Archive par auteur | agnes

Les 3 pucelles à Saint Nizier

 

« Trois jantes demoiselles,

vivaient dans la même maison,

deux ressemblaient à des donzelles,

la troisième, cachait sa belle, en un garçon.

 

Ces trois imprudentes, ne pensaient qu’à jouer,

De leur village, elles s’en éloignaient,

Toutes nues, dans le torrent, nageaient,

Un jeune homme, caché, les reluquait.

 

D’un craquement de pas sur une branche,

le bougre s’est mis à découvert,

les trois filles, de leurs habits à l’envers,

s’enflammèrent à rougir, sous ces regards d’avalanche.

 

Leurs cœurs ne cessaient de battre en cadence,

mais le jeune homme ne sachant qui choisir,

prit sa monture, fuyant avec prudence,

sans regarder derrière, les belles mourir.

 

De colère, la troisième prit une longue lame,

toutes trois, ne pouvaient cesser leurs larmes,

de ces sanglots incessants, ils se mirent à durcir,

des rocs vinrent alors les revêtir.

 

Ainsi, Pucelle, Grande Pucelle et Dent Gérard

dans leur village, devinrent célèbres, ce jour, des stars,

et si un alpiniste arrive à les gravir sans monture,

elles reviendraient à la vie charnelle, pour sûr… »

Agnès

Savoyères de Claix

« Une ancienne école en haut de nos montagnes,

où des enfants se réunissaient pour étudier,

se transformait, un jour, en un centre aéré…

 

Au cœur de la forêt,

des vestiges de cabanes montées,

où, si bien, vous pouvez les regarder,

en levant les yeux vers le ciel éclairé.

 

Au milieu du ruisseau, des barrages élevés,

permettaient au moulin en bois de tourner.

Les jeux de ballon au Crêt du loup,

les points des tournois rendaient jaloux.

 

La chasse aux escargots, dans un climat pluvieux,

la course de ces colimaçons, nous rendait heureux,

causant palpitations à nos cœurs,

dans nos paris, un seul serait vainqueur.

 

Les jeux de piste organisés,

les chemins faussement balisés,

les questions posées sur des bouts de papiers,

développaient, sur la nature, leur curiosité.

 

La pièce de cuisine, bien loin de sembler sophistiquée,

Mémé Giraud, vieille dame en confectionnait,

des plats dont l’odeur, dans nos narines, narguait,

Ni Michel, ni nous, ni les enfants, ne pouvaient entrer.

 

Les soirées, les enfants chantaient ou balbutiaient,

des histoires leur étaient contées,

dans la lueur de la lune au milieu la nuit,

les yeux doucement se fermaient, endormis.

 

A la fin des saisons,

tous, déguisés en papier crépon,

présentant un spectacle aux parents,

fiers, furent les enfants.

 

Seuls, les craquements des murs résonnent,

mon cœur se serre, mon esprit s’abandonne,

dans ce lieu, aujourd’hui, sans aucune vie,

où, il ne reste plus qu’à chacun des récits. »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

Le Peuil de Claix

« Au fond d’un chemin de terre,

se trouvent une maison, une clairière,

nous aimions alors dormir dans ces lieux,

où nous partagions des instants précieux.

 

Le soir, la chasse au Dahu, nous faisait rire,

les uns se cachaient sous les pins, dans des coins,

d’autres, plus peureux, allaient près du feu se blottir,

après, chacun aimait se retrouver près du festin.

 

Les montées, les descentes, les chemins connus,

avec nos chaussures, nous parcourions les lieux inconnus,

certains épuisés, tout le groupe s’attendait,

en fin de journée, nous étions tous enchantés.

 

Au petit matin, le vent et la neige nous surprenaient,

la barrique d’eau dans les mains, nous puisions à la fontaine,

à quelques mètres de cette maison où fumait la cheminée,

vite, vite, rentrer, était notre pensée certaine.

 

Le Peuil, un lieu où plusieurs d’entre nous

peuvent avoir gardé des souvenirs de jeunesse,

de cette maison, nous avons laissé des confesses… »

Agnès

 

 

La cascade de Claix

« L’odeur du sapin, de l’épicéa présents vers la Pissarde,

mes pieds longent le chemin menant à la Cascade,

l’eau caresse les roches, sous ses fils de gouttelettes,

je mets tout mon corps jusqu’au haut de ma tête.

 

Sur l’une de ses grosses pierres, un peintre dessine,

le paysage ; offrant le flux d’eau, les perles dégoulinent,

la rivière descend, glissant comme un cheveu de cristal,

sur le dos de chaque roche, finissant de manière brutale.

