« J’ai sur mon bureau des milliers de papiers,
ils ne demandent qu’à être lus ou étudiés,
mais je n’ai point d’envie, je ne veux les regarder,
je les tourne, du blanc je vois, des piles je créais.
J’ai dans une boîte des milliers de plumes,
elles ne demandent qu’à glisser des opportunes,
mais je n’ai point d’envie, je ne peux les faire évoluer,
je les range délicatement, le couvercle est fermé.
J’ai dans mon meuble des milliers de bibelots,
ils ne demandent qu’à être appréciés ; Calipso,
mais je n’ai point d’envie, je ne peux les considérer,
je tourne la tête, des souvenirs, la vitre est brisée.
J’ai sur mon sol des milliers de poussières,
elles ne demandent, à vrai dire, qu’à être aspirées,
mais je n’ai point d’envie, j’éteins la lumière,
je sors de la pièce, je m’esquive, bouleversée. »
(photo de Calipso vu par un artiste)
Agnès
Il y a tant de douceur et de délicatesse dans ces quelques lignes que l’on ne peut pas rester indifférente en les lisant…
Bonjour Agnès
C’est en raisonnant comme cela qu’on prend les chemins de sagesse ma belle, mais la sagesse dans le monde actuel hi hi? Trouve-elle encore sa place
Bisous
Le Noctamplume
Une place pour la sagesse ? Le Noctamplume, bien sûr que la sagesse a une place. Il suffit de lui laisser notre fauteuil pour la laisser conter…
Merci Denise, toi qui m’a lu depuis fort longtemps, j’espère que tu ne te lasses pas encore de mes écrits…
Bisous à vous
Agnès