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Mémoire d’un jour de téléthon…

« Quelques années se sont passées,

parfois les tiroirs de ma mémoire s’ouvrent,

sur demande de Laurent, rassemblés

des bruits, dans le silence, recouvrent.

 

Le top départ pour une belle mission,

les stands montés, chacun à son « peloton »

des crêpes, des gâteaux, des boissons,

des ventes de tickets pour le téléthon…

 

Et elles… elles étaient toutes présentes,

ces trentaine de motos reluisantes,

chacun avait mis son coeur,

pour donner un peu de bonheur…

 

Un peu timide, une vieille dame

dit gentillement à Laurent

« de cette moto, mon coeur s’enflamme

je ne suis jamais montée et j’ai 85 ans. »

 

Alors, le Laurent un peu fier,

fit installer cette dame derrière,

doucement, la route, ils prirent,

je me rappelle encore de leur sourire.

 

Je ne sais ce qu’est devenue cette vieille dame,

son rêve, au moins, elle a pu le vivre,

je n’ai gardé sa photo dans un livre,

mais reste dans mon tiroir la joie de sa flamme…

 

Ce jour de téléthon restera dans ma mémoire

Je parle peu de lui mais Laurent, de sa géniale idée

avec tous les motards, beaucoup, avaient fait,

Sur ma commune, je crois que c’était une belle victoire…

Donner aux uns parce que, eux donnent aux autres… »

Agnès

 

 

 

 

 

 

décembre 2016 : pollution à Grenoble et à Paris

Lettre que j’écris…
« Monsieur Le Président,

Parce que vous êtes le plus haut de la pyramide, je vous adresse une lettre, comme je l’aurais fait au Père Noël, si j’étais restée une enfant…

Jusqu’ici nous avons vécu du noir dans beaucoup de domaines, alors nous avons tous besoin de couleurs…

Aussi, pour redonner un air plus pur à notre environnement afin de mieux voir nos montagnes de loin, afin de mieux voir aussi dans votre ville, la Tour Eiffel, serait il possible de demander à tous les concessionnaires de baisser largement leurs prix.

Le peuple entier pourrait ainsi acheter une voiture dont la pastille serait d’une couleur satisfaisante et l’immatriculation paire ou impaire deviendrait une légende…

Respectueusement
Agnès »

Une histoire vraie sur notre commune… un petit âne…

« Allez hop les années passent mais ce n’est pas une raison pour laisser s’envoler les légendes ou les histoires…

Parce que vous devez connaitre : « Ecoutez cette histoire que l’on m’a racontée, du fond de ma mémoire, je vais vous la conter, elle se passe en provence…. le petit âne gris…
Bien triste histoire à la fin, les larmes caressent nos joues…
Et bien, j’ai une triste histoire vécue aussi à vous raconter d’un petit âne…
Ce n’est pas, il était une fois… Mais… Il était un âne, un joli âne logé dans notre commune entre le Peuil et Savoyères, pour ceux qui connaissent les lieux, se repéreront de suite,
Alors que la chasse est ouverte, ce bel âne, comme à ses habitudes se promenait dans la montagne, dans la forêt, dans la nature, quoi de plus naturel ?
Un jour d’automne de cette année, alors que les chasseurs tiraient sur tout ce qui bougeait sans vraiment prendre garde, notre pauvre petit âne revint à son bercail une balle dans son corps…
Bien sûr, aucun chasseur n’a voulu dire par exemple : « par inadvertance, j’ai tiré, je n’ai pas vu que c’était un âne, je l’ai confondu à un chevreuil ou à un marcassin…. » Non, tous les chasseurs se sont tus. Et bien sûr chacun a pu dire : « ce n’est pas moi… »
Pauvre petit âne ferma ses yeux, comme l’âne de la chanson, il est peut être mort sans adieu…
Grand silence, de cette petite histoire il ne faut divulguer, certaines publications se sont même faites réprimander…
Et pourquoi ? pour protéger les chasseurs ?
Tout cacher, comme la maison des chasseurs construite sans permis de construire…
Un petit âne… et s’il était un enfant, un adulte… L’aurions nous également mis sous silence ?… Et quand bien même ce soit un âne… Pourquoi ne rien dire…?
Puisqu’il ne faut rien dire alors j’écris… »

Agnès

Jeu communauté des croqueurs de mots: un jour j’avais écrit : Le balai de la sorcière

C’est le défi 28 de Tricotine que j’ai choisi

 

« Dans le grenier de ma grand’mère,

une malle, des livres, des bougies,

se dressait un drapet rouge sur l’établi,

aussi un balai et un bonnet vert….

 

Dans le grenier de ma grand’mère,

j’ai rencontré une sorcière,

de ses phrases, elle gloussait,

« la nuit et le jour, je te transformerai ».

 

Dans le grenier de ma grand’mère,

tout bas, je chantais hou ! hou !

restant derrière un meuble dans un trou,

je regardais les gestes de la sorcière.

 

Dans le grenier de ma grand’mère,

 je me suis littéralement aventurée,

à toucher, son magique balai,

mais de mon envol, je suis tombée par terre… »

 Balai : Illustration of an excited cleaner sweeping dust with a broom in a joyful way

Agnès

les interdits…

De jolis mots depuis mon enfance j’ai évoqués,

soudain, avec des gros mots, je me suis mise à parler,

de plus en plus, je les ai prononcés avec facilité,

ma voix, ma bouche, mes tripes se débloquaient

les adultes me disaient que c’était interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit.

