Archive | janvier 2016

magie

« Sous les regards de tous les spectateurs,

ses mains s’ouvrent, se referment,

deux doigts tendus, la dame de cœur,

les visages deviennent blêmes.

 

Dans la pièce, à la lueur de la bougie,

des mots incompréhensibles, de leur bouche, se crient,

la table tremble, les livres tombent,

les esprits sortent des catacombes.

 

 Dans la nature, des conditions particulières,

autrefois, avaient un caractère mystique,

de cette magie, expliquée par les scientifiques,

laisse encore des instants féériques et garde ses mystères.

 

Une belle, dans l’extraordinaire,

une de tous les jours, la magie de l’amour,

troublant les cœurs, mettant les têtes à l’envers,

de tous mes vers, reste encore : magie d’un jour, magie pour toujours.. »

Agnès

 

neige

« L’hiver arrive à grand pas

le froid, le vent, le verglas,

danse en rythme la neige, vive saison,

le blanc recouvre les floraisons.

 

Dans un bruit sourd de la nature,

les animaux se cachent dans la verdure,

sous les branches, sous les toits, dans les trous,

la nuit, je n’entends plus le son du hibou.

 

Le squelette des arbres blanchi,

sous le poids, de chaque flocon, se fléchit,      

certaines branches touchent la terre,

on dirait qu’elles ont froid dans ce climat austère.

 

Les anciens, les enfants ressentent le changement,

s’énervent, se comportent différemment,

leur grognement, par eux, ne se définira,

nous, nous savons que la neige tombera.

 

les traineaux, les luges, les skis,

sont de nouveau de sorties,

ils caressent le coton du sol

pour certains, dans une course folle.

 

Les enfants lancent les boules

se jettent dans la pente et roulent,

les carottes ne sont point oubliées

sur le bonhomme, en guise de nez.

 

Ce blanc, ces flocons, cette neige,

font écrire, chanter, dessiner les artistes,

l’héroïne d’une saison forme un cortège,

les danseurs, les musiciens se lancent sur la piste.

 

Douce neige,  blanche, valeur pure,

tu aides les Hommes et toute la nature,

nous avons besoin d’eau, lorsque vient l’été,

grâce à toi, la faune et la flore ne seront asséchés. »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

Concours lettre au Père Noël 2015 : 1ère ex aequos…

Concours : lettre au père Noël 2015

Un concours était ouvert aux participants, participantes, anonymes.

Ecrire une lettre au Père Noël avec des mots imposés : amour poupougnette splendeur magie famille national fraternité neige encollés boursicoter schtroumphs foutoir puer vomir schnock.

L’année dernière j’étais arrivée 2ème ex aequo avec Mlle Jeanne et Claramicalement.

Cette année, je suis arrivée 1ère ex aequo avec Voay.

Merci à Dominique qui participe à l’organisation du jeu, merci à tous les participants, toutes les lettres sont pour moi, ex eaquos.

 

« Cher Père Noël,

Je suis la poupougnette de l’année dernière, j’ai grandi de un an, mais dans ma tête c’est un peu le foutoir à cause de ma maladie, elle me fait vomir.

Je suis entrée à l’hôpital des enfants depuis un mois, dans un pays qui m’est étranger, je vois par la fenêtre des murs et le sable n’est plus là, je ne sens plus la rivière de mon pays puer , qui nous rend malade. Les adultes disent que c’est un problème national. Ils parlent, ils crient, ils boursicotent, je ne comprends rien.

Tu sais Père Noël, ici les schtroumpfs viennent nous faire rire et nous oublions nos maladies, c’est une vraie magie.
 
Ils apportent à tous les enfants, aux familles, à moi un sentiment de fraternité.
 
Je rigole Père Noël, en écrivant cette lettre, je pense à la lecture de mon livre de mon cadeau de l’année dernière, à ton petit lutin Schnock qui est tombé dans la neige et c’était la première fois que je voyais la neige, mais je ne l’ai pas vue en vrai, je ris en me rappelant que Schnock était encollé sur les paquets cadeaux, pauvre Schnock.
 
Père Noël, cette année, je ne veux pas de cadeau. 
 
Dans mon lit, je regarde la télévision, ce n’est pas toujours joli, alors je ne te demanderai qu’une seule chose dans cette splendeur de fête, apporte en cadeau sur la terre des étoiles d’amour éternel à toutes les personnes du monde.
 
Merci Père Noël et tu sais, Schnock est à côté de moi.
 
Poupougnette »
Agnès