoricien André Bazin.

Voici ce que j’écris :

« Des femmes aux longues robes pour des trappeurs,

Dans les saloons,   les aguichent, pleine d’ardeur,

Dans les westerns, les cow boys sont souvent les héros,

Verre à la main, sur une note de piano ou celle d’un banjo.

Dans les westerns, les colts brandissent,

Les tirs, plus vite que les ombres, surgissent,

Les hommes avalent des fayots en guise de soupe.

Les chevaux, au galop, cavalent en groupe,

Les brigands sont souvent punis,

Nous imaginons, avant que le film soit fini,

Mais qu’en est il des indiens

Que l’on élimine un par un ?

Légende ou réalité, ces westerns à la télé,

Eurent succès durant plusieurs années.. »

Agnès