Je parcourais ma route dans ma ferrari
à la radio, en France, une histoire en résumé,
où depuis se sont écoulées des décennies,
dans un village dénommé Fislis.
Elle concoctait avec des fenouilles des potions,
quelques fraises pour donner un goût sucré,
Fleurette, faiseuse de bonne aventure, avait un don,
mais au 16è siècle, sorcière était elle surnommée.
Son chat noir guettait, se blottissait sous les faitières,
mais quand Johannes Faustus apparaissait,
l’animal poilu allait se faire librement caresser,
de son xème sens, ses facultés en lui, il ressentait.
En cachette, tous les gens du village lui rendait visite,
lui apportant des poules, des faisans, ou des marguerites,
Fleurette voyait de bons et de mauvais présages,
mais un jour, elle vit, pour elle, la fin de sa propre image.
Elle partit sur le fleuve de Fensh, avec ses bougies,
sa magie, son faitout, emmaillotée dans un drap,
au milieu de l’eau, tous les fantômes, elle appela,
mais, l’écho de sa voix retentissait dans le firmament.
Elle savait, Fleurette sentait la fin approcher,
sur les fagots du bûcher, elle saluait tous les étrangers,
ils n’ont cru en elle, une pythonisse ne peut exister,
ce jour, près de la forêt, regardez, Fleurette viendra vous saluer….
Je suis passée, sans le vouloir, près de la forêt avec ma ferrari,
un faisceau de lumière est apparu,
elle était devant moi, je ne suis descendue,
Fleurette m’a fait un geste, des années après, j’ai compris »
Agnès