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ECOSSE

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

Dans un vieux hôtel miteux, nous sommes arrivés…. Deux nuits passées, nous sommes repartis sur les routes de cette ile.

Les moutons étaient le seul décor dans les immenses prairies désertiques.

Le loch nees tendait son cou pour nous apercevoir.

Quel beau pays qu’est l’Ecosse.

Les villes remplies d’histoire, de contes et de culture nous donnaient envie de rester….

VAUJANY

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(photos prises par mes soins)

« Tenez vous bien derrière moi….
Situé en face des Grandes Rousses, un village dont le visage diffère l’hiver lorsque la neige enveloppe la nature…
Les balades de l’été, les sculptures achevées, l’eau caressant les rochers, les téléphériques nous emmenant vers un autre horizon…
Une escale pour se désaltérer…
Vous êtes toujours dans le Dauphiné, je viens de vous emmener à VAUJANY » Agnès

 

 

 

Pour Yanis… parce que son ballon s’est posé dans notre jardin….

BALLAgfaPhoto

 

 

 (photos prises par mes soins)

 

Au bord de la forêt  de majestueux pins,

un petit garçon tenait dans sa main,

un gros jaune ballon

qui se voyait de l’horizon.

 

La bise caressait la forêt,

soudain !… le vent se mit à souffler,

si fort, si fort.. que la ficelle du ballon,

se lâcha de la main du petit garçon.

 

De plus en plus haut, le ballon s’envola,

personne ne put le rattraper,

les nuages blancs, il toucha,

puis un rayon de soleil l’effleura.

 

De cette immense hauteur,

le ballon vit un paysage de bonheur,

Dansaient devant lui, toutes les couleurs,

remontaient vers lui, toutes les bonnes odeurs.

 

Inattendu… un oiseau se dressa devant lui,

ne pouvant, ni à droite, ni à gauche, se déplacer,

le ballon poussa un grand… grand cri,

les ailes de l’oiseau se déployèrent pour l’éviter.

 

Le jaune ballon survola la montagne,

trouvant derrière une rase campagne,

l’air de son intérieur commençait à sortir,

sa descente peu à peu le fit frémir…

 

« Où vais je atterrir, se demanda-t-il,

des branches, des toits, je suis trop fragile,

je voudrais continuer, je ne veux éclater,

sans que l’on puisse me trouver… »

 

Le sol devenait de plus en plus grand,

tout avait cessé… même le vent,

lentement, le jaune ballon aperçut

un petit jardin fleuri inconnu…

 

« je vais me poser parmi des nains,

un bananier, des marguerites, du romarin,

quel voyage merveilleux ai je vécu »

se disait le jaune ballon moins dodu.

 

« Merci de m’avoir fait vivre ces beaux instants,

de belles images, du ciel,  j’ai contemplées,

grâce à toi, Yanis et le souffle du vent…

Ton regard, lors de mon envol, je n’oublierai… »

S’écrit de loin, de sa plus belle voix, le jaune ballon,

renvoyant à ce petit enfant, son beau dessin sur le carton… »

Agnès

 

D’après… Le conte de la Rue Broca….

« Une paire de rouges chaussures

côte à côte sur une étagère

se racontaient leur journée torture,

de manière tout à fait singulière.

 

A chaque pas que nous faisons,

nous embrasser, nous ne pouvons,

pour nous rapprocher, seuls nos lacés

s’enlacent mais nous la faisons tomber.

 

Ne sachant la raison de ses chutes,

la brave dame se rendit au médecin,

ce dernier lui prescrit des gouttes, le matin,

mais ce remède n’arrêtait ses culbutes.

 

Un jour, elle entendit parler dans l’armoire,

les deux chaussures pleuraient de leur désespoir,

soudain, elle comprit qu’elles ne devaient

en aucun cas être de nouveau séparées.

 

Mais son amie prit les chaussures, malheureusement,

les offrit à sa propre grand’mère,

de sa marche quelque peu passagère,

les amoureux pouvaient se voir à présent.

 

Petit à petit, l’une d’elles s’usait,

sa semelle lentement se trouait,

la vieille dame sans scrupule, les a jetées

dans la rue… pauvre rouge paire abandonnée…

 

Soudain, des enfants, prirent les chaussures,

dans un carton, de leurs âmes pures,

les mirent pour qu’elles voyagent,

sur l’eau, après leur mariage… »

Agnès

J’arrive !!

 

 

« Que vois-je, dit un spermatozoïde,

une ovule juste devant moi

mais dit donc, on dirait un astéroîde vite,

être le premier, pour une fois »…

 

Les cellules se multiplient

l’embryon se forme durant deux mois,

puis le foetus se développe, grandit

la croissance se fait durant plusieurs mois.

 

 « J’entends le son d’une musique,

 la voix des personnes s’amplifient

ce noir autour de moi m’horrifie

qu’est ce qui me touche, me pique ?

