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JEU 132 : LES CROQUEURS DE MOTS

Pour ce défi, Domi est à la barre…. Elle nous demande une expression connue et de l’expliquer à notre sauce…

 

Voici l’expression que j’ai trouvée : « AVOIR UN POIL DE SEC »

Et bien, là, je ne sais pas où se situe ce poil !

Tu peux me l’arracher si tu l’as trouvé : Même pas peur !!!

Ce fut court hein ! mais sec !!…

Agnès

 

LES CROQUEURS DE MOTS : défi 131 : chance

Martine nous a proposé un défi : voici le troisième

 

C’est la chance, en mon âme une force a émergé
Quelle chance et soudain mon coeur a chaviré
Alors adieu à ces jours malheureux
Maintenant je sais ce que je veux

C’est la chance, peut-être me verras-tu changer 
Oui, ma chance mais je t’en prie reste à mes côtés
C’est vers la lumière que je veux aller
Et c’est toi mon coeur le sait qui doit me guider 

Oui le ciel baigne mes yeux de ce doux soleil
Et la vie vient me donner toutes toutes toutes ses merveilles
Les ennuis disparaissent derrière l’horizon
Et depuis tout me sourit
Et tout me réussit
Mon coeur s’emplit de mille chansons

C’est la chance, grâce à elle je vais tout surmonter 
Quelle chance, les malheurs seront tous s’écarter
Je dis adieu à ces jours malheureux
La vie réalisera tous mes voeux

C’est la chance, peut-être me verras-tu changer
Oui ma chance, tu ne pourras m’abandonner
C’est vers la lumière que je veux aller
Et c’est toi mon coeur le sait qui doit me guider

Paroles de Kilari »
Agnès

Jeu numéro 130 : thème évasion

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LE SOIR, JE PARS A TRAVERS VOS TEXTES, A TRAVERS VOS MOTS

« Mon désir dans la lecture est facile,

je m’évade, oui, je m’en vais voyager,

dans vos écrits en toute amitié,

durant un tout petit temps d’exil.

 Une voie ! l’horizon m’appelle,

je suis comme l’hirondelle,

voletant, m’arrêtant sur vos chemins,

sans me soucier du lendemain.

 Traversant la richesse ou la misère,

je peux, tout de même, vous expliquer,

parmi le meilleur sur cette terre,

ce sont vos cœurs et vos âmes rencontrés.

Vos pensées, vos maux frissonnent

je m’évade dans vos mots, ils résonnent

et chaque phrase écrite représente le reflet

d’une écriture, en or, façonnée. »

AGNES

Nouveau défi : que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre

 

« Entourée de montagnes, facilement je prenais

mon sac à dos pour découvrir la nature, les forêts.

Parfois, je dormais à la belle étoile.

rien ne m’entourait, ni mur, ni toile.

 

J’aimais dès jeune âge partir vers les sommets,

dans les chemins caillouteux parmi les animaux,

les insectes, les fleurs, les arbres, tout est si beau

rien ne me faisait peur, ni précipice, ni cascades d’eau..

 

Je ne savais jamais où j’allais lors de mon départ, 

chaque endroit était une découverte, ici et nulle part.

J’étais plutôt vagabonde, à parcourir des lieux,

à observer ce qui se passait autour et dans les cieux….

 

Ainsi, je suis restée… »

Agnès

 

 

 

 

 

 

 

 

Defi du jeudi : poèsie… lacommunautélescroqueursdemots

Voici pour le nouveau défi de poésie. Un poème qui est toujours resté dans mon cœur et dans mon esprit, il est tellement beau….

Inconscient peu être un lien avec mon métier d’aujourd’hui…

escargot : Vector illustration de bande dessinée d'escargot Illustration

A l’enterrement d’une feuille morte,

deux escargots s’en vont

ils ont la coquille noire

du crêpe autour des cornes

ils s’en vont dans le soir

un très beau soir d’automne

hélas quand ils arrivent

c’est déjà le printemps

les feuilles qui étaient mortes

sont toutes ressuscitées

et les deux escargots sont très désappointés..

