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« Dans le monde de la littérature,

des écrivains donnent satisfaction,

ils fournissent des idées sûres,

enlèvent les doutes, les préoccupations.

 

Un marque page laissé,

un coin de feuille plié,

un livre ouvert ou retourné,

 

c’est le passage qui rassurait. »

Agnès

Dans les profondeurs

Photo de fantôme sur une vieille pellicule… 

« Dans les profondeurs de la vie,

l’être se cherche, veut réaliser

parfois seul, une utopie,

parfois à plusieurs, des idées.

 

Dans les profondeurs de l’esprit,

le rêve, allié de nos envies,

et l’ami de nos envols perpétuels,

oubliant notre monde corporel.

 

Dans les profondeurs de nos âmes anciennes,

des ancêtres, au milieu des fumées,

prenaient visages avec des calumets,

chaque image était sienne. »

Agnès

Robinson

Robinson, ton bateau a chaviré

par un jour d’orage,

la mer t’a échoué,

tu t’es éveillé sur la plage.

 

Tu as porté quelques objets,

plusieurs heures après,

avant que le bateau se soit éloigné,

tu as pu tout ramené.

 

Tu étais derrière les buissons,

tu observais des êtres,

ils étaient en ronds,

devaient ils en manger un ? peut être ?

 

Tu as sauvé quelqu’un,

les autres sont partis,

avec ton fusils entre les mains,

lui, agenouillé, te remercie.

 

Vendredi est devenu ton serviteur,

Toi, Robinson, son maître,

tu faisais sur l’île des fêtes,

et tu lui faisait peur.

 

Un jour, tout s’est démoli,

le grand cèdre est tombé

sur son passage, a tout ravagé,

il ne restait plus rien près de lui.

 

Pour vous, une nouvelle vie,

Tenn, le chien tué par l’explosion,

Tu pleurais mon pauvre Robinson

Vendredi aussi… »

Agnès

disparition du livre !

Photo : « Tous les livres qui façonnent l’esprit, orienteront ton cœur si tu es dans la lumière. »Tariq Ramadan

« Avant de me coucher, je prends un bouquin,

que vois-je, horrible image, sur ce lien ?

et bien, elle ne m’a pas fait sourire,

les livres vont, un jour, disparaître,

aveugles, que mes yeux deviennent,

sans eux,  je ne pourrai vivre,

que leur souvenir, je ne veux connaitre,

 cette pensée n’est peut être que mienne »

(photo : spiritualité) Agnès

Du côté de chez Swann…

« Lorsque la météo est incertaine

les promenades, idéal, vues sur la plaine

le paysage, les aubépines, l’étang

des descriptions de ces endroits différents

Des nouvelles chambres où il a dormi

 tout au cours de son enfance, de sa vie,

l’heure du coucher était torture,

mais sa mère venait l’embrasser,

c’était un moment émouvant, d’aventure,

ainsi écrit-il du côté de chez Swann.

 

 Autour de Swann marque l’entrée

de notre héro dans la maison de Gilberte

Il s’y rend pour jouer, pour gouter,

mais un jour sa relation évolue avec Gilberte

 

Ils se brouillent, sa peine est intermittente,

peu à peu il sent de l’indifférence évidente,

Swann rencontre Odette de Crécy

vivant dans un milieu snobs, bourgeois enrichis,

à l’ombre des jeunes filles en fleurs

commence à Paris où il demeure.

 

 

 La famille déménage après Doncières,

le narrateur retrouve son ami Saint Loup

il fréquente les salons, sort beaucoup,

voit la princesse Saxe, Mmes de Guermante, de Villeparisis

mais de cette vie mondaine, vide et de poussière,

lui rappelle l’absence de ses parents

finalement à Combray sont repartis,

ainsi s’est déroulé le côté de Guermantes.

 

 

 Deux villes détruites à cause de mauvaises moeurs,

du sexe, le narrateur découvre autour de lui

l’homosexualité, qu’il observe avec ferveur

et autour de lui, dans l’aristocratie

ces soirées se préparent et se vivent

ces moeurs appellent Sodome et Gomorrhe,

où les gens jadis et ce jour ne se privent

de suivre ces moments encore et encore…

 

 

 De ces soirées d’homosexualité,

le narrateur a rencontré Albertine,

il a beaucoup d’amour pour cette libertine,

elle est surveillée lors de ses déplacements,

 par des amis communs de ces deux amants,

Albertine aime les femmes et souvent,

le narrateur devient jaloux, à chaque instant

il étouffe, elle devient La Prisonnière de Paris.

 

 Un matin, la brume sur Paris tombait,

Albertine prit ses bagages pour s’envolait,

Le narrateur pleure, veut retrouver sa maitresse,

avec qui, ils ont vécu de la tendresse,

elle lui échappe définitivement, au fil du temps,

 il éprouve un détachement,

Albertine disparue, au fond de son coeur..

 

 Le narrateur pensait être incapable d’écrire,

de son enfance, il en rêvait avant de dormir,

la guerre éclate, des amis meurent,

sur le champ de bataille, il prend peur.

Grace à la princesse de Guermantes

son idée d’écrire lui reprend,

de sa belle plume, de son talent,

il ressuscite les amis, les amantes.

 

Ce héros est prêt à créer une oeuvre littéraire

d’où il écrit le temps retrouvé

de ce fait, rien n’est éphémère,

il a su nous parler de son passé… »
Agnès

« Transcendantale » culpabilité !!…

 » Appliqué à la connaissance, à la philosophie,

Passant par Freud, Deleuze et Krant

Ces hommes de tête, critiques et psychologies,

Nous démontrent des théories, des textes ennivrants.

 

 Du mot culpabilité, nous passons à soi,

De l’émoltion relative au surmoi,

A un sentiment manifestant de la …dépression,

Du passage à l’acte, à la punition..

 

 Cette culpabilité inconsciente, qu’en est elle vraiment ?

Le modèle de l’affect semble impliquer,

Le système préconscient du conscient,

Et Oedipe est encore bien énuméré.

 

 Interne, ce mot permet de grandir,

 Processus permettant de se construire,

Se culpabiliser par rapport à autrui,

La crainte d’être rejeté, de n’être rien,

Certains passent leurs temps entre leurs envies,

Et la crainte de l’absence, en vain.

 

 L’ignorance de la nature véritable des choses

Nous pousse à perpétuer notre souffrance

Pour s’en livrer, libérons nous de notre ignorance

Chacun d’entre nous possède une névrose. »

(dédié à Claude Alain)
 Agnès

Pas de poésie sur le présent

Tableau_noir : Question written on chalkboard / blackboard. Hand writing with chalk ? great texture. Banque d'images

 »Pas de poésie sur le présent,

Une seconde, très court instant,

la seconde écoulée, ne fait que passer,

mais chaque seconde devrait être appréciée.

 

Le présent, se conjugue dans le temps,

mais si le présent est un court moment,

alors le verbe du temps présent

est déjà fini, forcément.

 

Je vous écris à l’instant,

mais chaque lettre écrite,

ne fait plus partie du présent,

ce temps est bien hypocrite…

Agnès