 

 Ouf, ce n’est que mon cordon,

Là je me sens bien dans ce coccon

dans ce liquide amniotique

je nage, je dors, c’est sympathique.

Photo : ~~Lisa~~ 

Hé, c’est l’heure, je veux sortir

ma tête en bas, je tape des pieds

brusquement, je me sens propulsé

la lumière commence à m’envahir.

 

 Mais qui sont tous ces gens

qui me dévisagent, m’ensorcellent,

d’un coup, j’ai reconnu maman

de part sa voix ; me blottit contre elle.

 

 Elle me caresse, me parle doucement

 je la regarde mais ne vois qu’une ombre

les traits se dessinent lentement

son coeur bat, la pièce devient sombre

 

 Elle est belle, douce ma maman,

dans ses bras, je me sens apaisé

elle me donne pleins de baisers

je grandirai près de toi un bon moment »
Agnès

lettre Z…

Lettre Z : ZERO….. ZERO…. ZERO…. combien as tu eu ? un zéro….

Voici tout d’abord les citations :

« Rien de tranquillisant comme un zéro, perpétuel en math ou en orthographe, en excluant l’éventualité d’un progrès, il supprime les inconvénients de l’effort » Daniel Pennac

Mais :

« Zéros : Dieu de l’amour et des petits riens » Alain Finkielkrant

Dans un second temps :

Le Cancre de Prévert

Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.

Un zéro ? : pas grave tant qu’il y a de l’amour…. Mes propres écrits :

« L’art et l’oeuvre ne sont pas toujours compris,

face à une peinture vivante ou abstraite,

notre vision des formes ne reflète,

pas toujours, du tableau, son esprit.

 

 Difficile à comprendre la littérature,

où les idées philosophiques deviennent subtiles,

les phrases dégagent de mots ou des maux dans sa lecture,…

l’écrivain glisse sa plume et l’encre défile.

 

 Le bois, l’argile, le ciment, le métal ou la pierre,

donnent au sculpteur de bien belles matières,

de ces matériaux nus à travailler de son fief,

vont naitre des formes en volume, en ronde bosse, en relief.

 

 Quant au papier, l’art de l’origami,

deux tours de mains, quelque finesse de pliages,

 une feuille est transformée sans collage,

et le mouvement des formes vit.

 

 Dans la recherche et le travail de n’importe quel artiste,

son oeuvre représente pour lui, l’expression

de ses envies, de ses visions, de ses pulsions,

et souhaite souvent devenir perfectionniste.

Un zéro à l’école : n’est que symbole, vide position…

N’importe quel « cancre » possède des dons…

Ecouter, comprendre et l’aider… »

(dédié à mon fils)

photo : son propre dessin en auto portrait.

 Agnès

AME

« Reflet de l’eau, reflet de l’âme,

Si précieux, comme un feu ou une flamme,

Pénétrés par la lueur renversée,

Profondeur, où le cœur se sent apaisé….

 

 Guide de la vie, offrant la sympathie,

De leurs expressions infinies,

Savourant quelques étincelles,

Gardant en eux un symbole fraternel.

 

 Forme de langage, Où les mots sont silences,

Forme de voyage, Où ils avancent avec prudence.

 Sensibles à la lumière, Sensibles aux émotions,

Quelques vers, Pour le plaisir de nos yeux, dit-on… »

Agnès

JEU ANNUAIRE POUR LES NULS : la lettre X

 

Nous voici vers la fin du jeu avec la lettre X…. : Xiao…

 

Voici mes citations :

« Quand je vais d’un côté, la voix du piano ressemble à celle d’un dragon, quand je vais de l’autre côté, elle ressemble à celle des oiseaux »

– Claire Roig

« Le plus difficile, dans l’interprétation de la musique, est non seulement de dire quelque chose, mais de le dire à une autre culture »

– Kahlan

 

Xiao : instrument de musique d’une part, une femme d’autre part, puis un mélange des deux dans mon écrit…

 

Xiao  est un ancien instrument de musique chinois, et qui a une histoire de deux mille ans. La Xiao fût inventée sous la dynastie des Han, dans l’ethnie Qiang.
La Xiao est d’une forme simple, comme celle de la flûte. Fabriquée dans du bambou rouge ou blanc, elle est un peu plus long que le flûte. Sur le corps, on trouve des petits orifices, et sur la face postérieure, des trous pour exhaler le son.

 

Xiao Mei Zhu : Sa passion pour la musique commence très tôt, elle entre à l’École Nationale de Musique pour enfants surdoués à 10 ans. Elle est obligée d’interrompt ses études. Afin de la connaitre davantage elle a écrit son autobiographie La Rivière et son secret et nous livre un témoignage du conditionnement psychologique des Chinois durant la Révolution culturelle. Malgré ce qu’elle peut vivre, en cachette elle travaille son piano et la musique la sauve. Dans les années 1980 elle part aux Etats Unis et se fait connaitre dans la musique. Puis elle arrive à Paris, elle donna des concerts dans l’Europe et devint professeur du Conservatoire supérieur de musique et de danse à Paris.

