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La cascade de Claix

« L’odeur du sapin, de l’épicéa présents vers la Pissarde,

mes pieds longent le chemin menant à la Cascade,

l’eau caresse les roches, sous ses fils de gouttelettes,

je mets tout mon corps jusqu’au haut de ma tête.

 

Sur l’une de ses grosses pierres, un peintre dessine,

le paysage ; offrant le flux d’eau, les perles dégoulinent,

la rivière descend, glissant comme un cheveu de cristal,

sur le dos de chaque roche, finissant de manière brutale.

 

Je perçois les chants d’oiseaux dans le bruit sourd de l’eau,

quelques pas, quelques mots, de plusieurs badauds,

les heures passent,

je ne me lasse… »

Agnès

 

Une des énigmes de Claix

 « Agnus Dei, Agneau, Agnès, rigolo, symbole imagé !

sur une pierre, une sculpture non loin de Cossey,

un agneau, tête baissée, attend d’être étudié,

cette énigme n’est pas encore élucidée.

 

Des suppositions, que faisait il dans ce lieu ?

des croyances, superstitions, actes religieux ?

Pourquoi un petit agneau sculpté se trouve ici ?

Il reste sous silence, peu de personne parle de lui.

 

Quel triste charme, nos anciens ont abandonné,

te voilà seul, sans que nous puissions expliquer,

ni ton origine, ni ta création, ni même le mystère,

l’éternité, tu resteras, dans ce lieu de Bouveyres. »

Agnès

 

 

 

 

La rivière : Isère

 

(tableau : Léon Augustin Lhermitte)

« De son nom d’antan Isèra se fait nommer Isère,

des femmes venaient sur le bord de cette rivière,

vêtues, alors, de longues robes, hiver comme été,

tenant des pleins d’habits, dans leur panier.

 

Certaines cancanaient, d’autres s’esclaffaient,

avec leurs mains, altérées, de cette eau glacée,

à genoux sur des pierres ou sur le bord incliné,

toutes frottaient avec la cendre, rinçaient, pliaient.

 

Ces lavandières, dont ce métier se fait oublier,

cachant sous leur rudesse, des sentiments délectables,

manquant de grâce, mais d’un sourire incontournable,

sans paresse, avec ardeur, ne cessaient de laver . »

Agnès

 

 

Le téléphérique de Grenoble

 

 

« A la Bastille, on aime bien monter à pied,

ou dans les bulles, ce jour, en forme ronde,

nous apercevons tous les alentours de la vallée,

nous pouvons même voir le bout du monde.

 

A la Bastille, on aime bien l’histoire racontée,

Sur le dernier promontoire du mont Rachais,

Un très beau fort fût construit dans le Dauphiné,

Connaissant les guerres, des enceintes se sont écroulées.

 

A la Bastille, on écoute, on lit, l’histoire n’est pas finie,

reconstruction de murs, des portes, d’éboulis,

des trous percés dans les façades des rochers,

des immenses voûtes régulières se sont dessinées.

 

A la Bastille, on contemple la vue imprenable,

de Grenoble et de ses environs : histoire inépuisable,  

de ce Y renommé, ce fort n’a plus vraiment de secret,

tous visiteurs pourront trouver réponse dans le musée. »

Agnès