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Les rois mages

Rois_mages : three wise men following a bright star

 »Un jour, une femme a enfanté

dit on dans une étable peu éclairée

dans le ciel une lueur brillait

elle se nomme l’étoile du berger…

 

 Dans l’ombre nous connaissons trois personnages

d’après Matthieu, il ne parle que de mages

mais la tradition veut que ce soit les « rois mages »

qui sont venus rendre hommage…

 

 Gaspard, Melchior et Balthazar

ne sont pas venus par hasard

les bras remplis de présents

d’or, de myrrhes et d’encens…

 

 Aujourd’hui, nous fêtons les rois mages

en mangeant de bonnes galettes

de frangipane, ou peu importe la recette

l’important est de ne pas oublier…

 

ces hommes venus visiter l’enfant né

En lui rendant un grand hommage… »
Agnès

Dire des bêtises…

Texte sans rime…. Mais : 

 « J’aime de temps en temps m’amuser d’un mot,

d’une situation et dire ce qui me vient à l’esprit,

en dehors de toute logique, sans chercher

à y mettre du sens, à faire de belles phrases.

Cela m’amuse et me détend largement

autant qu’une bonne séance de relaxation. »

Agnès

Derrière moi…

 
 
J’ai dansé sous le soleil brillant
J’ai rêvé sous les cimes
J’ai chanté sous l’arbre verdoyant
J’ai flâné parmi mes rimes
 
 J’ai ressenti le gel du temps
J’ai bouquiné des livres d’antan
J’ai écouté le silence de la neige
J’ai marché sur le mont de la Meije …
 
J’ai parlé aux oiseaux qui volaient
J’ai réchauffé un coeur qui pleurait
J’ai mangé avec des sans abri
J’ai donné mes chauds habits
 
 J’ai dormi sous un tippy
J’ai partagé avec mes amis
J’ai souffert de la misère
J’ai réussi grâce aux prières
 
 J’ai visité des pays en moto
J’ai vu des paysages très beaux
J’ai rencontré des gens merveilleux
J’ai gardé contact avec eux
 
 J’ai affronté des moments pesants
J’ai lutté contre tempêtes et vents
J’ai monté en sueur les côtes
J’ai toujours gardé la tête haute
 
 J’ai enfanté de deux beaux enfants
J’ai soutenu leurs idées, leurs projets
J’ai ouvert mon âme en grand
J’ai vieilli sans me regarder
 
 Je me retourne sur mon parcours
Je la vois riche en évènements
Je ne peux, de suite, tout écrire évidemment
Ma mémoire s’éveille, ma plume fera le tour… »
(photo : prise par mes soins) Agnès

Dieu de l’amour

Cupidon : Statue of an infant angel in sepia shades Banque d'images

En anatomie, l’organe le plus mouvementé est le coeur,

Ce paquet de muscles se contracte une fois par seconde, non par heure

Durant toute une vie il va pomper le sang,

Et le propulser dans le corps rapidement.

 

 Parfois, il est nécessaire que le coeur soit remplacé,

Les chirurgiens sont capable de le prélever,

Des gens subissent des greffes réussies

Grâce à ces hommes qui combattent les maladies.

 

Autrefois, les Egyptiens de l’Antiquité croyaient

que le coeur était le siège des pensées.

Des amulettes, dans les tombes, ils déposaient

Dans l’au delà, les voyages des morts étaient facilités.

 

 La volonté de cultiver journellement la qualité

De sa relation amoureuse, de son coeur,

Entretenir le désir peut quelque fois nous aider

A perpétuer les plaisirs en offrant des fleurs

 

 Des roses rouges pour dire « je t’aime »

Chantée par les poètes, la rose, reine des fleurs

Symbole de l’amour, symbole du bonheur,

des bouquets, dans les mains pleines.

 

 Mais pourquoi offre-t-on une rose rouge ?

Remarquable par sa forme, son parfum, sa beauté

Elle reçut ce pouvoir de Cupidon, vous savez,

Dans la mythologie romaine, il a renversé du vin rouge..

 

 Ce Dieu de l’amour l’a renversé sur une rose blanche

 Sans le vouloir, était ce un mardi, un dimanche ?