 

Voici mon écrit :

« Entends tu le son dans le lointain ?

Tend l’oreille, écoute, écoute ce refrain,

elle chemine, la Xiao, poursuit sa route

cette flûte, dans son paysage, nous envoûte.

Entends tu l’harmonie de ce bambou,

celui ci, percé de 6 à 8 trous,

accord du Do ou bien du Ré,

généralement du Sol en sa Clé.

Entends tu les nuances mélodieuses,

des touches de Xiao, sur son piano,

elle effleure les notes de ses mains, désireuse,

de transmettre sa musique à son monde nouveau. »

Agnès

 

Le jeu annuaire pour les nuls… La lettre W

citation-Domi (1)

 

Nous voici à la lettre W : pour cette lettre, j’ai choisi le mot WESTERN….

Quelques citations d’acteurs :

 

« C’est plus facile de faire d’un acteur un cowboy que d’un cowboy un acteur. »

— John Ford

 

« Ce n’est peut-être que mon opinion, mais à mes yeux il n y pas d’art original purement américain en dehors du western et du jazz. »

— Clint Eastwood

 

« Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l’actrice. »

— Gary Cooper

 

« Entre l’histoire et la légende, je choisirai toujours la légende. »

— John Ford

 

 » Un homme, un cheval, et toute l’immensité de Monument Valley, 
c’est l’image de Western d’une Amérique qui se reconnaît encore dans les mythes de la conquête de l’Ouest. « Le western est le cinéma américain par excellence », écrivit justement le critique et théoricien André Bazin.

 

Arizona-Monument-Valley

 

 

Voici ce que j’écris :

 

« Des femmes aux longues robes pour des trappeurs,

Dans les saloons,   les aguichent, pleine d’ardeur,

Dans les westerns, les cow boys sont souvent les héros,

Verre à la main, sur une note de piano ou celle d’un banjo.

Dans les westerns, les colts brandissent,

Les tirs, plus vite que les ombres, surgissent,

Les hommes avalent des fayots en guise de soupe.

Les chevaux, au galop, cavalent en groupe,

Les brigands sont souvent punis,

Nous imaginons, avant que le film soit fini,

Mais qu’en est il des indiens

Que l’on élimine un par un ?

Légende ou réalité, ces westerns à la télé,

Eurent succès durant plusieurs années.. »

Agnès

 

LA VIGNE

Je vous propose d’abord 3 citations :

« On dit qu’il ne crut pas à la divinité, c’est lui faire une injure insigne, Plutus, Vénus et le Dieu de la vigne, lui tinrent lieu de trinité »

Epithaphe du régent Philippe d’Orléans (1674 – 1723)

« De Reims à la Moselle commencent la vraie vigne et le vin, tout esprit en Champagne, bon et chaud en Bourgogne, il se charge, s’alourdit en Languedoc, pour se réveiller à Bordeaux »

Histoire de France Tome 3

« J’ai rencontré la vigne et j’ai vu la croissance du raisin, j’ai fait la vendange et je fus couronné de grappes et ma bouche a goûté le verjus. »

Géo Norge – j’ai rencontré la Vigne 1968

ENFIN DE CETTE VIGNE VOICI CE QUE MA PLUME ECRIT :

Dans notre commune, d’antan,

les vignes fleurissaient, enivrant

nos yeux et nos papilles, virginal parfum,

pourquoi ne suis je plus au temps divin ?

 

Malheureusement, je ne bois jamais de vin,

seulement j’aime les grappes de raisins,

gourmands fruits, voluptés foudroyantes,

dans ma mémoire : seconde jeunesse brûlante.

AgfaPhoto(vieille photo prise par mes soins)

De peine, de sueur, de soleil cuisant,

dans les champs, sur les coteaux, les collines,

je sais combien ce travail est épuisant,

pour ces vignerons, effleurant des diamants.

Laissant place aux habitations,

les pieds de vigne sont arrachés,

la fanfare nommée « les vignerons de Claix »

ne fredonne plus sous le kiosque l’été.

Il ne nous reste que l’acceptation…

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

Les petites maisons ou vieux hangars se démolissent,

s’effondrant, sans toit, envahis par la végétation,

mais, j’ai encore la joie dans cette gourmandise

de venir tailler dans mon enfance maison.

Les vignes, ceps de plus de cent ans, immortels,

où murissent encore les grappes roses,

dont le goût subtil, fondant, est glucose,

où la maison de vigne en pierres devient culturelle… »

AGNES

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