Robinson, ton bateau a chaviré
par un jour d’orage,
la mer t’a échoué,
tu t’es éveillé sur la plage.
Tu as porté quelques objets,
plusieurs heures après,
avant que le bateau se soit éloigné,
tu as pu tout ramené.
Tu étais derrière les buissons,
tu observais des êtres,
ils étaient en ronds,
devaient ils en manger un ? peut être ?
Tu as sauvé quelqu’un,
les autres sont partis,
avec ton fusils entre les mains,
lui, agenouillé, te remercie.
Vendredi est devenu ton serviteur,
Toi, Robinson, son maître,
tu faisais sur l’île des fêtes,
et tu lui faisait peur.
Un jour, tout s’est démoli,
le grand cèdre est tombé
sur son passage, a tout ravagé,
il ne restait plus rien près de lui.
Pour vous, une nouvelle vie,
Tenn, le chien tué par l’explosion,
Tu pleurais mon pauvre Robinson
Vendredi aussi… »
Agnès