Nul ne le sait, mais nous savons à ce jour

Que cette rose rougit et s’imprégna des vertus de l’amour. »

Agnès

Je lui ai répondu..

« Il n’est jamais trop tard

la pierre lancée peut être ramassée

le mot échappé peut être excusé

la perte n’est : tout reste dans le coeur…

le non-fait d’hier, peut être réalisé

aujourd’hui le passé est la fondation du présent

le présent la construction du futur. »

 Agnès

Du côté de chez Swann…

« Lorsque la météo est incertaine

les promenades, idéal, vues sur la plaine

le paysage, les aubépines, l’étang

des descriptions de ces endroits différents

Des nouvelles chambres où il a dormi

 tout au cours de son enfance, de sa vie,

l’heure du coucher était torture,

mais sa mère venait l’embrasser,

c’était un moment émouvant, d’aventure,

ainsi écrit-il du côté de chez Swann.

 

 Autour de Swann marque l’entrée

de notre héro dans la maison de Gilberte

Il s’y rend pour jouer, pour gouter,

mais un jour sa relation évolue avec Gilberte

 

Ils se brouillent, sa peine est intermittente,

peu à peu il sent de l’indifférence évidente,

Swann rencontre Odette de Crécy

vivant dans un milieu snobs, bourgeois enrichis,

à l’ombre des jeunes filles en fleurs

commence à Paris où il demeure.

 

 

 La famille déménage après Doncières,

le narrateur retrouve son ami Saint Loup

il fréquente les salons, sort beaucoup,

voit la princesse Saxe, Mmes de Guermante, de Villeparisis

mais de cette vie mondaine, vide et de poussière,

lui rappelle l’absence de ses parents

finalement à Combray sont repartis,

ainsi s’est déroulé le côté de Guermantes.

 

 

 Deux villes détruites à cause de mauvaises moeurs,

du sexe, le narrateur découvre autour de lui

l’homosexualité, qu’il observe avec ferveur

et autour de lui, dans l’aristocratie

ces soirées se préparent et se vivent

ces moeurs appellent Sodome et Gomorrhe,

où les gens jadis et ce jour ne se privent

de suivre ces moments encore et encore…

 

 

 De ces soirées d’homosexualité,

le narrateur a rencontré Albertine,

il a beaucoup d’amour pour cette libertine,

elle est surveillée lors de ses déplacements,

 par des amis communs de ces deux amants,

Albertine aime les femmes et souvent,

le narrateur devient jaloux, à chaque instant

il étouffe, elle devient La Prisonnière de Paris.

 

 Un matin, la brume sur Paris tombait,

Albertine prit ses bagages pour s’envolait,

Le narrateur pleure, veut retrouver sa maitresse,

avec qui, ils ont vécu de la tendresse,

elle lui échappe définitivement, au fil du temps,

 il éprouve un détachement,

Albertine disparue, au fond de son coeur..

 

 Le narrateur pensait être incapable d’écrire,

de son enfance, il en rêvait avant de dormir,

la guerre éclate, des amis meurent,

sur le champ de bataille, il prend peur.

Grace à la princesse de Guermantes

son idée d’écrire lui reprend,

de sa belle plume, de son talent,

il ressuscite les amis, les amantes.

 

Ce héros est prêt à créer une oeuvre littéraire

d’où il écrit le temps retrouvé

de ce fait, rien n’est éphémère,

il a su nous parler de son passé… »
Agnès

CARNAVAL

 

« Mois par mois, jour après jour

tout le peuple s’attèle

à vivre ce grand moment

invente, fabrique des déguisements

en lin, en coton, en dentelle

qu’il mettra seulement un jour…

 De noble vénitien, à dame noire,

du mystic, à la préhistoire,

de valentin, à l’antiquité du roi,

au cochet de la rose de castille, 

à lancelot de mystère de Venise, à cléo

 de blanche neige, à pinocchio de zorro,

à la belle fée de la peluche,

à la carte à jouer du mousquetaire, aux héros

 Les uns et les autres se rendent au bal,

masqués, et de tout âge,

cette mascarade infernale,

existe depuis plus du moyen âge.

 le carnaval permet plus de sensualité

qu’un bal formel et pour sur la liberté,

l’interdit, les règles sont suspendus,

la morale n’existe plus.