 

Je perçois les chants d’oiseaux dans le bruit sourd de l’eau,

quelques pas, quelques mots, de plusieurs badauds,

les heures passent,

je ne me lasse… »

Agnès

 

Une des énigmes de Claix

 « Agnus Dei, Agneau, Agnès, rigolo, symbole imagé !

sur une pierre, une sculpture non loin de Cossey,

un agneau, tête baissée, attend d’être étudié,

cette énigme n’est pas encore élucidée.

 

Des suppositions, que faisait il dans ce lieu ?

des croyances, superstitions, actes religieux ?

Pourquoi un petit agneau sculpté se trouve ici ?

Il reste sous silence, peu de personne parle de lui.

 

Quel triste charme, nos anciens ont abandonné,

te voilà seul, sans que nous puissions expliquer,

ni ton origine, ni ta création, ni même le mystère,

l’éternité, tu resteras, dans ce lieu de Bouveyres. »

Agnès

 

 

 

 

La rivière : Isère

 

(tableau : Léon Augustin Lhermitte)

« De son nom d’antan Isèra se fait nommer Isère,

des femmes venaient sur le bord de cette rivière,

vêtues, alors, de longues robes, hiver comme été,

tenant des pleins d’habits, dans leur panier.

 

Certaines cancanaient, d’autres s’esclaffaient,

avec leurs mains, altérées, de cette eau glacée,

à genoux sur des pierres ou sur le bord incliné,

toutes frottaient avec la cendre, rinçaient, pliaient.

 

Ces lavandières, dont ce métier se fait oublier,

cachant sous leur rudesse, des sentiments délectables,

manquant de grâce, mais d’un sourire incontournable,

sans paresse, avec ardeur, ne cessaient de laver . »

Agnès

 

 

AgfaPhoto

 

 

 

 

 

 

 

 Avant le mois de décembre, je dois lire ce livre et donner mon appréciation et une note….

Le téléphérique de Grenoble

 

 

« A la Bastille, on aime bien monter à pied,

ou dans les bulles, ce jour, en forme ronde,

nous apercevons tous les alentours de la vallée,

nous pouvons même voir le bout du monde.

 

A la Bastille, on aime bien l’histoire racontée,

Sur le dernier promontoire du mont Rachais,

Un très beau fort fût construit dans le Dauphiné,

Connaissant les guerres, des enceintes se sont écroulées.

 

A la Bastille, on écoute, on lit, l’histoire n’est pas finie,

reconstruction de murs, des portes, d’éboulis,

des trous percés dans les façades des rochers,

des immenses voûtes régulières se sont dessinées.

 

A la Bastille, on contemple la vue imprenable,

de Grenoble et de ses environs : histoire inépuisable,  

de ce Y renommé, ce fort n’a plus vraiment de secret,

tous visiteurs pourront trouver réponse dans le musée. »

Agnès

 

 

 

 

Jeu annuaire pour les nuls : la lettre Y

« hé bien Yaka…

Lysa était entrain de lire son ysopet dans le creux de son yawl. Ses yeux se trouvaient soudain éblouis par les mots de couleurs fleurs de lys.

Son foyer était bien loin, les vagues l’emmenaient. Levant sa tête de son joyau, elle aperçut une ile, l’eau et le ciel se confondaient par leur cyan éclatant.

Mais, que sont ces yourtes qui se dressent au loin ? Elle fit quelques yards et arriva vers la berge.

Elle descendit de son yawl en nageant rapidement pour ne pas se noyer.

D’immenses ypréaux se dressaient devant elle. Ses mains touchèrent les yohimbines de chacun d’entre eux.

Au loin, elle entendit un bruit, doucement, s’approchant, elle vit des yaks en troupe. « Me voici yang, pensa t elle, youp avec mon yatagan, je ne vais pas payer de ma tête pour les affronter.

Lysa se sentit perdue, jusqu’au moment où Toby, son chien, se mit à aboyer.

Lysa avait compris le mauvais cycle de son sommeil sur sa lecture en mangeant son yaourt et son yuzu… »

 

 

 

 

La Colombe

 

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Oh ! dis moi.. l’as tu vu se transformer,

de ses longues ailes, elle s’est envolée,

sous quel olivier, s’est elle dissimulée,

reviendra-t-elle.. vers le bateau de Noë ?

 

Oh ! allez… raconte moi son retour,

peut on offrir encore une plume dorée,

déclarer.. nos flammes.. notre amour,

sauvegardant le symbole de la fidélité ?

 

Picasso l’avait souvent dessinée,

élégance.. grâce.. l’effigie de la paix,

douceur.. blancheur immaculée,

Majestueuse.. Colombe de la liberté. »

Agnès