Archive | septembre 2013

les mots des maux de Carole

« Pour survivre, commencer un processus de changement,

se débarrasser de souvenirs, de coutumes encombrants,

la liberté de se libérer de fardeaux du passé ; repartir,

en profitant du présent sans appréhender l’avenir.

 

Donner sans attendre de retour,

avoir le courage d’aimer un seul jour,

garder l’espoir de vivre, pour concéder ,

pour jouir des nuances de l’aurore,

laissant nos pensées divaguer, éclore,

telle est ma vision de ces quatre mots énoncés. »

(dédié à Carole Deflandre)

Agnès

Soso et ses coif’s…

Les mots de tous les maux de Sophie : »cheveux, long, court, coiffeur, ondulé, raide, blonde, brune, rousse, frisettes, désolée c’est la première chose qui me passe par la tête car à 19 heures j’aurai peut être la boule à zéro »…

 

« Aie, ouille ! mais c’est quoi ces poupées !!

première chose qui me passe par la tête, désolée !

je vais vous faire une autre bouille,

vous ne ressemblez à rien mes fripouilles !

 

Hi, hi, à 19 heures, mes parents vont manger,

je vais prendre les ciseaux et en profiter.

Tiens ! ma mère est devenue blonde,

avec ses frisettes, elle parait plus ronde !

 

Allez, chouette, je vais jouer au coiffeur,

toi, la première, de tes tifs ondulés,

je vais te les rendre raides, dans l’heure,

et les suivantes, je ne vais pas vous oublier..

 

Viens là, ma poupée préférée,

tes cheveux longs sont abîmés,

je vais te les rendre courts,

     et rousse, comme la poule dans la cour…

 

Petite, j’ai joué avec mes poupées,

grande, je joue sur ma propre toison,

de bien brune que je suis cet été,

j’aurai peut être la boule à zéro… Trop… mignon !! »

(dédié à Sophie Hérault)

Agnès

ROSSINI

Les mots de tous les mots de Véronique : Rossini, lagune, échappée, belle, vert émeraude, mousseline, champagne

 

 

« Parce qu’il eut une mère très belle,

Dans sa robe mousseline brunâtre,

Anna se montra à Bologne, au théâtre,

Echappée, sa voix vibra avec un violoncelle.

 

Rossini prit goût aux notes, évocateur !

composa ses sonates, rêvant sur les lagunes,

harmonisa des mélodies de compositeurs,

n’effleurant de mauvaise pensée, aucune.

 

Il créa des opéras culinaires,

champagne coula en abondance,

Invita tout Paris sous des airs

de printemps, vert émeraude.. luxuriance ! »

(dédié à Véronique de SweetHome »)

Agnès

 

Jeu de l’alphabet : annuaire pour les nuls

Je joue au jeu de l’alphabet de : annuaire pour les nuls…

Faire un texte : aujourd’hui avec un maximum de mots commençant par la lettre R…

 

« Râle Rabat joie de Raton, Rien ne Résonne, Rit Rapidement avec ton ventre Rond, Respire…

Reste où tu es si tu Râles car Rarement je Regarde un Râton Ruminer avec un Râteau  Raffiné.

De ceux de ta Race, tu es le seul Radondin à te Ridiculiser devant les autres Rapatriés.

Sois Ravis, Ramasse au Ralenti les Râmes que tu as Rongées.

Range ta Rancœur, ne Renie pas tes Racines, Réagis sans être Rebelle, Réconcilie toi,

Car tu es d’un Rare Recours, Raton. »

Agnès 

Les aigles de Napoléon…

« Sur la route, en direction de Sisteron, sur son cheval, il parcourait Napoléon, des kilomètres pour sa nation, en prévision des invasions.

Lorsque vous viendrez sur ma commune,  levez la tête, vous découvrirez deux aigles, l’un regardant le nord, l’autre le sud.

Napoléon avait ordonné de faire dessiner ces deux aigles en coupant les arbres de la montagne…

Aujourd’hui, un des deux se meurt… »

(photo : par mes soins) Agnès

 

Il n’aurait pu revivre sans elle…

Violin : Picture of the old italian violin on a wall background Stock Photo

« Dans un vieux château rénové,

au fond du couloir,

se dressa une immense armoire.

 

Alors qu’elle jouait sur son PC,

une note surgit du néant,

son corps se dressa machinalement.