 De la viande il n’en reste rien,

remplacée par les bugnes dès le matin,

de quand la période de ce changement,

survenu depuis tout ce temps ?

 Dans les rues, la musique et les chants,

montrant leurs costumes différents,

les habitants forment une parade,

commencent une longue balade,

sans dévoiler leur visage,

le carnaval continue son voyage.. »

 Agnès

« Transcendantale » culpabilité !!…

 » Appliqué à la connaissance, à la philosophie,

Passant par Freud, Deleuze et Krant

Ces hommes de tête, critiques et psychologies,

Nous démontrent des théories, des textes ennivrants.

 

 Du mot culpabilité, nous passons à soi,

De l’émoltion relative au surmoi,

A un sentiment manifestant de la …dépression,

Du passage à l’acte, à la punition..

 

 Cette culpabilité inconsciente, qu’en est elle vraiment ?

Le modèle de l’affect semble impliquer,

Le système préconscient du conscient,

Et Oedipe est encore bien énuméré.

 

 Interne, ce mot permet de grandir,

 Processus permettant de se construire,

Se culpabiliser par rapport à autrui,

La crainte d’être rejeté, de n’être rien,

Certains passent leurs temps entre leurs envies,

Et la crainte de l’absence, en vain.

 

 L’ignorance de la nature véritable des choses

Nous pousse à perpétuer notre souffrance

Pour s’en livrer, libérons nous de notre ignorance

Chacun d’entre nous possède une névrose. »

(dédié à Claude Alain)
 Agnès

le ciel dans la nuit

 Photo : La comète Garradd Elle n'était pas visible à l'œil. Mais la comète Garradd a offert un beau spectacle aux amateurs bien équipés. Témoin, cette photo prise le 17 octobre 2011 par l'amateur autrichien Michael Jager.La comète Garradd s'était installée dans le ciel d'automne, en marge de la constellation d'Hercule. Autour du 15 novembre, elle présenta la particularité de rester presque totalement immobile d'un soir à l'autre.Philippe Henarejos, le 26 octobre 2011 @ C&E

 

 

 

 

 

 

 

« Pour savoir où pointer et observer

les merveilles du ciel éclairé

il est utile de connaitre les constellations

les astres, les étoiles, leurs noms.

 

 Nous pouvons utiliser des cartes du ciel…

des livres, des documents, des logiciels

pour repérer les planètes convoitées

 et les étoiles, nous devons être renseignés.

 

 Ce soir, le ciel est dégagé

je me suis assise sur un banc,

le Vercors enneigé sur les versants

mes yeux fixaient la voie lactée.

 

 Blanche, la demi lune dominait

les étoiles de leurs robes brillaient

la casserole timidement se dessinait

le séant de sa queue se distinguait.

 

 Soudain, une étoile filante, une comète ?

surgit une longue trainée dans ce fond noir

un voeu de suite, je m’apprête

pour tout le monde : une demande d’espoir »
(photo : images du ciel et de l’espace) Agnès

Etre grand’mère

 

 

 

« Elle a des cheveux attachés,

non grissonnant, son visage témoignant de son passé,

assise sur son rocking chair se balançant,

écrivant des poèmes près de la cheminée.

 

 Lorsque vous ouvrez la porte de sa maison,

Une odeur de café et de soupe vous acceuille,

Ses yeux se lèvent de ces citations,…

Elle place délicatement son recueil.

 

 Elle s’approche de vous les bras ouverts

Toujours béate de votre visite,

Par son regard, elle a déjà découvert,

Certaines de vos bonnes ou mauvaises conduites.

 

 Aucun mot, ne prononce, elle attend,

vous parlez, de ses ouies elle écoute,

pas besoin de long discourt, de suite,

elle comprend, vous regarde, ses yeux verts vous envoûtent.

 

 Sa face durcit, son coeur sourit,

Tend sa main quand vous avez besoin ;

elle, Sa vie longue n’est pas éternelle,

Ses conseils, son savoir, vous enrichissent.

 

 Moi, un moment fort, je vivrai demain,

J’ai élaboré une soupe avec entrain,

Je laisserai mon livre, mes poésies,

J’entendrai mes enfants, mes petits,

Je me lèverai de mon rocking chair, Ils viendront…

Pour la fête des Grand’Mères… »

Agnès