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une courte explication

« Parce que, aujourd’hui, il me semble nécessaire de vous expliquer ma décision d’avoir quitter un lieu où j’avais donné 16 ans de ma vie professionnelle….
La méthode Montessori existe en France depuis environ une dixaine d’années. J’étais allée dans des colloques à l’université au début où cette méthode commençait à s’installer dans notre pays. Tout comme j’avais suivi des cours d’Humanitude…
Je suis dans mon élément avec les personnes âgées et cette philosophie de Montessori…
J’ai changé de structure et je retrouve mon début professionnel dans un lieu qui me correspond mieux que les dernières années de là où j’étais. Où cette philosophie et les mises en place se sont perdues au fil du temps dû au changement de groupe et de direction qui n’ont pas la même façon d’appréhender les vieux (comme dit quelqu’un : VIE EUX… La VIE pour EUX, tout simplement), qui n’ont pas non plus la même façon de manager les soignants, moins d’écoute, j’irai plus loin, moins de respect…
Je me dis que j’ai bien fait de changer de lieu, je retrouve quelque chose d’inexplicable en deux mots pour et avec les personnes âgées, principaux acteurs d’un EHPAD et je me retrouve également. Parce qu’une personne âgée est un être humain comme vous et moi. J’en écrirai davantage plus tard quand le moment sera venu… »

les chapeaux

J’ai écrit un petit texte sur les chapeaux parce que….
 
La question existentielle : quel chapeau vais je mettre aujourd’hui ?
 
Un chapeau bizarre, un chapeau transforme,
laine, feutre, coton, lin, sous toutes ses formes,
pas un pareil, mais tous caressent mes oreilles.
Le trilby est trop court, clochant sur le devant
relevé sur le dos, il est plutôt urbain,
et au petit visage il convient,
Le canotier, chapeau mythique de l’été
mais je n’aime ni le pastis, ni les cartes à jouer.
Pointu et noir, le chapeau de sorcière,
m’invite à regarder mon derrière,
un chapeau melon, appelle souvent le cuir,
en le portant, un cheval, je ne peux faire fuir,
la cloche a sonné, le front est caché,
il me faut faire une coupe au carré,
la cigarette en haut du béret
seuls les bergers peuvent la tricoter,
voilà que gavroche a perdu sa casquette,
pour la retrouver, il me faut chanter sa chansonnette,
vais je mettre un bob sous la pluie
dicton : mariage pluvieux… d’une épingle et d’un bibi,
comme les hôtesses sous leur calot,
je m’envole vers le haut,
sous ma capeline sur la plage,
je fabrique des chapeaux chinois,
avec quelques coquillages sur mes doigts,
voilà bien des chapeaux ! qui me mettent en haut de forme…. »
Agnès

Aux bateaux… aux marins… quelques mots.

« Sa coque aussi brillante qu’un diamant,
invincible à toutes épreuves il se croyait,
Batailles, sans regret, ne se retournait,
dans les immenses mers ou océans.

Tous les marins, avec courage,
brandissaient leurs épées,
jours et nuits dans les orages,
de leurs bras nus, les voiles, ils hissaient.

Dans la brume un matin,
Femmes et enfants entendirent une sirène,
accourant sur le quai avec entrain,
apparut un point jaune, une lanterne…

Il arrive, a survécu à toutes souffrances,
commencent les sourires, la musique et la danse,
Sur cette eau calme des poètes

et en son hommage, silence des mouettes…. »
Agnès