 

Dans les magasins, les jouets sont à portée

je les prenais, je les utilisais pour jouer,

de rayons en rayons le tour je faisais,

les uns après les autres je les touchais,

les adultes me disaient que c’était interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit

 

A quelques pas, encerclée d’arceaux entrecroisés,

si aplatis qu’ils ne sauraient servir à jouer au croquet,

la pelouse fraichement tondue, je caresse le gazon

de la pointe de ma chaussure je marche à tatillon,

sur un panneau il était bien marqué interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit.

 

L’eau jaillissait violemment depuis le sommet,

de mes habits je me suis dénudée,

les goûtelettes de partout rebondissaient,

de tout mon corps, j’ai plongé,

sur un panneau il était bien marqué interdit,

mais la tentation était trop forte dans mon esprit.

 

Le nombre d’interdit est considérable,

ils croisent tous les jours nos chemins,

ils en rajoutent dès l’aube le matin,

mais parfois aller au delà de l’interdit est si agréable… »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

Où souffres tu ?

Notre corps se détraque un peu plus chaque jour,

s’use, s’abime et vieillit avec l’âge,

les ans deviennent pesant et plus lourd,

dans nos diverses conversations

s’ouvrent d’obsédantes questions

et nous pouvons en parler davantage.

 

Où souffres tu, où souffres tu ? de partout ?

au bras, à l’épaule, aux pieds, aux genoux,

tu parles du dysfonctionnement de tes reins,

des douleurs dans le cou, d’arthrose de tes mains,

Et si d’extérieur le corps est encore présentable,

l’intérieur, dans le détail est plus que pitoyable.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

ton cœur forme des morceaux brisés

d’une histoire de vie emplie de drames

où coule le goût du sel de tes larmes,

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

tu souffres, mais tu ne dis pas tout.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

Ton estomac ne digère plus et se resserre,

plein le dos en haut ou vers tes lombaires,

et sur les jambes tu restes droit,

pour éviter les douleurs au foie.

tu souffres de tes maux, ton être devient mou.

 

L’intérieur de ton corps en a pris un coup,

tout se détériore, mais tu gardes le moral malgré tout. »

Agnès

 

 

 

 

Où souffres tu ?

Notre corps se détraque un peu plus chaque jour,

s’use, s’abime et vieillit avec l’âge,

les ans deviennent pesant et plus lourd,

dans nos diverses conversations

s’ouvrent d’obsédantes questions

et nous pouvons en parler davantage.

 

Où souffres tu, où souffres tu ? de partout ?

au bras, à l’épaule, aux pieds, aux genoux,

tu parles du dysfonctionnement de tes reins,

des douleurs dans le cou, d’arthrose de tes mains,

Et si d’extérieur le corps est encore présentable,

l’intérieur, dans le détail est plus que pitoyable.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

ton cœur forme des morceaux brisés

d’une histoire de vie emplie de drames

où coule le goût du sel de tes larmes,

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

tu souffres, mais tu ne dis pas tout.

 

Où souffres tu, où souffres tu, de partout ?

Ton estomac ne digère plus et se resserre,

plein le dos en haut ou vers tes lombaires,

et sur les jambes tu restes droit,

pour éviter les douleurs au foie.

tu souffres de tes maux, ton être devient mou.

 

L’intérieur de ton corps en a pris un coup,

tout se détériore, mais tu gardes le moral malgré tout. »

Agnès

 

 

 

 

la voiture…

« Elle peut être de différentes couleurs,
Plus sobres, préfèrent les acheteurs,
Vous pouvez voyager avec elle,
Jamais vous n’aurez querelle.

Elle ouvre ses portes et acceuille,
Tous ceux qui veulent entrer dedans,
Ses yeux s’éclairent autant derrière que devant,…
Elle peut être simple et sans orgeuil.

Néanmoins, elle peut s’exposer,
Devant des milliers de personnes,
Par elle, des petits sons résonnent,
Pour montrer qu’elle souhaite exister.

Elle peut être grande ou petite,
Mais d’une utilité sans limite,
D’une ou de deux mains, vous la caressez,
D’un geste, elle comprends ce que vous désirez.

A boire, Elle demande bien souvent,
Arrive à se fatiguer, s’user et crever,
Elle peut être jouet d’un enfant,
Ou le bijou d’un des parents.

Elle fait partie de votre quotidien,
Et de ce fait, vous ne la regardez plus,
Vous vous asseyez à l’intérieur le matin,
Vaillante, elle parcourt les rues. »
Agnès

FIN 2013

Une année se profile encore,

sur les chemins des corridors,

chaotique pour certains dans le sillage,

pour d’autres, une berge d’apanage.

 

365 jours s’engourdissent, ébaubies,

de bellissimes jours resteront des survivances,

des heures d’attente, des mécréances,

les carillons tournent, tournent à l’infini.

 

2013 ferme sereinement ses portes,

la fin des livres l’emporte,

en cette fin, j’ai plaisir à écouter,

des anecdotes du temps passé… »

Agnès

 

panne, encore en panne, panne, toujours en panne….

 

Si je vous disais, je n’aime pas toujours la technologie,

les mélanges de boutons, un logiciel utilisé à moitié,

du matériel en panne au bout de cinq ans,

des produits à prix forts sur le marché,

fabriqués bien souvent dans les pays d’Asie.

 

Si je vous disais que les pièces à changer

ne sont pas si faciles à trouver,

une carte puce devra être achetée en Angleterre,

les pièces ne font pas le tour de la terre.

 

Si je vous disais que la vie des électros

programmés pour ne pas durer longtemps

permet de racheter plus souvent

ces appareils, finance de tous les ratios.

 

Si je vous disais que dans une période d’économie,

la société de consommation sera plus mini,

et la panne, peut ne pas être réparée

plus cher que d’en racheter….

Ouh, difficile de suivre ce siècle avancé. »

Agnès