En primaire, nous l’avions appris par cœur jusque là…

Mais ce beau poème ne s’arrête pas ici, j’ai appris la suite plus tard :

mais voilà le soleil

le soleil qui leur dit

prenez la peine de vous asseoir

prenez un verre de bière

si le cœur vous en dit

prenez si ça vous dit

l’autocar pour paris

il partira ce soir

vous verrez du pays

mais ne prenez pas le deuil

c’est moi qui vous le dit

ça noircit le blanc de l’oeil

et puis ça enlaidit

les histoires de cercueil

c’est triste et pas joli

reprenez vos couleurs

les couleurs de la vie

alors toutes les bêtes

les plantes et les arbres

se mettent à chanter

à chanter à tue tête

la vraie chanson vivante

la chanson de l’été

et tout le monde de boire

tout le monde de trinquer

c’est un très joli soir

un joli soir d’été

et les deux escargots

s’en retournèrent chez eux

ils sont très émus

ils s’en vont très heureux

comme ils ont beaucoup bu

ils titubent un peu

mais là haut dans le ciel

la lune veille sur eux.

Jacques Prévert

 

Pour tous les amis motards….

AgfaPhoto

 « Vieux motards, vous êtes, je vous aime,
dans toutes les gommes, un poinçon sommeille,
la clé à molette est mère de votre vie,
la route est votre liberté, oubliant vos soucis,
la vitesse n’est plus à votre honneur,
l’espace, les burns, le son de votre moteur,
vous donnent un tel plaisir de bonheur..
elle est votre maîtresse dans votre existence,
vous créez de sa silhouette, une élégance
elle, elle vous offre des frissons,
des ailes, à travers votre blouson …
Bisous à vous »
Agnès

Jeu annuaire pour les nuls : la lettre Z

Lettre Z : ZERO….. ZERO…. ZERO…. combien as tu eu ? un zéro….

 

Voici tout d’abord les citations :

« Rien de tranquillisant comme un zéro, perpétuel en math ou en orthographe, en excluant l’éventualité d’un progrès, il supprime les inconvénients de l’effort » Daniel Pennac

Mais :

« Zéros : Dieu de l’amour et des petits riens » Alain Finkielkrant

 

Dans un second temps :

Le Cancre de Prévert

Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu’il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec les craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur.

 

Un zéro ? : pas grave tant qu’il y a de l’amour…. Mes propres écrits :

 

 

« L’art et l’oeuvre ne sont pas toujours compris,

face à une peinture vivante ou abstraite,

notre vision des formes ne reflète,

pas toujours, du tableau, son esprit.

 

 Difficile à comprendre la littérature,

où les idées philosophiques deviennent subtiles,

les phrases dégagent de mots ou des maux dans sa lecture,…

l’écrivain glisse sa plume et l’encre défile.

 

 Le bois, l’argile, le ciment, le métal ou la pierre,

donnent au sculpteur de bien belles matières,

de ces matériaux nus à travailler de son fief,

vont naitre des formes en volume, en ronde bosse, en relief.

 

 Quant au papier, l’art de l’origami,

deux tours de mains, quelque finesse de pliages,

 une feuille est transformée sans collage,

et le mouvement des formes vit.

 

 Dans la recherche et le travail de n’importe quel artiste,

son oeuvre représente pour lui, l’expression

de ses envies, de ses visions, de ses pulsions,

et souhaite souvent devenir perfectionniste.

 

Un zéro à l’école : n’est que symbole, vide position…

N’importe quel « cancre » possède des dons…

Ecouter, comprendre et l’aider… »

 

(dédié à mon fils)

photo : son propre dessin en auto portrait.

 Agnès

AME

« Reflet de l’eau, reflet de l’âme,

Si précieux, comme un feu ou une flamme,

Pénétrés par la lueur renversée,

Profondeur, où le cœur se sent apaisé….

