(photos prises par mes soins)

Au bord de la forêt  de majestueux pins,

un petit garçon tenait dans sa main,

un gros jaune ballon

qui se voyait de l’horizon.

La bise caressait la forêt,

soudain !… le vent se mit à souffler,

si fort, si fort.. que la ficelle du ballon,

se lâcha de la main du petit garçon.

De plus en plus haut, le ballon s’envola,

personne ne put le rattraper,

les nuages blancs, il toucha,

puis un rayon de soleil l’effleura.

De cette immense hauteur,

le ballon vit un paysage de bonheur,

Dansaient devant lui, toutes les couleurs,

remontaient vers lui, toutes les bonnes odeurs.

Inattendu… un oiseau se dressa devant lui,

ne pouvant, ni à droite, ni à gauche, se déplacer,

le ballon poussa un grand… grand cri,

les ailes de l’oiseau se déployèrent pour l’éviter.

Le jaune ballon survola la montagne,

trouvant derrière une rase campagne,

l’air de son intérieur commençait à sortir,

sa descente peu à peu le fit frémir…

« Où vais je atterrir, se demanda-t-il,

des branches, des toits, je suis trop fragile,

je voudrais continuer, je ne veux éclater,

sans que l’on puisse me trouver… »

Le sol devenait de plus en plus grand,

tout avait cessé… même le vent,

lentement, le jaune ballon aperçut

un petit jardin fleuri inconnu…

« je vais me poser parmi des nains,

un bananier, des marguerites, du romarin,

quel voyage merveilleux ai je vécu »

se disait le jaune ballon moins dodu.

« Merci de m’avoir fait vivre ces beaux instants,

de belles images, du ciel,  j’ai contemplées,

grâce à toi, Yanis et le souffle du vent…

Ton regard, lors de mon envol, je n’oublierai… »

S’écrit de loin, de sa plus belle voix, le jaune ballon,

renvoyant à ce petit enfant, son beau dessin sur le carton… »

Agnès

Citation avec la lettre M…. :

« J’ai mal dit le cœur, tu vas oublier dit le temps, mais je vais toujours revenir dit la Mémoire…. »

Cette citation peut évoquer plusieurs choses, à chacun son ressenti, à chacun sa perception, à chacun son interprétation…. 

La Mémoire : Je me projette dans le temps….  Non… pas le passé mais dans un futur…

« Un jour, nous nous reverrons,

sur un fauteuil, dans un lieu animé,

avec un déambulateur, nous marcherons,

nos rides sembleront bien dessinées.

Un jour, dans une retraite maison,

ensemble, nous nous rejoindrons

pour vivre nos magiques instants,

au milieu de différents soignants.

Un jour, dans une grande pièce,

nous écrirons encore, nous nous regarderons,

nous prendrons le temps d’une sieste,

Puis nos livres, nous partagerons.

Un jour, je vous relirai,

vos plus belles proses illustrées,

dont vous tous bloggeurs, de vos plumes encrées,

d’une feuille blanche jaillit une lumière étoilée.

 Néni, je n’aurai pas mal au cœur,

Néni, je n’aurai pas oublié

mon cœur et ma mémoire sont liés

pour évoquer tous ces instants écrits et partagés. « 

Agnès

« Il jouait de sa lame comme un levier,

le fit céder, le coquillage s’ouvrit,

soulevant le repli, la perle était…

aussi belle qu’un… Louis.

Aussi parfaite que la lune,

grosse… comme un œuf sur la dune,

il ne savait plus, lui paraissait si belle,

n’en n’avait jamais vu de pareil.

« Pour ma bien aimée, pensa-t-il alors,

un cadeau du cœur valant plus que de l’or,

ainsi… me regardera-t-elle d’œil d’amour,

ou fera-t-elle encore, en me croisant… demi tour ? » ».

Agnès

Je t’écris ces quelques mots humbles, aussi humble que tu étais… Nous t’aimons…

« Depuis 17 ans, nous partagions nos étés,

nos autres saisons si nous le pouvions,

tes croissants chauds et moelleux attendaient

le matin de bonne heure quand nous arrivions.

Les repas où tes « cantines » emplies de vin

se vidaient au tintement des cuillères sur les verres

le matin avec ton vélo, tu partais dans les clairières,

puis nous marchions ensemble sur les chemins.

Ta personnalité, ta simplicité nous les apprécions,

Patrick, la légende du camping de Serviès,

le « boute en train » des soirées sans ivresse,

des jeux de boules, des danses, des discussions.

Des éclats de rire, ensemble nous démembrions,

des instants forts, ensemble nous partagions,

ta passion de tous les jours fût ton vélo,

tu es parti avec lui, sans nous dire un mot. »

Agnès

« Le mot Amour,

mot de tous les jours,

lu dans des poésies, des chansons,

sur des lèvres, dans des yeux,

ce thème donne de l’inspiration,

les lettres se dessinent comme un aveu.

Le grand A, audacieux,

première lettre de l’alphabet,

le mot simple, ambitieux,

offre des sentiments partagés,

où le cœur ne fait qu’un tour,

où la peine vaut le détour.

Combien de textes écrits

 dont le sens n’est réduit ?

A m o u r

que ce mot soit prononcé

de manière articulée. »

Agnès