 

Une deuxième note résonna,

à petits pas, elle se dirigea vers ce son,

ouvrit les portes, aperçut un violon.

 

D’un linge, amoureusement, elle l’essuya

seules, les cordes semblaient vieillies,

de son index, caressa le sol, le ré, le la, le mi.

 

Contempla l’éclisse, la caisse, le chevalet,

l’ensemble de l’âme et la barre d’harmonie,

les quatre cordes… elle les changea sans bruit.

 

L’archet, sur son étagère, espérait,

qu’un jour, il redonne aux cordes des vibrations,

produisant, des graves, des aigus, des sons.

 

 fond beige, sons, documents, musique classique

 

 

 

Sur son épaule, avec grâce, elle mit

ce violon, des années, oublié,

des virtuoses, s’accorda pour jouer…

 

Back, Berg, Corelli, Monteverdi…

Avec tous ces compositeurs, sans en omettre,

 son archet, son violon, elle forma un orchestre. »

Agnès

Il a tout à fait raison…

Photo : J'ai trouvé cette phrase tellement belle. la photo est magnifique aussi... Faites passer le message ! <3

 

« Il avait plaisir à jouer,

il prenait goût à dessiner,

de ses mains, il calinait,

de sa voix, il chantait.

 

D’énormes choses, il accomplissait,

mais il se tournait pour ne pas travailler,

plus de quelques minutes,

il ne pouvait se concentrer,

il s’éloignait des « bruts »,

son esprit était différent.. mais… il nous aimait… »

Dédié à Danielle

(photo : trisomie 21 en lien) Agnès

le mot amour

« Le mot Amour,

mot de tous les jours,

lu dans des poésies, des chansons,

sur des lèvres, dans des yeux,

ce thème donne de l’inspiration,

les lettres se dessinent comme un aveu.

 

Le grand A, audacieux,

première lettre de l’alphabet,

le mot simple, ambitieux,

offre des sentiments partagés,

où le cœur ne fait qu’un tour,

où la peine vaut le détour.

 

Combien de textes écrits

 dont le sens n’est réduit ?

A m o u r

que ce mot soit prononcé

de manière articulée. »

Agnès

 

 

 

 

Mes nains

 

 

Ce jour d’avril, le temps ne nous permet toujours pas d’aller profiter du jardin, et je ne peux donc rendre visite à mes nains…

 Ce matin, une amie a eu une brillante idée de m’offrir un livre :

« Les Nains de Jardin, nous voici…, nous voilà » de Borée..

 J’ai tout d’abord parcouru le livre, avant de prendre le temps et d’apprécier textes, légendes et images de toutes les pages, je me suis arrêtée plus longuement sur une d’entre elles.

J’ai choisi, pour vous, un petit texte du livre… 

 Un Nain raconte :

 » Certaines nuits d’été, il peut arriver que nous organisions une grande fête dans votre jardin.

Nous y convions les nains de jardin du voisinage mais quelquefois se joignent à nous ceux qui vivent de l’autre côté de la terre.

Si vous êtes bons avec nous, vous nous verrez danser, vous entendrez la musique de nos orchestres, vous pourrez goûter nos boissons magiques et vous connaitrez les paroles de nos chansons.

Mais si nous vous laissons indifférent, vous ne verrez rien et vous n’entendrez rien.

Au matin, vous penserez que c’est un coup de vent qui a apporté sur la pelouse ces quelques fleurs fanées et que c’est sûrement le chien du voisin qui a renversé l’arrosoir. »

Plusieurs personnes pensent que je devrais aller voir un psy, un psy de ce que vous voulez pour finir le mot…

Je laisse parler, je laisse penser, je ne réponds pas, je souris, car je resterai telle que je suis et garderai au fond de moi, mon âme d’enfant jusqu’à mon dernier jour…

 Soyez honnête avec vous même, ne vous ai-je pas fait rêver un court instant à travers cette légende ?.. »

(photo : prise par mes soins sur une image de ce livre) Agnès

clac, clac, clac,

une goutte d’eau…

toc, toc, toc,

un doigt qui frappe à la porte…

vroum, vroum, vroum,

des voitures qui passent…

cui cui cui,

un oiseau qui chante…

tic tac tic tac,

le temps qui avance…

 

Tous ces sons, que l’on n’entend plus,

font partis de nos vies quotidiennes,

ces notes, les oreilles tendues,

inspirent les musiciennes »

Agnès