 

 Guide de la vie, offrant la sympathie,

De leurs expressions infinies,

Savourant quelques étincelles,

Gardant en eux un symbole fraternel.

 

 Forme de langage, Où les mots sont silences,

Forme de voyage, Où ils avancent avec prudence.

 Sensibles à la lumière, Sensibles aux émotions,

Quelques vers, Pour le plaisir de nos yeux, dit-on… »

Agnès

LA VIGNE

Je vous propose d’abord 3 citations :

« On dit qu’il ne crut pas à la divinité, c’est lui faire une injure insigne, Plutus, Vénus et le Dieu de la vigne, lui tinrent lieu de trinité »

Epithaphe du régent Philippe d’Orléans (1674 – 1723)

« De Reims à la Moselle commencent la vraie vigne et le vin, tout esprit en Champagne, bon et chaud en Bourgogne, il se charge, s’alourdit en Languedoc, pour se réveiller à Bordeaux »

Histoire de France Tome 3

« J’ai rencontré la vigne et j’ai vu la croissance du raisin, j’ai fait la vendange et je fus couronné de grappes et ma bouche a goûté le verjus. »

Géo Norge – j’ai rencontré la Vigne 1968

ENFIN DE CETTE VIGNE VOICI CE QUE MA PLUME ECRIT :

Dans notre commune, d’antan,

les vignes fleurissaient, enivrant

nos yeux et nos papilles, virginal parfum,

pourquoi ne suis je plus au temps divin ?

 

Malheureusement, je ne bois jamais de vin,

seulement j’aime les grappes de raisins,

gourmands fruits, voluptés foudroyantes,

dans ma mémoire : seconde jeunesse brûlante.

AgfaPhoto(vieille photo prise par mes soins)

De peine, de sueur, de soleil cuisant,

dans les champs, sur les coteaux, les collines,

je sais combien ce travail est épuisant,

pour ces vignerons, effleurant des diamants.

Laissant place aux habitations,

les pieds de vigne sont arrachés,

la fanfare nommée « les vignerons de Claix »

ne fredonne plus sous le kiosque l’été.

Il ne nous reste que l’acceptation…

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

AgfaPhoto(photo prise par mes soins)

Les petites maisons ou vieux hangars se démolissent,

s’effondrant, sans toit, envahis par la végétation,

mais, j’ai encore la joie dans cette gourmandise

de venir tailler dans mon enfance maison.

Les vignes, ceps de plus de cent ans, immortels,

où murissent encore les grappes roses,

dont le goût subtil, fondant, est glucose,

où la maison de vigne en pierres devient culturelle… »

AGNES

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LE MUR DE MA VISION

 

Sur le mur de ma vision

j’imagine trois fées allant,

de leurs ailes, donner vie doucement

à la sublime belle au bois dormant.

 Sur le mur d’un chemin

je parcours un monde enchanté,

 plutôt, donald, dingo, mickey…

créant des bêtises sans fin.

 Sur le mur du destin

je vois le petit poucet,

retrouver son chemin

et ses pains éparpillés.

 Sur le mur des frissons,

se trouvent le loup, les trois petits cochons,

fabriquant pour se protéger des maisons

en paille, en bois, en béton.

 Sur le mur de ma passion,

j’entends siffler les sept nains, 

bienveillants envers blanche neige, le matin

avant de partir dans les bois, les buissons.

 Sur le mur de mon cœur,

je ressens bambi en pleure,

sa maman est définitivement partie

entourée d’étoiles, le regarde dans le nuit.

 Sur le mur de mon humble maison,

est dessiné le roi lion,

ce prestigieux petit félin

avec  son étonnant air malin

 A su redonner le cycle éternel…

Depuis les contes, j’ai mûris et de toute mon armure, je vous murmure :

c’est l’histoire de n’importe quelle vie…  sur un mur. »

Agnès